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<p id="typeDoc-pageDecouverte" class="typeDoc--page-decouverte">Page découverte</p> <script type="text/javascript">// <![CDATA[ $(document).ready(function() { console.log(window.location.pathname.substring(1)); $.ajax({ url: 'https://pad.philharmoniedeparis.fr/MediaProviderStats.svc/AddConsultationStat', data: JSON.stringify({ "who": master.userDisplayName, "eid": window.location.pathname.substring(1), "docType": "pagesDecouverte", "title": document.title, "institution": master.bibName, "provider": "CIMU" }), contentType: 'application/json; charset=utf-8', dataType: 'json', type: 'POST', success: function(result, opts) { console.log('success stats'); }}); }); // ]]></script>
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<figure><img title="Jacques-Louis David, Napoléon franchissant les Alpes © Musée national du Château de Malmaison" alt="Jacques-Louis David, Napoléon franchissant les Alpes © Musée national du Château de Malmaison" src="https://drop.philharmoniedeparis.fr/CMDP/CMDP000005000/images/Jacques-Louis-David-Napoleon-crossing-the_Alps©Musee-national-du-Chateau-de-Malmaison.jpg" width="660" /> <figcaption><span><cite>Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard</cite>, peinture de Jacques-Louis David, 1801. Musée national du Château de Malmaison</span></figcaption></figure>
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<table style="width: 100%;"> <tbody> <tr> <td class="bckg-bleu" colspan="2"><b>Carte d’identité de l’œuvre :<br /><cite>Symphonie <span style="white-space: nowrap;">n° 3</span> « Eroica »</cite> de Ludwig van Beethoven</b></td> </tr> <tr> <td><b>Genre</b></td> <td>musique symphonique</td> </tr> <tr> <td><b>Composition</b></td> <td>été 1803 – printemps 1804 (publication en 1806), à Oberdöbling, localité proche de Vienne (Autriche)</td> </tr> <tr> <td><b>Dédicataires</b></td> <td>Bonaparte, puis le prince Lobkovitz, mécène de Beethoven</td> </tr> <tr> <td><b>Dédicaces</b></td> <td><q>Bonaparte</q> puis <q>Sinfonia Eroica composta per festeggiare il sovvenire di un grande Uomo</q> (Symphonie Héroïque composée pour fêter le souvenir d’un grand Homme)</td> </tr> <tr> <td><b>Création</b></td> <td>audition privée : été 1804 au palais du prince Lobkowitz, à Vienne<br />audition publique : 7 avril 1805 au Theater an der Wien, à Vienne</td> </tr> <tr> <td><b>Forme</b></td> <td>symphonie en quatre mouvements :<br />I. <cite>Allegro con brio</cite><br />II. <cite>Marcia funebre. Adagio assai</cite><br />III. <cite>Scherzo. Allegro vivace</cite><br />IV. <cite>Finale. Allegro molto</cite></td> </tr> <tr> <td><b>Instrumentation</b></td> <td><b>bois</b> : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons<br /><b>cuivres</b> : 3 cors, 2 clarines (trompettes aiguës)<br /><b>percussions</b> : timbales<br /><b>cordes</b> : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses</td> </tr> </tbody> </table>
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<p>Par sa durée et son énergie, cette <cite>Symphonie <span style="white-space: nowrap;">n° 3</span></cite>, dite aussi <cite>« Eroica »</cite> ou encore <cite>« Héroïque »</cite>, marque un tournant dans l’histoire de la symphonie. Elle inaugure une période novatrice et monumentale.</p> <p>Beethoven est sensible aux valeurs républicaines de la Révolution française que le général Bonaparte, parti à l’assaut des royaumes européens, veut propager. Les titres et dédicataires successifs de la <cite>Symphonie <span style="white-space: nowrap;">n° 3</span></cite> témoignent de cette réception. Initialement intitulée <cite>« Bonaparte »</cite>, la symphonie sera rebaptisée <cite>« Héroïque »</cite>. De même, le dédicataire originel de l’œuvre, Bonaparte en personne, cédera finalement la place au mécène du compositeur, le prince Lobkovitz. S’il était sage de la part de Beethoven de dédier la symphonie à son mécène, on peut également attribuer ces divers changements à la déception éprouvée par le compositeur d’apprendre que Bonaparte, le chantre de la liberté, était devenu un tyran en se sacrant lui-même empereur sous le titre de Napoléon I<sup>er</sup>.</p> <p>On peut interpréter cette symphonie comme l’histoire d’une vie de héros. Le premier mouvement célèbre son énergie, quand le deuxième évoque sa mort. L’optimisme de Beethoven surmonte ce moment tragique dans les deux derniers mouvements. Cette fin heureuse, pleine d’espoir, souligne l’appartenance du compositeur au Siècle des lumières. L’assombrissement intermédiaire annonce déjà quant à lui les tourments futurs du romantisme.</p> <p>Le contexte biographique du compositeur fournit également des éléments d’explication au ton tragique du deuxième mouvement. En effet, pendant les années 1801-1802, Beethoven commence peu à peu à devenir sourd. Dans une lettre adressée à ses frères, connue sous le nom de <cite>Testament de Heiligenstadt</cite>, il fait part de son handicap, si humiliant pour un musicien. Sa production ralentit mais reprend de plus belle dès 1803 : l’espoir a raison de la dépression. Ainsi, la <cite>Symphonie <span style="white-space: nowrap;">n° 3</span></cite> connaît une fin brillante, tout comme la <a class="popVideoExtrait" title="Symphonie n° 5, 1er mvt - Myung-Whun Chung, direction ; Orchestre Philharmonique de Radio France" data-content="exemples/video/EX13930" data-poster="exemples/video/generique-video.png"><cite>Symphonie n° 5</cite></a> transfigurera l’effroi initial en lumière, quelques années plus tard.</p>
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<figure><img title="D'après Joseph Charles Stieler, Beethoven terrassant un lion symbole de monarchie © Gallica - BnF" alt="D'après Joseph Charles Stieler, Beethoven terrassant un lion symbole de monarchie © Gallica - BnF" src="https://drop.philharmoniedeparis.fr/CMDP/CMDP000005000/images/D-apres-Joseph-Charles-Stieler-Beethoven-terrassant-un-lion-symbole-de-monarchie©Gallica-BnF.jpg" width="660" /> <figcaption>Ludwig van Beethoven, estampe d’après Joseph Charles Stieler. Gallica - BnF</figcaption></figure>
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<p>Comme c’est l’usage à l’époque de Beethoven, ce premier mouvement de symphonie présente trois parties distinctes et une conclusion qu’on désigne en musique par le terme <a class="dfn" href="#?w=450" rel="01">coda</a><span id="01" class="definition" href="#">terme italien signifiant « queue »</span>. La partie introductive, appelée exposition, présente tous les thèmes que l’on entendra dans le mouvement, et qui apparaîtront sous formes variées dans la deuxième partie, le développement. Après cette section foisonnante, la réexposition (récapitulation) rappelle les différents thèmes. Enfin, la coda énonce une conclusion musicale.</p> <h3>Description de l’exposition</h3> <p>Comme pour faire taire le public, l’orchestre en <a class="dfn" href="#?w=450" rel="02">tutti</a><span id="02" class="definition" href="#">Tous les instruments jouent.</span> martèle deux accords fortissimo. Les violoncelles peuvent alors faire entendre le <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 1er mvt (Allegro con brio) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3272">premier thème (A)</a>, très solennel, auquel les violons répondent par une <a class="dfn" href="#?w=450" rel="03">phrase lyrique</a><span id="03" class="definition" href="#">mélodique et chantante</span>. D’emblée, le compositeur nous offre une palette d’impressions sonores variées.