Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Les années d’apprentissage
Le 27 janvier 1756, à Salzbourg, naît le septième enfant de Leopold Mozart et d’Anna Maria Pertl. Baptisé dès le 28 janvier au matin, l’enfant reçoit pour prénoms officiels sur les registres paroissiaux Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus.
Ce n’est qu’en 1770, lors du premier voyage du jeune Mozart en Italie, que sera utilisé le prénom Amadeo, traduction italienne de Theophilus.
À partir de 1759 - Wolfgang a trois ans - Leopold enseigne le clavecin à sa fille de huit ans, Nannerl. Il note dans un cahier des petits textes musicaux, composés par lui-même ou pris chez d’autres musiciens. Le cahier de Nannerl sert aussi au jeune Mozart : vers cinq ans, le jeune garçon a déjà commencé son apprentissage musical. Enfant curieux, spontané, avide d’apprendre, il s’immerge dans la musiqueDès qu’il commença à s’adonner à la musique, tous ses sens furent comme morts à toute autre occupation, et même les enfantillages et petits jeux devaient, pour l’intéresser, être accompagnés de musique. Quand, pour nous amuser, nous transportions, lui et moi, les jouets d’une pièce à l’autre, il fallait que nous chantions chacun une marche.
Andreas Schachtner, trompettiste à la cour de Salzbourg, ami des Mozart.. Dès 1762, Leopold transcrit déjà sur les pages blanches de la fin du cahier de Nannerl les toutes premières œuvres de Wolfgang, suivies rapidement par d’autres compositions (une tous les deux mois). Le jeune enfant compose avant même de savoir écrire. Il ne va pas à l’école : son père est son unique professeur.
Les voyages
Le premier voyage important : Vienne en 1762
Leopold, homme averti qui connaît les intrigues de la vie de cour, va calculer méthodiquement la carrière de ses deux enfants prodiges, et plus particulièrement celle de Wolfgang. Il organise ainsi plusieurs voyages dont il prévoit le budget, faisant paraître des avis publicitaires dans la presse et tissant de nombreuses relations. Les deux enfants savent alors jouer du clavecin, et le jeune Wolfgang emporte avec lui un violon fait à sa taille. Ils quittent Salzbourg le 18 septembre 1762 et rejoignent Vienne, où ils sont reçus deux fois au palais de Schönbrunn par l’impératrice Marie-ThérèseLa séance qu’ils donnèrent devant les Majestés impériales avait duré plus de trois heures ; et les grands-ducs et duchesses y avaient également assisté. L’empereur François dit, entre autres choses, à Wolfgang, que ce n’était pas difficile de jouer avec tous ses doigts ; mais ce qui serait plus malaisé, ce serait de jouer ainsi sur un clavecin qu’on aurait recouvert. Là-dessus, l’enfant se mit aussitôt à jouer d’un seul doigt avec la plus grande agilité ; après quoi, il fit recouvrir les touches, et joua par-dessus un drap, tout à fait comme s’il s’était déjà exercé souvent à ce tour de force.
(Nannerl).
Ce voyage prend une tournure exhibitionniste plus que musicale à proprement parler, et les visites se succèdent à un rythme effréné : toute la noblesse éclairée demande à recevoir Mozart. Un tel rythme épuise l’enfant qui tombe malade après la deuxième audience au palais de Schönbrunn, où il s’était présenté fiévreux. Il attrape la scarlatine. Les Mozart ne sont maintenant plus guère demandés : les amateurs de musique craignent la maladie de l’enfant, encore contagieuse. La famille quitte alors Vienne pour Salzbourg le 30 décembre 1762.
Paris (1763-1764)
Leopold veut faire connaître l’Europe à son fils, dont il a parfaitement conscience du génieJe dois montrer ce miracle au monde […] puisque aujourd’hui […] on contredit tous les miracles.
