Luth "tar" | Ja'far-e San'at
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Photo : Claude Germain, photographe

Luth "tar"

Ja'far-e San'at

vers 1950

Teheran / Iran / Moyen Orient / Asie

E.997.7.2

Le târ a intégré la musique savante classique iranienne au XIXe siècle. Utilisé en soliste ou en accompagnement du chant, il était à cette époque l’instrument privilégié de grands musiciens. Ayant aujourd’hui franchi les barrières de la stricte tradition, il est joué dans des répertoires plus modernes de divertissement urbain.

On trouve aujourd’hui deux types de luth târ, correspondant à une évolution de l’instrument par-delà ses frontières d’origine : le târ persan et le târ caucasien, essentiellement différenciés par leurs dimensions et leurs nombres de frettes.

Dans les deux cas, la caisse, profonde et bombée, est taillée dans un bloc de bois de mûrier. Elle est parfois constituée de deux parties symétriques assemblées et collées. Dans les deux cas, son ouverture évoque la forme d’un huit.

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Vues
  • Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Teheran, Iran, Asie, vers 1950, E.997.7.2, vue de dos
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Teheran, Iran, Asie, vers 1950, E.997.7.2, vue de trois quarts
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Teheran, Iran, Asie, vers 1950, E.997.7.2, vue de profil gauche
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Teheran, Iran, Asie, vers 1950, E.997.7.2, vue de détail
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Teheran, Iran, Asie, vers 1950, E.997.7.2, vue de détail
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Téhéran, vers 1950, E.997.7.2, vue de face
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Téhéran, vers 1950, E.997.7.2, détail chevalet
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Téhéran, vers 1950, E.997.7.2, détail ligatures des frettes
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Téhéran, vers 1950, E.997.7.2, vue de dos
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Luth "târ", Ja'far-e San'at, Téhéran, vers 1950, E.997.7.2, vue de profil
    Photo : Jean-Marc Anglès

Description
Description
La caisse caractéristique du târ a la forme de deux coeurs de différentes tailles qui se rejoignent par la pointe. Cette caisse se compose de deux blocs de bois de mûrier évidés parfaitement symétriques qui confèrent à l'instrument sa forme particulièrement réussie. La table d'harmonie est constituée d'une fine peau de foetus d'agneau collée sur les rebords de la caisse et sur laquelle est posé un chevalet en corne. Le târ possède 6 cordes doubles en acier et en bronze, pincées avec un plectre en laiton serti dans une boulette de cire. Ces cordes sont attachées à un cordier en corne, chevillé sur le fond de la caisse, légèrement en retrait de la table d'harmonie. Un long et fin manche en noyer comporte dans le prolongement de son extrémité supérieure un chevillier dans lequel s'emboîtent les 6 chevilles. La touche en palissandre (?) est recouverte sur toute sa longueur, de part et d'autre de la partie centrale, de 2 bandes de plaquage d'os. Autour du manche sont réparties 23 ligatures de nylon ou de boyau qui font office de frettes. Ces ligatures sont parfois déplacées, selon le mode choisi par le musicien.
Matériaux
bois, peau, corne, métal, cire, os, nylon, boyau.
Acquisition
Achat - 1997
Localisation au Musée
Espace Musiques du monde

Enregistrements

Notre sélection :

Musique traditionnelle persane, improvisation dans l'âvaz Esfahân - traditionnel

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FACTEUR
Ja'far-e San'at

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