</p> <p>Un peu plus tard, le contraste offert par le nouveau <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 1er mvt (Allegro con brio)- Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3274">matériau thématique (B)</a> indique que l’on passe au second temps de l’exposition. C’est la famille des bois qui le présente : d’abord les bassons avec les clarinettes, puis les hautbois et enfin la flûte. Ce thème consiste en une succession <a class="dfn" href="#?w=450" rel="04">d’accords</a><span id="04" class="definition" href="#">superposition de sons</span>, formant des harmonies calmes et tendres.</p> <p>On l’entend (et on l’entendra dans la suite de l’exposition), le compositeur use de tous les artifices à sa disposition pour créer de la variété : diversité des timbres, rythme vigoureux ou alangui, caractère chantant ou énergique, mode mineur ou majeur.</p> <p>La suite du mouvement est un <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 1er mvt (Allegro con brio)- Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3275">développement</a> des idées musicales de départ.</p>
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<p>Le deuxième temps d’une symphonie est très souvent un mouvement lent mais la longueur de celui-ci est inédite. La forme en est complexe : exposition (A) – intermède (B) – fugato – réexposition – coda.</p> <p>Ce deuxième mouvement est une marche funèbre. Le tempo lent, la mesure à deux temps et le mode mineur sont les ingrédients de la pesanteur et du pathétique qui la caractérisent.</p> <p>Deux thèmes alternent dans la première partie : <br />- d’abord le <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 2e mvt (Marcia funebre. Adagio assai) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3276">thème grave et tragique (a1)</a> des premiers violons, soutenu par les grondements des contrebasses imitant un roulement de tambour. Repris par le hautbois dans l’aigu, ce thème prend une tournure plaintive ;<br />- puis vient une longue <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 2e mvt (Marcia funebre. Adagio assai) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3277">mélodie des violons (a2)</a>, en mode majeur, comme une tentative de consolation.</p> <p>Ces deux thèmes sont répétés tour à tour, mais c’est le thème tragique (a1) qui conclut l’exposition.</p> <p>L’intermède qui suit éclaire cette lugubre atmosphère par un <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 2e mvt (Marcia funebre. Adagio assai) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3278">dialogue serein</a> des <a class="dfn" href="#?w=450" rel="06">bois</a><span id="06" class="definition" href="#">hautbois, flûte et basson</span>. Après un tutti vigoureux, une ample mélodie jouée aux cordes confirme ce caractère apaisé.</p> <p>Le retour du thème de la marche funèbre sert d’introduction au <a class="dfn" href="#?w=450" rel="07">fugato</a><span id="07" class="definition" href="#">Passage musical utilisant de manière moins rigoureuse les techniques d’écriture de la fugue : les différentes voix jouent successivement le thème, en imitation, un peu à l’image du canon où les mélodies sont jouées décalées.</span> central. Celui-ci est un <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 2e mvt (Marcia funebre. Adagio assai) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3279">commentaire musical</a> des deux thèmes de l’exposition et réinstalle la noirceur initiale.</p> <p>La réexposition de A, avec la reprise de ses deux thèmes, confirme l’issue tragique de ce mouvement dont ne survivent finalement que des lambeaux de thèmes dans la <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 2e mvt (Marcia funebre. Adagio assai) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3280">coda.</a></p>
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<p>Le troisième mouvement apporte un moment de détente nécessaire. Comme tout scherzo, il se décline en trois parties : scherzo – trio – scherzo, suivies d’une coda finale.</p> <p>C’est presque par surprise que surgit au hautbois le thème vif et volubile du <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 3e mvt (Scherzo- allegro vivace)- Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3281">premier scherzo</a>, après un murmure pianissimo des cordes. Ce thème génère tout le mouvement grâce à un travail de répétition et de <a class="dfn" href="#?w=450" rel="08">fragmentation</a><span id="08" class="definition" href="#">Par exemple, seule la tête du thème est entendue à la fin de cette partie.</span>. Différent mais non moins joyeux, le <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 3e mvt (Scherzo-allegro vivace) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3282">trio</a> fait entendre un thème évoquant la forêt ou la chasse par l’<a class="dfn" href="#?w=450" rel="09">emploi des cors</a><span id="09" class="definition" href="#">Le contraste entre les thèmes du hautbois et des cors permet de bien distinguer les différentes sections du mouvement.</span>, suivi de la reprise presque à l’identique du scherzo initial.</p>
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<p>Le finale déroule une série de variations autour de deux matériaux principaux : une ligne de basse et un thème dansant.</p> <p>C’est tout d’abord une véhémente cascade de notes aux cordes qui introduit le <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 4e mvt (Allegro molto) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3283">mouvement</a>. Après cela, le travail de variation peut commencer !</p> <p>Les cordes énoncent en <a class="dfn" href="#?w=450" rel="10">pizzicatos</a><span id="10" class="definition" href="#">Les instrumentistes pincent les cordes avec un doigt au lieu de les frotter avec leur archet.</span> une simple phrase de quelques notes : ce sont les fondations du finale. Le compositeur varie ce thème à plusieurs reprises en changeant les instruments ou en modifiant les techniques de jeu (à l’archet au lieu des pizzicatos) ou encore le rythme. Il l’agrémente ensuite d’un <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 4e mvt (Allegro molto) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3284">thème dansant</a> joué d’abord par le hautbois, puis par les cordes. Le <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 4e mvt (Allegro molto) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3285">cycle de variations</a> se poursuit ainsi autour de ces deux thèmes.</p> <p>Au rythme très enlevé de cette première partie, succède un <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 4e mvt (Allegro molto) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3286">moment plus calme</a>. Si le caractère est très différent, nous retrouvons néanmoins le thème dansant. Il est alors métamorphosé par le tempo plus lent et revêt un caractère majestueux.</p> <p>La <a class="popVideoExtrait" title="Beethoven - Symphonie n° 3 en mi bémol majeur op. 55 « Héroïque », 4e mvt (Allegro molto) - Bernard Haitink, direction ; Chamber Orchestra of Europe" data-poster="exemples/video/generique-video.png" data-content="exemples/video/EX3287">coda</a>, très rapide, est un tutti étourdissant où les cuivres et les timbales jouent un rôle important, annonçant que la mort du héros a été surmontée et transfigurée.</p>
