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Harpe arquée "ngombi"
Anonyme
1e moitié 19e siècle
Gabon / Afrique Centrale / Afrique
E.999.4.1
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Description
- Description
- La caisse de résonance parallélépipédique se prolonge à son extrémité supérieure par un appendice recourbé vers l'avant, propre aux harpes gabonaises. Le manche arqué repose dans l'échancrure ainsi formée au sommet de la caisse. Il est traditionnellement relié à cet appendice par une ligature en raphia. Ici, ce système de fixation a été renforcé par une attache métallique ; une plaque de métal consolide la face postérieure de cette prolongation. La table d'harmonie est constituée d'une peau de chèvre, chevillée sur les pourtours de la caisse. Une barre de suspension est placée longitudinalement sous la peau, reliant les deux extrémités de la caisse, faisant ainsi office de chevalet et de cordier. Un motif symétrique, constitué d'une bande médiane de kaolin et de cinq points situés de part et d'autre de cette bande, figure sur la surface de la peau. L'instrument possède 8 cordes végétales qui viennent se tendre sur 8 chevilles emboîtées sur le manche. Une ouïe est ménagée à la base de la table. Cet orifice est aussi utilisé afin de fixer les cordes sur le cordier.
- Dimensions
- Hauteur 600 mm.
- Matériaux
- bois, métal, peau de chèvre, raphia, fibre végétale.
- Historique
- Utilisée dans le rituel masculin d'initiation Bwiti et les cérémonies féminines consacrées au culte des esprits.
- Acquisition
- Achat - 18/03/1999
- Contexte
- La harpe joue un rôle essentiel dans les rituels masculins d'initiation Bwiti et les cérémonies féminines consacrées au culte des esprits, durant lesquelles sont pratiquées des séances de guérison collectives. La harpe "mère de toute chose" est regardée au Gabon comme un instrument sacré. Elle est le médium qui, durant les rites, aide le participant ou l'initié à voyager pour atteindre le monde des ancêtres.
- Localisation au Musée
- Non exposé.
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