(Leopold, 30 juillet 1768). Mais cela ne l’empêche pas d’avoir la tête sur les épaules, et d’organiser très méthodiquement les voyages de Wolfgang.
Le premier grand voyage à travers l’Europe est à destination de Paris et de Londres. Les Mozart quittent Salzbourg le 9 juin 1763. Les arrêts sont nombreux : Munich, Augsbourg ou encore Mannheim, où ils peuvent écouter l’un des meilleurs orchestresLe violoniste Johann Stamitz (1717-1757) a fait de l’orchestre de cette ville l’un des meilleurs de l’époque. Les instrumentistes sont d’excellent niveau, et on se déplace de l’étranger pour écouter le célèbre crescendo de cet orchestre ! d’Europe. Six mois après avoir quitté Salzbourg, les Mozart arrivent enfin à Paris le 18 novembre 1763. Ils sont reçus à Versailles, par la famille royale et Louis XV. Leopold considère dans ses lettres que la musique française « ne vaut pas un sou » ! La famille rencontre cependant de nombreux musiciens et compositeurs qui ne sont justement pas tous français. Johann Schobertmaître de musique d’origine allemande du prince de Conti (1735-1767) exerce une grande influence sur le style musical de Wolfgang qui compose alors des Sonates pour le clavecin qui peuvent se jouer avec l’accompagnement de violon, publiées sous l’opus n° 1, avec dédicace à Madame Victoire, fille de Louis XV. Il s’agit de la toute première œuvre publiée par le jeune enfant.
Londres (1764-1765)
La famille quitte Paris le 10 avril 1764 pour Londres. Arrivé dans la capitale, Wolfgang est présenté avec Nannerl au couple royal britanniqueGeorges III (1738-1820) et son épouse Charlotte von Mecklembourg-Strelitz (1744-1818).. Il déchiffre lors d’un concert au palais de Buckingham des musiques de Georg Friedrich Haendel (1685-1759) et de Johann Christian Bach (1735-1782), dernier fils de Johann Sebastian Bach. Il joue également du violon et accompagne la reine qui chante. C’est surtout la rencontre avec Johann Christian Bach qui sera déterminante pour l’enfant : malgré une grande différence d’âge (21 ans !), les deux compositeurs resteront toujours amis.
Le fils de Johann Sebastian Bach apprend à Wolfgang la beauté de la mélodie inspirée de la musique italienne. Mozart écrit ainsi dans la capitale anglaise son tout premier air de concert, et songe déjà - à huit ans ! - à composer un opéra. C’est aussi en Angleterre qu’il écrit ses premières symphonies, exécutées à Londres en février 1765. Celles-ci témoignent de l’influencedes contrastes forte/piano, un mouvement lent avec une mélodie chantante, et un finale dansant à trois temps importante de son ami Johann Christian Bach. Tout comme à Paris, il publie aussi des Sonates pour clavier avec accompagnement de violon opus 3, dédicacées à la reineEt maintenant, je dois faire face à une grosse dépense : 6 sonates de Wolfgang à faire graver et destinées à être dédiées à la Reine, selon son désir
(Leopold, 27 novembre 1764). La gravure d’une œuvre musicale coûte en effet fort cher à l’époque : il faut payer un graveur qui effectue un véritable travail d’orfèvre sur les plaques de cuivre qui seront ensuite encrées. Mais il y va de la satisfaction royale !.
Les Mozart quittent finalement Londres en juillet 1765, passent par Calais, Dunkerque, Lille, Gand, La Haye pour arriver à Amsterdam, où ils donnent un concert. Les enfants sont reçus principalement comme des instrumentistes virtuosesDans un but publicitaire, Leopold va même jusqu’à tricher sur l’âge de son fils, en le rajeunissant d’un an !, et Wolfgang publie à nouveau des sonates, avec une dédicace royale, ainsi qu’un air de concert. Ils reviennent alors vers Paris, en passant par Anvers, Bruxelles, Valenciennes, et restent deux mois dans la capitale française avant de rentrer à Salzbourg en passant par Lyon, Genève, Lausanne, Berne et Zurich. Ils sont partis depuis trois ans !