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<table style="width: 100%;" border="0"> <tbody> <tr> <td> </td> <td class="bckg-bleu" colspan="2"><b>Caractéristique principale</b></td> <td class="bckg-bleu"><b>Instrumentation remarquable</b></td> </tr> <tr> <td>1<sup>er</sup> mouvement</td> <td>Solennel</td> <td>Lyrique</td> <td>Violoncelles chantants</td> </tr> <tr> <td>2<sup>e</sup> mouvement</td> <td style="text-align: center;" colspan="2">Tragique</td> <td style="text-align: left;">Hautbois plaintif et contrebasses inquiétantes</td> </tr> <tr> <td>3<sup>e</sup> mouvement</td> <td>Joyeux</td> <td>Forestier</td> <td>Cors évocateurs</td> </tr> <tr> <td>4<sup>e</sup> mouvement</td> <td style="text-align: center;" colspan="2">Majestueux</td> <td>Pizzicatos des cordes</td> </tr> </tbody> </table>
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<div class="container conseil-bloc"> <div class="elementIntro"> <p><strong>Des pistes pédagogiques autour de ce contenu sont disponibles sur le portail <img class="logoEdutheque-insert-texte" title="Éduthèque" alt="Éduthèque" src="https://drop.philharmoniedeparis.fr/homepage/edutheque/logo-edutheque.png" /> de la Philharmonie de Paris.</strong></p> <a class="btn btn-default ext-link" href="https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/0729171-symphonie-n-3-eroica-de-ludwig-van-beethoven.aspx#frame-10203" target="_blank">Consulter</a> <p class="detail">En cliquant sur Consulter, vous accédez à un site à destination des élèves et des enseignants de l'Éducation Nationale.</p> </div> </div>
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<h3 class="line">Pistes pédagogiques</h3> <ul> <li><b>Premier mouvement</b><br /> S’exercer à reconnaître les thèmes dans l’exposition puis la réexposition et chercher à identifier quels instruments les jouent.</li> <li><b>Deuxième mouvement</b> <br />Apprendre à caractériser un thème : chercher à décrire la puissance expressive du thème funèbre par son rythme, son tempo, ses figures d’accompagnement.</li> <li><b>Troisième mouvement</b><br />Apprécier l’alternance des climats dans une symphonie. On retiendra la capacité de ce mouvement à divertir l’auditeur. Comment ? Par une durée plus courte du mouvement et de nombreux effets de surprises (nuances et combinaisons instrumentales contrastées, caractère joyeux jamais assombri, tempo très vif).</li> <li><b>Quatrième mouvement</b> <br />Repérer le thème dansant que l’on n’entend qu’au bout de deux minutes, puis le reconnaître quand il réapparaît plus lentement.</li> </ul>
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<p>Auteure : Elsa Siffert</p>
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<p><a id="printPdf" class="btn btn-default" title="Fichier au format PDF (nouvel onglet)" onclick="printPdf()" href="#"><img alt="Imprimer" src="https://philharmoniedeparis.fr/profiles/pdp/themes/pdp_theme/img/print.png" />Imprimer</a></p>
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Pages découverte autour de la Symphonie n° 3 de Beethoven
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<!-- CMS SHORT --> <div class="uniCMS-short"> <p class="cim-short-duree-type-doc typeDeDoc line"> Portrait </p> <h3 class="title template-title" title=" Portrait de Ludwig van Beethoven">Portrait de Ludwig van Beethoven</h3> <p class="template-resume"> Ludwig Van Beethoven (1770-1827), pianiste virtuose et compositeur de génie, marque le début de la musique romantique à travers ses œuvres originales, audacieuses et passionnées. </p> <p class="page-cms"> <a class="link-absoluteUri btn btn-default" href="https://pad.philharmoniedeparis.fr/0038954-biographie-ludwig-van-beethoven.aspx" title="Consulter" id="1247">Consulter</a> </p> </div> <style> .uniCMS-short .typeDeDoc{ display:none; } </style> <!-- /CMS SHORT -->
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Portrait de Ludwig van Beethoven
Ludwig Van Beethoven (1770-1827), pianiste virtuose et compositeur de génie, marque le début de la musique romantique à travers ses œuvres originales, audacieuses et passionnées.
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Outils éducatifs, compositeur, biographie, Ludwig Van Beethoven, Philharmonie de Paris, portrait de compositeur, canonical-pad
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) ,
Beethoven composant la Missa Solemnis, portrait à l’huile de Joseph Carl Stieler, 1819 ou 1820. Beethoven Haus Bonn,
Sur les traces de Mozart et Haydn Il n’y a pas de raison que Ludwig soit moins doué que Mozart au même âge pense son père. Ses progrès en piano sont impressionnants, et Johann van Beethoven se fait fort d’obtenir un congé à la cour de Bonn pour faire entendre son fils dans les grandes cours européennes, comme Leopold Mozart l’avait fait quinze ans auparavant. L’expérience est de courte durée car la patience et la psychologie ne sont pas ses plus grandes vertus. Ludwig van Beethoven enfant, portrait non-attribué (vers 1793). Kunsthistorisches Museum Johann a néanmoins la sagesse de confier l’éducation musicale de Ludwig à de bons formateurs. L’un d’eux Christian Gottlob Neefe (1748-1798) est son troisième professeur, après son père Johann et l’ancien organiste de la cour de Bonn. Il est aussi directeur musical d’une troupe de théâtre. Il propose à Ludwig de devenir son assistant alors qu’il a 11 ans, ce qui lui permet de se familiariser avec le répertoire d’opéra et de théâtre. Il écrit dans une notice : Ce jeune génie mérite d’être soutenu et de pouvoir voyager. Il deviendra certainement un second WA Mozart, s’il continue comme il a commencé.perçoit le talent étonnant de Ludwig, le conseille adroitement et l’encourage à publier sa première œuvre, ne négligeant pas au passage de lui transmettre sa vision du rôle de l’artisteL’artiste doit être capable de transformer la vie des gens. dans la société. Un peu plus tard, le jeune homme de 17 ans, devenu altiste à l’orchestre de la cour, obtient une bourse exceptionnelle réservée aux meilleurs éléments, lui permettant de se perfectionner dans une ville de son choix. Ce ne peut être que Vienne. Il s’apprête à rencontrer enfin le plus grand compositeur vivant : Haydn. Les premiers jours passés dans la capitale sont prometteurs, Ludwig rencontre même Mozart, mais la maladie de sa mère le rappelle au bout de quinze jours à Bonn, pour assister finalement à son décès. Les années qui suivent voient s’affirmer l’un des plus grands virtuosesLes grands virtuoses du clavier commencent à apparaître au XIXe siècle, au moment où les concerts publics se développent. Leur technique éblouissante permet d’attirer l’attention d’éventuels mécènes, justement au moment où les compositeurs sont de moins en moins attachés à un poste fixe. de son époque : Ludwig s’intègre avec facilité dans les milieux aisés et provoque l’émerveillement. Les salons de l’aristocratie ne se lassent pas de ce jeune homme qui improvise comme personne, prenant soin de truffer ses morceaux de formules injouables pour ne pas être copié par ses « ennemis mortels ».,
