Chef de file de l’école française de lutherie au XIXe siècle, copiste surdoué, inventeur génial et commerçant particulièrement avisé, Jean-Baptiste Vuillaume marque la profession de son esprit vif et en permanente recherche. En moins de dix ans, il acquiert une réputation internationale que confortent ses liens avec les plus grands solistes et compositeurs de l’époque, tels Berlioz ou Paganini. Cette contrebasse appartient à la production dite des « Sainte Cécile ».
Les instruments dits « Sainte Cécile » sont l’œuvre des deux frères Vuillaume : Jean-Baptiste vernit des instruments fabriqués à Mirecourt par son frère Nicolas, apposant sur le fond de l’instrument un décalque de Sainte Cécile, patronne des musiciens, jouant de la viole. Cette série a vraisemblablement duré une douzaine d’années, entre 1843 et 1856.
Instruments de bonne qualité, mais plus abordables que les productions signées Jean-Baptiste Vuillaume, ces instruments étaient conçus afin de répondre au besoin des élèves. Leur vernis, rouge - orangé, et la finition moins élaborée les distingue des instruments de premier choix.