Le second séjour viennois et l’Italie (1768-1771)
Après un séjour de neuf mois à Salzbourg, la famille repart début 1768 pour Vienne, où l’accueil n’est plus aussi triomphal qu’auparavant car les enfants ont grandi. Wolfgang répond cependant à une commande qui correspond à son vœu le plus cher : écrire un opéraCe premier opéra de Mozart, La Finta Semplice, ne sera représenté en fait qu’à Salzbourg, tant les obstacles empêchent sa création à Vienne même.. Dans la capitale, Wolfgang peut entendre de nombreux opéras italiens qui nourriront fortement son écriture musicale.
Wolfgang et son père partent ensuite seuls pour l’Italie. Ils arrivent à Milan le 23 janvier 1770, où Mozart donne des concerts et reçoit la commande d’un opéra (Mitridate, rè di Ponto). Puis ils s’arrêtent à Bologne, où le jeune compositeur rencontre le padre MartiniGiambattista Martini (1706-1784), professeur de Johann Christian Bach, avec lequel il travaille l’écriture musicale (et plus particulièrement le contrepoint et la fugue). Mozart reçoit également une décoration, celle de chevalier de l’ordre de l’Éperon d’or, qui lui est conférée par le pape Clément XIV.
Retour à Salzbourg (1771)
Wolfgang et Leopold sont de retour à Salzbourg le 28 mars 1771 et font encore deux voyages durant les étés 1771 et 1772 à Milan pour deux opérasLuccio Silla et Ascanio in Alba commandés au jeune homme. Le retour à Salzbourg entre les deux derniers voyages pour Milan est marqué par un évènement d’importance : la mort de l’ancien archevêque et la nomination de son successeur, Hiéronymus Josef Franz von Paul, comte de Colloredo (1732-1812). Ce dernier est un prince réformiste, moderne, mais souvent autoritaire voire méprisant. Il ferme le théâtre, réorganise sa chapelle musicale et réduit les dépenses artistiques.
À part quelques voyages à Munichpour l’opéra La Finta Giardiniera ou Vienne, Wolfgang est maintenant confiné à Salzbourg. Il compose pour sa ville natale une musique principalement fonctionnelle ou utilitaire : de la musique religieuse (messes, vêpres…) ou profane (symphonies,concertos, sonates, œuvres de circonstance). Mais le jeune homme est décidemment trop à l’étroit dans cette ville un peu provinciale, et regrette les voyages passés.
Deuxième voyage à Paris (1778)
Mozart demande trois fois à son employeur de le laisser partir : trois fois Colloredo refuse, invoquant les prétextes les plus divers. Excédé, Mozart démissionne le 1er août 1777 et peut ainsi partir, mais sans son père, qui reste au service de l’archevêque à Salzbourg. Il s’en va donc accompagné cette fois de sa mère : en passant par Munich et Augsbourg, ils arrivent à Mannheim le 30 octobre 1777.