Haydn et Beethoven. Österreichische Nationalbibliothek La jeunesse de Ludwig est l’époque de la redécouverte de quelques grands auteurs : Shakespeare, Schiller… Par ailleurs, les événements de la Révolution française encouragent les idéaux que Ludwig est en train de se forger. Il prend goût à l’héroïsme, à la liberté, et admire bientôt l’action de ce Français qui se hisse au-dessus de tous : Bonaparte. Il lui paraît de plus en plus évident en lisant PlutarqueBiographe et moraliste grec né vers 46. Il est l’auteur des Vies parallèles des hommes illustres. que certains hommes sont appelés à un destin différent, qui les élève au-dessus de leurs contemporains. Cela tombe bien, car son entourage s’accorde à penser que Ludwig est un génie. Haydn a l’occasion de l’écouter lors de son passage à Bonn en allant vers Londres : il l’invite à aller travailler avec lui. À l’occasion de ce deuxième voyage à Vienne à 22 ans, ses amis de Bonn lui offrent un album regroupant les plus élogieux et touchants témoignages : il leur paraît évident que Ludwig est l’héritier de Haydn et Mozart.,
Devenir un héros Bonn, située sur la rive gauche du Rhin, est occupée par l’armée française deux ans après son départ : Beethoven ne peut donc y revenir et son congé devient un départ définitif. Seule VienneElle est le siège de la cour impériale, possédant son opéra et son orchestre. Elle abrite de nombreux orchestres privés appartenant à l’aristocratie, des associations de concerts, des éditeurs, des marchands de musique, des facteurs d’instruments. de toute façon peut permettre à son génie de se développer comme il convient. L’illustre professeur Haydn y contribue dans un premier temps. Leçon après leçon, Beethoven s’immerge dans le plus bel art classique, s’apprêtant à accomplir de cette manière la prophétie de ses amis de Bonn. La symphonie classique et l’écriture pour quatuor sont assimilées, ainsi que cette façon qu’a Haydn de pouvoir construire un développement de dix minutes à partir d’une simple cellule de quelques notes. Quelle n’est pas la surprise du maître Haydn, alors âgé de 60 ans, lorsqu’un an plus tard son élève de 26 ans refuse de l’accompagner dans son deuxième voyage triomphal à Londres ! Beethoven affirme ainsi son indépendance, comme il refuse par la suite d’ajouter « élève de Haydn » sur ses compositions : il est unique et ne saurait lier son destin à quiconque. Il continue toutefois à prendre des cours de composition avec Georg Altbrechtsberger (1736-1809), le remplaçant de Haydn, jusqu’au jour où il juge qu’aucun de ses contemporains désormais ne saurait lui apprendre quoi que ce soit. Ludwig van Beethoven, d’après le portrait de Frederic Theodore Lix, 1870. Gallica-BnF Son prodigieux talent de pianiste, l’extrême originalité de ses compositions et son caractère fougueux assurent à Beethoven des amitiés durables, tant masculines que féminines. Princes et princesses se l’arrachent, les salons ne brillent que par sa présence, si bien qu’il finit par tirer profit de la situation, en fin calculateur : un prince viennois désirant passer à la postérité se doit de lui passer commande, ou de le rétribuer largement pour la dédicace d’une œuvre. Le carnet d’adresse ainsi rempli, Beethoven fait jouer la concurrence et il n’est pas rare qu’une dédicace change de destinataire C’est très fréquent. Par exemple, le Concerto n° 4 op. 58 est à l’origine dédié à son ami Ignaz Gleichenstein, mais c’est finalement l’archiduc Rodolphe qui le reçoit, étant devenu un fort intéressant mécène entre temps. Gleichenstein est « dédommagé » avec la Sonate pour piano et violoncelle op. 69. au dernier moment au profit d’une personne plus fortunée, plus couronnée… ou plus séduisante. L’aboutissement de ces entreprises est imminent. Beethoven, très apprécié aussi en dehors de Vienne, fait mine de vouloir quitter la capitale pour offrir ses services à Jérôme BonaparteNouveau roi de Westphalie, royaume créé le 1er décembre 1807 au lendemain du Traité de Tilsit. , prenant soin d’organiser en 1808 un immense concert de ses œuvres afin de marquer les esprits. L’opération est payante : trois princes s’associent pour lui offrir à 39 ans une rente considérable lui permettant de composer sereinement jusqu’à la fin de ses jours. À condition toutefois qu’il reste à Vienne et que les Viennois aient la primeur de ses œuvres !,
L’isolement du créateur Prince au-dessus des princes, Beethoven affirme son indépendance à l’égard de ses mécènes lorsqu’il le juge nécessaire (à condition que d’autres prennent le relais). Par une nuit noire, il claque la porte du château du prince Lichnowsky dont l’aide matérielle lui avait été indispensable jusqu’alors, lui rappelant au passage son rôle insignifiant dans l’histoire par rapport à lui-même. La situation matérielle de Beethoven se fragilise quelques années plus tard : personne ne pouvait prévoir que certains parmi ses généreux donateurs feraient faillite en raison d’un contexte politique très défavorable. Ne se laissant pas abattre, il tâche de récupérer l’argent qui lui semble dû par l’entremise de ses amis. Beethoven en pied dans un paysage d’orage, lithographie de C. Schnveninger. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Un début de surditéBeethoven devient complètement sourd à l’âge de 50 ans. apparaît à l’âge de 26 ans, dû certainement à une paresse de l’oreille, comme on le pense à l’époque : une simple cure devrait y remédier. Pourtant, une telle affection paraît bien peu compatible avec l’avenir d’un musicien qui veut être le plus grand de tous. Le caractère irascible de Beethoven en est affecté, mais curieusement tempéré à certains moments par de grands élans d’affection. Le célèbre « Testament d’Heiligenstadt » écrit lors d’un de ces moments où Beethoven pense mettre fin à ses jours, montre le personnage sous un jour touchant et troublant. Dès lors, les cures thermales n’opérant aucun miracle, Beethoven s’isole, ayant recours bientôt à de curieux cornets acoustiques et à des carnets de conversation. Il doit trouver en lui-même suffisamment de force pour résister à son sort.,
Portrait de Ludwig van Beethoven, eau-forte de Carel-L. Dake. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Dans ces conditions, le pianiste virtuose doit céder définitivement la place au créateur. À l’image des grands hommes de l’Antiquité, Beethoven doit accomplir en musique ce qui n’existe pas encore : il lui faut prendre le destin à la gorgepropos tenus à 31 ans à son ami de longue date Wegeler, comme le héros CoriolanL'Ouverture de Coriolan, composée à 37 ans pour introduire le drame de Heinrich von Collin Coriolanus, marque le début de sa période « héroïque ». Beethoven y transpose le drame dans le domaine instrumental : le héros Coriolan doit surmonter sa souffrance et affronter un sort dépassant l’échelle humaine. à propos duquel il compose une ouverture. Il estime que sa musique peut aider l’hommeL’oratorio Le Christ au mont des Oliviers écrit à 32 ans est l’histoire d’un homme d’exception qui est prêt à donner sa vie pour sauver les hommes, à l’image de Beethoven. De même, Florestan, le héros de l’opéra Fidelio, seul dans son cachot et luttant contre l’arbitraire, est encore une représentation de Beethoven., de même que les héros d’autrefois mettaient leur vie en jeu pour sauver leur peuple. Très tôt, ses œuvres sont réputées injouables et inchantables ; pour se défendre des critiques, il en vient à affirmer la valeur essentielle de la difficulté en art. Les innovations de son écriture pianistique amènent les facteurs à améliorer dans l’urgence leurs instruments, donnant naissance à un piano plus puissant appelé hammerklavier. Il est bien heureux que ses œuvres symphoniques plaisent à un large public, mais cette faveur ne saurait durer : sa pensée créatrice est à l’opposé des frivoles attentes viennoises. Ses trois Quatuors op. 59 dédiés au prince Andrei Razumovsky, écrits à 36 ans, lui attirent des rires de ses proches amis : l’idée naît que Beethoven se moquerait du monde !,
Les dernières années sont difficiles : Beethoven est fréquemment malade et incapable de se lever, il laisse des forces précieuses dans un procès de près de cinq ans visant à obtenir la garde de son neveu. Cette victoire obtenue, Karl s’avère peu docile malgré le système d’espionnage mis en place par son oncle : il préfère s’inscrire dans une école de commerce ou être militaire plutôt que de devenir génial ! Beethoven sur son lit de mort, lithographie de Joseph Danhauser d’après son propre dessin, 1827. Beethoven-Haus, Bonn Le choc est rude. Beethoven a vraisemblablement perdu une partie de la perception des réalités lorsqu’il compose ses dernières œuvres, époustouflantes et géantes. C’est le temps de l’immense Symphonie n° 9, dans laquelle les chanteurs se joignent aux musiciens, de la grandiose Missa Solemnis, des incontournables Variations Diabelli. Il tâche de composer un morceau de substitution à sa monumentale Grande fugue chez son frère, alors que Karl vient de rater son suicide : c’est sa dernière œuvre. Il repart seul pour Vienne dans des conditions physiques délabrées, pensant qu’il se rétablira comme chaque fois, et que vingt ans ne suffiront pas à accomplir son œuvre véritableIl a plusieurs projets en tête : une dixième symphonie, des opéras, deux oratorios, une ouverture sur le nom de Bach, un requiem…, n’ayant écrit jusque là que « quelques notes ». Il décède quatre mois plus tard, au milieu des coups de tonnerre du premier orage de printemps. Près de la moitié des habitants de Vienne assistent à ses funérailles. Son corbillard princiertiré par quatre chevaux, comme un prince précède un cortège de deux cents fiacres. Parmi les porte-flambeaux se trouve un jeune compositeur de 30 ans, le seul dont Beethoven aurait accepté d’apprendre encore : Franz Schubert.,
Les funérailles de Beethoven à Vienne le 29 mars 1827, par F. Stober. D.R.,
L’essentiel Le père de Beethoven essaie d’imiter Léopold Mozart en commençant à parcourir les grandes villes européennes pour faire entendre son fils : le projet échoue. Les lectures et l’entourage de Beethoven lui font réaliser assez tôt qu’il est un génie. Il part à Vienne étudier avec le plus célèbre compositeur vivant : Haydn. Il devient le plus grand pianiste virtuose de Vienne (contrairement à Schubert, obligé de simplifier les traits difficiles pour les jouer) : les salons se l’arrachent. Très habilement, il joue de son immense talent de pianiste et de compositeur pour que les mécènes s’attachent à lui et lui permettent de vivre. Il joue néanmoins de malchance car Vienne traverse une crise financière importante. Il ressent les premiers signes de la surdité à 26 ans, et devient complètement sourd à 50 ans. Le Testament d’Heiligenstadt nous en livre une image très touchante. Il doit communiquer à l’aide de carnets de conversation. Il agit comme s’il était un héros de l’Antiquité et puise dans cette attitude la force de résister à son mal. Les interprètes de son époque se plaignent en raison de son écriture extrêmement difficile. Beethoven hérite de la garde de son neveu à 45 ans, ce qui provoque de nombreux troubles psychiques. Ses dernières œuvres sont immenses. La moitié des Viennois se déplace pour assister à son enterrement, aussi fastueux que celui d’un prince. ,
Des pistes pédagogiques autour de ce contenu sont disponibles sur le portail de la Philharmonie de Paris. Consulter En cliquant sur Consulter, vous accédez à un site à destination des élèves et des enseignants de l'Éducation Nationale. ,
Pistes pédagogiques Arts plastiques – Le romantisme, la métaphore de la nuit Beethoven a vécu à l’aube du romantisme. En 1801, il compose la Sonate n° 14 sous-titrée « Clair de lune ». Cette qualification, qui n’est pas de lui, reflète l’attrait des artistes de l’époque pour la nuit et, par extension, pour la condition de l’homme, sa destinée... Observer le tableau peint par Caspar David Friedrich en 1824 Homme et femme contemplant la Lune. Quel parallèle peut-on faire avec la Sonate « Clair de lune » ? En quoi ces deux œuvres se rejoignent-elles ? Écouter le premier mouvement, calme, serein, et le dernier mouvement , agité, tumultueux. Technologie – Le métronome Johann Nepomuk Mälzel, un ami de Ludwig van Beethoven, invente l’ancêtre du métronome, un appareil qui bat la mesure plus ou moins rapidement en fonction de l’endroit où l’on place le curseur sur un balancier. Placé sur le chiffre 60, il marque les secondes. À 120, il bat deux fois par seconde. Aujourd’hui, on utilise des métronomes électroniques. À l’aide de circuits imprimés, on fabriquera un métronome. Science physique – Le son Devenu sourd progressivement, Ludwig van Beethoven ne perçoit plus la musique que grâce aux vibrations. À chaque note correspond une hauteur qui est définie par le nombre de battements par seconde. Le la médian est fixé à 440 Hz (Hertz) depuis 1939. Une expérience amusante : prenons une corde, tendons-la entre deux points et faisons-la vibrer. Puis refaisons-la vibrer tout en la pinçant au centre, que se passe-t-il ? Elle produit la même note mais à l’octave supérieure, c’est à dire plus aiguë. On peut faire la même expérience sur différents instruments, par exemple avec une guitare ou un violon (ou tout autre instrument à cordes frottées). Lettres modernes – Le héros romantiqueLe soliste d’un concerto se débat, doit briller seul face à l’orchestre, tel un héros seul face au monde. En littérature, le héros est par exemple incarné par Hernani de Victor Hugo (1830). On pourra étudier un passage significatif de la pièce afin d’établir un parallèle avec le genre du concerto. ,
Auteurs : Jean-Marie Lamour et Sylvia Avrand-Margot ,
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Goubault Floriane
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) ,
Beethoven composant la Missa Solemnis, portrait à l’huile de Joseph Carl Stieler, 1819 ou 1820. Beethoven Haus Bonn,