Le fils et sa mère vont y demeurer six mois, tant Mozart trouve enfin la reconnaissance qu’il attend d’autres musiciens, dans une ville où tous les instrumentistes sont d’un niveau exceptionnel. Mozart espère vainement la commande d’un opéra, qui ne vient pas. Il est entre-temps tombé amoureux d’une jeune cantatrice, Aloysia Weber. La famille Weber ne représente pas pour Leopold et Anna Maria un parti convenable : les échanges de lettre entre le père et le fils deviennent alors conflictuelsLeopold ne se gêne pas pour exercer sur son fils une sorte de chantage : Tu dois avant tout, et de toute ton âme, penser à tes parents, sinon ton âme ira au diable. Rappelle-toi comme tu m’as vu misérable près de la voiture, le matin de ton départ : et pourtant, malade, j’avais fait moi-même tes bagages jusqu’à deux heures de la nuit, et le matin à six heures j’étais à tes côtés afin de tout arranger au mieux. Et maintenant tu me désoles en étant capable d’être aussi cruel
. (Leopold, le 12 février 1778). Obéissant à l’autorité paternelle, Wolfgang abandonne donc sa chère Aloysia et gagne avec sa mère la capitale française. Il revient en France, non plus comme enfant virtuose, mais comme rival des compositeurs déjà en place, en particulier dans le domaine de l’opéra (avec Gluck et Piccini), où Mozart espère se faire un nom. Aussi ne reçoit-il toujours aucune commande particulière, mais il a cependant l’occasion de composer de nombreuses œuvres instrumentales pour la noblesse et la bourgeoisie : il écrit sa Symphonie « parisienne » pour le Concert spirituel, un Concerto pour flûte et harpe, destiné au comte de Guines et à sa fille, ainsi que trois séries de variations sur des mélodies populaires. Malheureusement, Anna Maria tombe malade vers la mi-juin et meurt le 3 juillet.
Après six mois passés à Paris, Wolfgang revient à Salzbourg sur l’insistance de son père : son voyage ne lui a pas permis de trouver la situation qu’il espérait alors qu’un poste paraît se libérer pour lui dans sa ville natale. Sur le chemin du retour, Mozart s’attarde à Mannheim et Munich, où il apprend que Aloysia Weber, son grand amour, l’abandonne. La mort dans l’âme, il revient à Salzbourg le 16 janvier 1779.
Un musicien indépendant
Les derniers mois de Mozart à Salzbourg et le mariage avec Constanze
Leopold veut que Wolfgang s’établisse de préférence à Salzbourg. Les lettres échangées lors du voyage à Paris laissent apparaître un fils qui s’émancipe de la tutelle paternelle, et qui accumule dangereusement les dettes.
En janvier 1779, le compositeur signe donc un contrat important qui fait de lui l’organiste en titre de la cour. Il est réinstallé dans ses fonctions de Konzertmeister (maître de concert), fonction qui lui avait été attribuée dès 1769 par l’ancien archevêque Sigismond von Schrattenbach. Mais Mozart sait que son avenir est à Vienne. Finalement, l’archevêque Colloredo, qui déteste sa musique, finit par le mettre à la porte en 1781.
Mozart trouve refuge chez ses amis les Weber à Vienne. Après être tombé amoureux de la deuxième fille de la famille, Aloysia (pour laquelle il écrit plusieurs arias), il succombe cette fois au charme de Constanze, la troisième fille Weber. Malgré les réticences paternelles, Wolfgang et Constanze se marient le 4 août 1782. Durant leurs dix années de vie commune à Vienne, Constanze met au monde six enfants - deux garçons seulement survivent -, et les contemporains témoignent souvent du bonheur quotidien de la famille. Ce mariage déplaît fortement à Leopold, et le départ de Wolfgang pour Vienne brouille les deux hommes Leopold conserve son poste à Salzbourg, et ne revoit son fils que deux fois : lorsque ce dernier emmène Constanze à Salzbourg en 1783 et, en 1785, lorsque Leopold se déplace à Vienne lors de la saison de concerts..
La musique à Vienne
Une fois libéré de ses fonctions auprès de Colloredo et stimulé par la vie musicale de Vienne, Mozart entre dans une période de composition intense. Il règne en effet dans la capitale une grande liberté artistique et intellectuelle grâce à l’empereur Joseph II. La musique n’est pas jouée uniquement à l’église ou dans les résidences de la haute et moyenne noblesse : elle est aussi intensément pratiquée par la bourgeoisie dans ses salons C’est ce qu’on appelle le « salon musical » : il ne s’agit pas uniquement d’une musique jouée en privé, mais aussi en public, chacun pouvant écouter ou participer. La musique fait partie de l’éducation raffinée de l’époque et le piano se répand alors dans tous les salons viennois : C’est sûrement le pays du piano
, écrit Wolfgang à son père en 1781.. Dès les années 1760, les compositeurs et les instrumentistes donnent des concerts réguliers à Vienne : Mozart lui-même organise dès son installation à Vienne des concerts dans la capitale de l’Empire ou à Prague. Vienne devient aussi, dans les années 1770, la capitale européenne de l’édition musicale, diffusant ainsi localement ou dans toute l’Europe l’œuvre des différents auteurs de l’époque.