Sur les traces de Mozart et Haydn Il n’y a pas de raison que Ludwig soit moins doué que Mozart au même âge pense son père. Ses progrès en piano sont impressionnants, et Johann van Beethoven se fait fort d’obtenir un congé à la cour de Bonn pour faire entendre son fils dans les grandes cours européennes, comme Leopold Mozart l’avait fait quinze ans auparavant. L’expérience est de courte durée car la patience et la psychologie ne sont pas ses plus grandes vertus. Ludwig van Beethoven enfant, portrait non-attribué (vers 1793). Kunsthistorisches Museum Johann a néanmoins la sagesse de confier l’éducation musicale de Ludwig à de bons formateurs. L’un d’eux Christian Gottlob Neefe (1748-1798) est son troisième professeur, après son père Johann et l’ancien organiste de la cour de Bonn. Il est aussi directeur musical d’une troupe de théâtre. Il propose à Ludwig de devenir son assistant alors qu’il a 11 ans, ce qui lui permet de se familiariser avec le répertoire d’opéra et de théâtre. Il écrit dans une notice : Ce jeune génie mérite d’être soutenu et de pouvoir voyager. Il deviendra certainement un second WA Mozart, s’il continue comme il a commencé.perçoit le talent étonnant de Ludwig, le conseille adroitement et l’encourage à publier sa première œuvre, ne négligeant pas au passage de lui transmettre sa vision du rôle de l’artisteL’artiste doit être capable de transformer la vie des gens. dans la société. Un peu plus tard, le jeune homme de 17 ans, devenu altiste à l’orchestre de la cour, obtient une bourse exceptionnelle réservée aux meilleurs éléments, lui permettant de se perfectionner dans une ville de son choix. Ce ne peut être que Vienne. Il s’apprête à rencontrer enfin le plus grand compositeur vivant : Haydn. Les premiers jours passés dans la capitale sont prometteurs, Ludwig rencontre même Mozart, mais la maladie de sa mère le rappelle au bout de quinze jours à Bonn, pour assister finalement à son décès. Les années qui suivent voient s’affirmer l’un des plus grands virtuosesLes grands virtuoses du clavier commencent à apparaître au XIXe siècle, au moment où les concerts publics se développent. Leur technique éblouissante permet d’attirer l’attention d’éventuels mécènes, justement au moment où les compositeurs sont de moins en moins attachés à un poste fixe. de son époque : Ludwig s’intègre avec facilité dans les milieux aisés et provoque l’émerveillement. Les salons de l’aristocratie ne se lassent pas de ce jeune homme qui improvise comme personne, prenant soin de truffer ses morceaux de formules injouables pour ne pas être copié par ses « ennemis mortels ».,
Haydn et Beethoven. Österreichische Nationalbibliothek La jeunesse de Ludwig est l’époque de la redécouverte de quelques grands auteurs : Shakespeare, Schiller… Par ailleurs, les événements de la Révolution française encouragent les idéaux que Ludwig est en train de se forger. Il prend goût à l’héroïsme, à la liberté, et admire bientôt l’action de ce Français qui se hisse au-dessus de tous : Bonaparte. Il lui paraît de plus en plus évident en lisant PlutarqueBiographe et moraliste grec né vers 46. Il est l’auteur des Vies parallèles des hommes illustres. que certains hommes sont appelés à un destin différent, qui les élève au-dessus de leurs contemporains. Cela tombe bien, car son entourage s’accorde à penser que Ludwig est un génie. Haydn a l’occasion de l’écouter lors de son passage à Bonn en allant vers Londres : il l’invite à aller travailler avec lui. À l’occasion de ce deuxième voyage à Vienne à 22 ans, ses amis de Bonn lui offrent un album regroupant les plus élogieux et touchants témoignages : il leur paraît évident que Ludwig est l’héritier de Haydn et Mozart.,
Devenir un héros Bonn, située sur la rive gauche du Rhin, est occupée par l’armée française deux ans après son départ : Beethoven ne peut donc y revenir et son congé devient un départ définitif. Seule VienneElle est le siège de la cour impériale, possédant son opéra et son orchestre. Elle abrite de nombreux orchestres privés appartenant à l’aristocratie, des associations de concerts, des éditeurs, des marchands de musique, des facteurs d’instruments. de toute façon peut permettre à son génie de se développer comme il convient. L’illustre professeur Haydn y contribue dans un premier temps. Leçon après leçon, Beethoven s’immerge dans le plus bel art classique, s’apprêtant à accomplir de cette manière la prophétie de ses amis de Bonn. La symphonie classique et l’écriture pour quatuor sont assimilées, ainsi que cette façon qu’a Haydn de pouvoir construire un développement de dix minutes à partir d’une simple cellule de quelques notes. Quelle n’est pas la surprise du maître Haydn, alors âgé de 60 ans, lorsqu’un an plus tard son élève de 26 ans refuse de l’accompagner dans son deuxième voyage triomphal à Londres ! Beethoven affirme ainsi son indépendance, comme il refuse par la suite d’ajouter « élève de Haydn » sur ses compositions : il est unique et ne saurait lier son destin à quiconque. Il continue toutefois à prendre des cours de composition avec Georg Altbrechtsberger (1736-1809), le remplaçant de Haydn, jusqu’au jour où il juge qu’aucun de ses contemporains désormais ne saurait lui apprendre quoi que ce soit. Ludwig van Beethoven, d’après le portrait de Frederic Theodore Lix, 1870. Gallica-BnF Son prodigieux talent de pianiste, l’extrême originalité de ses compositions et son caractère fougueux assurent à Beethoven des amitiés durables, tant masculines que féminines. Princes et princesses se l’arrachent, les salons ne brillent que par sa présence, si bien qu’il finit par tirer profit de la situation, en fin calculateur : un prince viennois désirant passer à la postérité se doit de lui passer commande, ou de le rétribuer largement pour la dédicace d’une œuvre. Le carnet d’adresse ainsi rempli, Beethoven fait jouer la concurrence et il n’est pas rare qu’une dédicace change de destinataire C’est très fréquent. Par exemple, le Concerto n° 4 op. 58 est à l’origine dédié à son ami Ignaz Gleichenstein, mais c’est finalement l’archiduc Rodolphe qui le reçoit, étant devenu un fort intéressant mécène entre temps. Gleichenstein est « dédommagé » avec la Sonate pour piano et violoncelle op. 69. au dernier moment au profit d’une personne plus fortunée, plus couronnée… ou plus séduisante. L’aboutissement de ces entreprises est imminent. Beethoven, très apprécié aussi en dehors de Vienne, fait mine de vouloir quitter la capitale pour offrir ses services à Jérôme BonaparteNouveau roi de Westphalie, royaume créé le 1er décembre 1807 au lendemain du Traité de Tilsit. , prenant soin d’organiser en 1808 un immense concert de ses œuvres afin de marquer les esprits. L’opération est payante : trois princes s’associent pour lui offrir à 39 ans une rente considérable lui permettant de composer sereinement jusqu’à la fin de ses jours. À condition toutefois qu’il reste à Vienne et que les Viennois aient la primeur de ses œuvres !,
L’isolement du créateur Prince au-dessus des princes, Beethoven affirme son indépendance à l’égard de ses mécènes lorsqu’il le juge nécessaire (à condition que d’autres prennent le relais). Par une nuit noire, il claque la porte du château du prince Lichnowsky dont l’aide matérielle lui avait été indispensable jusqu’alors, lui rappelant au passage son rôle insignifiant dans l’histoire par rapport à lui-même. La situation matérielle de Beethoven se fragilise quelques années plus tard : personne ne pouvait prévoir que certains parmi ses généreux donateurs feraient faillite en raison d’un contexte politique très défavorable. Ne se laissant pas abattre, il tâche de récupérer l’argent qui lui semble dû par l’entremise de ses amis. Beethoven en pied dans un paysage d’orage, lithographie de C. Schnveninger. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Un début de surditéBeethoven devient complètement sourd à l’âge de 50 ans. apparaît à l’âge de 26 ans, dû certainement à une paresse de l’oreille, comme on le pense à l’époque : une simple cure devrait y remédier. Pourtant, une telle affection paraît bien peu compatible avec l’avenir d’un musicien qui veut être le plus grand de tous. Le caractère irascible de Beethoven en est affecté, mais curieusement tempéré à certains moments par de grands élans d’affection. Le célèbre « Testament d’Heiligenstadt » écrit lors d’un de ces moments où Beethoven pense mettre fin à ses jours, montre le personnage sous un jour touchant et troublant. Dès lors, les cures thermales n’opérant aucun miracle, Beethoven s’isole, ayant recours bientôt à de curieux cornets acoustiques et à des carnets de conversation. Il doit trouver en lui-même suffisamment de force pour résister à son sort.,
Portrait de Ludwig van Beethoven, eau-forte de Carel-L. Dake. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Dans ces conditions, le pianiste virtuose doit céder définitivement la place au créateur. À l’image des grands hommes de l’Antiquité, Beethoven doit accomplir en musique ce qui n’existe pas encore : il lui faut prendre le destin à la gorgepropos tenus à 31 ans à son ami de longue date Wegeler, comme le héros CoriolanL'Ouverture de Coriolan, composée à 37 ans pour introduire le drame de Heinrich von Collin Coriolanus, marque le début de sa période « héroïque ». Beethoven y transpose le drame dans le domaine instrumental : le héros Coriolan doit surmonter sa souffrance et affronter un sort dépassant l’échelle humaine. à propos duquel il compose une ouverture. Il estime que sa musique peut aider l’hommeL’oratorio Le Christ au mont des Oliviers écrit à 32 ans est l’histoire d’un homme d’exception qui est prêt à donner sa vie pour sauver les hommes, à l’image de Beethoven. De même, Florestan, le héros de l’opéra Fidelio, seul dans son cachot et luttant contre l’arbitraire, est encore une représentation de Beethoven., de même que les héros d’autrefois mettaient leur vie en jeu pour sauver leur peuple. Très tôt, ses œuvres sont réputées injouables et inchantables ; pour se défendre des critiques, il en vient à affirmer la valeur essentielle de la difficulté en art. Les innovations de son écriture pianistique amènent les facteurs à améliorer dans l’urgence leurs instruments, donnant naissance à un piano plus puissant appelé hammerklavier. Il est bien heureux que ses œuvres symphoniques plaisent à un large public, mais cette faveur ne saurait durer : sa pensée créatrice est à l’opposé des frivoles attentes viennoises. Ses trois Quatuors op. 59 dédiés au prince Andrei Razumovsky, écrits à 36 ans, lui attirent des rires de ses proches amis : l’idée naît que Beethoven se moquerait du monde !,
Les dernières années sont difficiles : Beethoven est fréquemment malade et incapable de se lever, il laisse des forces précieuses dans un procès de près de cinq ans visant à obtenir la garde de son neveu. Cette victoire obtenue, Karl s’avère peu docile malgré le système d’espionnage mis en place par son oncle : il préfère s’inscrire dans une école de commerce ou être militaire plutôt que de devenir génial ! Beethoven sur son lit de mort, lithographie de Joseph Danhauser d’après son propre dessin, 1827. Beethoven-Haus, Bonn Le choc est rude. Beethoven a vraisemblablement perdu une partie de la perception des réalités lorsqu’il compose ses dernières œuvres, époustouflantes et géantes. C’est le temps de l’immense Symphonie n° 9, dans laquelle les chanteurs se joignent aux musiciens, de la grandiose Missa Solemnis, des incontournables Variations Diabelli. Il tâche de composer un morceau de substitution à sa monumentale Grande fugue chez son frère, alors que Karl vient de rater son suicide : c’est sa dernière œuvre. Il repart seul pour Vienne dans des conditions physiques délabrées, pensant qu’il se rétablira comme chaque fois, et que vingt ans ne suffiront pas à accomplir son œuvre véritableIl a plusieurs projets en tête : une dixième symphonie, des opéras, deux oratorios, une ouverture sur le nom de Bach, un requiem…, n’ayant écrit jusque là que « quelques notes ». Il décède quatre mois plus tard, au milieu des coups de tonnerre du premier orage de printemps. Près de la moitié des habitants de Vienne assistent à ses funérailles. Son corbillard princiertiré par quatre chevaux, comme un prince précède un cortège de deux cents fiacres. Parmi les porte-flambeaux se trouve un jeune compositeur de 30 ans, le seul dont Beethoven aurait accepté d’apprendre encore : Franz Schubert.,
Les funérailles de Beethoven à Vienne le 29 mars 1827, par F. Stober. D.R.,
L’essentiel Le père de Beethoven essaie d’imiter Léopold Mozart en commençant à parcourir les grandes villes européennes pour faire entendre son fils : le projet échoue. Les lectures et l’entourage de Beethoven lui font réaliser assez tôt qu’il est un génie. Il part à Vienne étudier avec le plus célèbre compositeur vivant : Haydn. Il devient le plus grand pianiste virtuose de Vienne (contrairement à Schubert, obligé de simplifier les traits difficiles pour les jouer) : les salons se l’arrachent. Très habilement, il joue de son immense talent de pianiste et de compositeur pour que les mécènes s’attachent à lui et lui permettent de vivre. Il joue néanmoins de malchance car Vienne traverse une crise financière importante. Il ressent les premiers signes de la surdité à 26 ans, et devient complètement sourd à 50 ans. Le Testament d’Heiligenstadt nous en livre une image très touchante. Il doit communiquer à l’aide de carnets de conversation. Il agit comme s’il était un héros de l’Antiquité et puise dans cette attitude la force de résister à son mal. Les interprètes de son époque se plaignent en raison de son écriture extrêmement difficile. Beethoven hérite de la garde de son neveu à 45 ans, ce qui provoque de nombreux troubles psychiques. Ses dernières œuvres sont immenses. La moitié des Viennois se déplace pour assister à son enterrement, aussi fastueux que celui d’un prince. ,
Des pistes pédagogiques autour de ce contenu sont disponibles sur le portail de la Philharmonie de Paris. Consulter En cliquant sur Consulter, vous accédez à un site à destination des élèves et des enseignants de l'Éducation Nationale. ,
Pistes pédagogiques Arts plastiques – Le romantisme, la métaphore de la nuit Beethoven a vécu à l’aube du romantisme. En 1801, il compose la Sonate n° 14 sous-titrée « Clair de lune ». Cette qualification, qui n’est pas de lui, reflète l’attrait des artistes de l’époque pour la nuit et, par extension, pour la condition de l’homme, sa destinée... Observer le tableau peint par Caspar David Friedrich en 1824 Homme et femme contemplant la Lune. Quel parallèle peut-on faire avec la Sonate « Clair de lune » ? En quoi ces deux œuvres se rejoignent-elles ? Écouter le premier mouvement, calme, serein, et le dernier mouvement , agité, tumultueux. Technologie – Le métronome Johann Nepomuk Mälzel, un ami de Ludwig van Beethoven, invente l’ancêtre du métronome, un appareil qui bat la mesure plus ou moins rapidement en fonction de l’endroit où l’on place le curseur sur un balancier. Placé sur le chiffre 60, il marque les secondes. À 120, il bat deux fois par seconde. Aujourd’hui, on utilise des métronomes électroniques. À l’aide de circuits imprimés, on fabriquera un métronome. Science physique – Le son Devenu sourd progressivement, Ludwig van Beethoven ne perçoit plus la musique que grâce aux vibrations. À chaque note correspond une hauteur qui est définie par le nombre de battements par seconde. Le la médian est fixé à 440 Hz (Hertz) depuis 1939. Une expérience amusante : prenons une corde, tendons-la entre deux points et faisons-la vibrer. Puis refaisons-la vibrer tout en la pinçant au centre, que se passe-t-il ? Elle produit la même note mais à l’octave supérieure, c’est à dire plus aiguë. On peut faire la même expérience sur différents instruments, par exemple avec une guitare ou un violon (ou tout autre instrument à cordes frottées). Lettres modernes – Le héros romantiqueLe soliste d’un concerto se débat, doit briller seul face à l’orchestre, tel un héros seul face au monde. En littérature, le héros est par exemple incarné par Hernani de Victor Hugo (1830). On pourra étudier un passage significatif de la pièce afin d’établir un parallèle avec le genre du concerto. ,