C’est donc à Vienne que Mozart compose certains de ses plus grands chefs-d’œuvre : son opéra L’Enlèvement au sérail (1782), ses Symphonie n° 35 « Haffner » (1782) et Symphonie n° 36 « Linz » (1783), ses six quatuors à cordes dédiés à Haydnqui lie connaissance avec Mozart à partir de l’installation de celui-ci à Vienne. Les deux hommes deviennent alors de grands amis., ainsi qu’un grand nombre de ses concertos pour piano. En 1786, il fait créer son opéra Les Noces de Figaro : véritable triomphe, l’œuvre est présentée à Prague en 1787, où Mozart compose un autre de ses chefs-d’œuvre lyrique, Don Giovanni. De retour à Vienne, il travaille à un nouvel opéra, Così fan tutte (créé en 1790). C’est également à cette époque qu’il compose son Quintette avec clarinette, ainsi que de nombreux airs de concert et d’autres œuvres de musique de chambre.
Une vive concurrence mais de nombreux mécènes
Mozart n’est pas le seul musicien de valeur à Vienne et, bien qu’il ait la sympathie de l’empereur en personne, il doit souvent montrer son talent pour être reconnu à sa juste place. Le plus célèbre de ses concurrents est Antonio Salieriqui a pour élève Beethoven, Schubert et Liszt (1750-1825), compositeur de la cour et chef d’orchestre de l’Opéra italien de Vienne, qu’on a même parfois - à tort - accusé d’avoir empoisonné Mozart à la fin de sa vie ! Cette rivalité peut parfois donner lieu à un véritable duel musical, lorsque deux musiciens se croisent, comme ce fut le cas avec le compositeur Muzio Clementi (1752-1832), de passage chez l’empereur.
Quand Mozart quitte Salzbourg, il abandonne également toute rémunération régulière, à part celle qui lui est maintenant versée pour le poste modeste de Kammermusicus (musicien de la chambre) à la cour de Vienne, où il est nommé en 1787 par Joseph II. Il compose ainsi une quantité impressionnante de musique de danse destinée à la cour.
Il reçoit aussi des commandes venant de riches amateurs de musique. Le baron Gottfried Bernhard van Swieten (1733-1803) tient des réunions régulières chez lui le dimanche à midi, et s’intéresse aux compositeurs considérés alors comme anciens : Johann Sebastian Bach et Georg Friedrich Haendel. Mozart fait pour ce mécène des transcriptions d’œuvres de ces deux auteurs. Cet amateur de musique s’attache aussi à faire découvrir à ses contemporains l’œuvre d’artistes vivants que Mozart a connus : Carl Philipp Emanuel Bach ou Joseph Haydn.
Le plus mystérieux commanditaire est un messager en gris qui se présente à la porte de Mozart, afin de lui demander de composer le Requiem K. 626 : il s’agit d’un envoyé du comte Franz Walsegg-Stuppach (1763-1827), amateur de musique, qui passe commande d’œuvres qu’il fait ensuite passer pour siennes ! Mozart travaille aussi sur deux grands opéras Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) et La Clemenza di Tito (La Clémence de Titus) qu’il peut mener à leur terme. Son Requiem demeure par contre inachevé : Mozart meurt, malade et épuisé par son travail incessant, le 5 décembre 1791.
Auteur : Bruno Guilois