Auteurs : Jean-Marie Lamour et Sylvia Avrand-Margot ,
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Ludwig van Beethoven (1770-1827) ,
Beethoven composant la Missa Solemnis, portrait à l’huile de Joseph Carl Stieler, 1819 ou 1820. Beethoven Haus Bonn,
Sur les traces de Mozart et Haydn Il n’y a pas de raison que Ludwig soit moins doué que Mozart au même âge pense son père. Ses progrès en piano sont impressionnants, et Johann van Beethoven se fait fort d’obtenir un congé à la cour de Bonn pour faire entendre son fils dans les grandes cours européennes, comme Leopold Mozart l’avait fait quinze ans auparavant. L’expérience est de courte durée car la patience et la psychologie ne sont pas ses plus grandes vertus. Ludwig van Beethoven enfant, portrait non-attribué (vers 1793). Kunsthistorisches Museum Johann a néanmoins la sagesse de confier l’éducation musicale de Ludwig à de bons formateurs. L’un d’eux Christian Gottlob Neefe (1748-1798) est son troisième professeur, après son père Johann et l’ancien organiste de la cour de Bonn. Il est aussi directeur musical d’une troupe de théâtre. Il propose à Ludwig de devenir son assistant alors qu’il a 11 ans, ce qui lui permet de se familiariser avec le répertoire d’opéra et de théâtre. Il écrit dans une notice : Ce jeune génie mérite d’être soutenu et de pouvoir voyager. Il deviendra certainement un second WA Mozart, s’il continue comme il a commencé.perçoit le talent étonnant de Ludwig, le conseille adroitement et l’encourage à publier sa première œuvre, ne négligeant pas au passage de lui transmettre sa vision du rôle de l’artisteL’artiste doit être capable de transformer la vie des gens. dans la société. Un peu plus tard, le jeune homme de 17 ans, devenu altiste à l’orchestre de la cour, obtient une bourse exceptionnelle réservée aux meilleurs éléments, lui permettant de se perfectionner dans une ville de son choix. Ce ne peut être que Vienne. Il s’apprête à rencontrer enfin le plus grand compositeur vivant : Haydn. Les premiers jours passés dans la capitale sont prometteurs, Ludwig rencontre même Mozart, mais la maladie de sa mère le rappelle au bout de quinze jours à Bonn, pour assister finalement à son décès. Les années qui suivent voient s’affirmer l’un des plus grands virtuosesLes grands virtuoses du clavier commencent à apparaître au XIXe siècle, au moment où les concerts publics se développent. Leur technique éblouissante permet d’attirer l’attention d’éventuels mécènes, justement au moment où les compositeurs sont de moins en moins attachés à un poste fixe. de son époque : Ludwig s’intègre avec facilité dans les milieux aisés et provoque l’émerveillement. Les salons de l’aristocratie ne se lassent pas de ce jeune homme qui improvise comme personne, prenant soin de truffer ses morceaux de formules injouables pour ne pas être copié par ses « ennemis mortels ».,
Haydn et Beethoven. Österreichische Nationalbibliothek La jeunesse de Ludwig est l’époque de la redécouverte de quelques grands auteurs : Shakespeare, Schiller… Par ailleurs, les événements de la Révolution française encouragent les idéaux que Ludwig est en train de se forger. Il prend goût à l’héroïsme, à la liberté, et admire bientôt l’action de ce Français qui se hisse au-dessus de tous : Bonaparte. Il lui paraît de plus en plus évident en lisant PlutarqueBiographe et moraliste grec né vers 46. Il est l’auteur des Vies parallèles des hommes illustres. que certains hommes sont appelés à un destin différent, qui les élève au-dessus de leurs contemporains. Cela tombe bien, car son entourage s’accorde à penser que Ludwig est un génie. Haydn a l’occasion de l’écouter lors de son passage à Bonn en allant vers Londres : il l’invite à aller travailler avec lui. À l’occasion de ce deuxième voyage à Vienne à 22 ans, ses amis de Bonn lui offrent un album regroupant les plus élogieux et touchants témoignages : il leur paraît évident que Ludwig est l’héritier de Haydn et Mozart.,
Devenir un héros Bonn, située sur la rive gauche du Rhin, est occupée par l’armée française deux ans après son départ : Beethoven ne peut donc y revenir et son congé devient un départ définitif. Seule VienneElle est le siège de la cour impériale, possédant son opéra et son orchestre. Elle abrite de nombreux orchestres privés appartenant à l’aristocratie, des associations de concerts, des éditeurs, des marchands de musique, des facteurs d’instruments. de toute façon peut permettre à son génie de se développer comme il convient. L’illustre professeur Haydn y contribue dans un premier temps. Leçon après leçon, Beethoven s’immerge dans le plus bel art classique, s’apprêtant à accomplir de cette manière la prophétie de ses amis de Bonn. La symphonie classique et l’écriture pour quatuor sont assimilées, ainsi que cette façon qu’a Haydn de pouvoir construire un développement de dix minutes à partir d’une simple cellule de quelques notes. Quelle n’est pas la surprise du maître Haydn, alors âgé de 60 ans, lorsqu’un an plus tard son élève de 26 ans refuse de l’accompagner dans son deuxième voyage triomphal à Londres ! Beethoven affirme ainsi son indépendance, comme il refuse par la suite d’ajouter « élève de Haydn » sur ses compositions : il est unique et ne saurait lier son destin à quiconque. Il continue toutefois à prendre des cours de composition avec Georg Altbrechtsberger (1736-1809), le remplaçant de Haydn, jusqu’au jour où il juge qu’aucun de ses contemporains désormais ne saurait lui apprendre quoi que ce soit. Ludwig van Beethoven, d’après le portrait de Frederic Theodore Lix, 1870. Gallica-BnF Son prodigieux talent de pianiste, l’extrême originalité de ses compositions et son caractère fougueux assurent à Beethoven des amitiés durables, tant masculines que féminines. Princes et princesses se l’arrachent, les salons ne brillent que par sa présence, si bien qu’il finit par tirer profit de la situation, en fin calculateur : un prince viennois désirant passer à la postérité se doit de lui passer commande, ou de le rétribuer largement pour la dédicace d’une œuvre. Le carnet d’adresse ainsi rempli, Beethoven fait jouer la concurrence et il n’est pas rare qu’une dédicace change de destinataire C’est très fréquent. Par exemple, le Concerto n° 4 op. 58 est à l’origine dédié à son ami Ignaz Gleichenstein, mais c’est finalement l’archiduc Rodolphe qui le reçoit, étant devenu un fort intéressant mécène entre temps. Gleichenstein est « dédommagé » avec la Sonate pour piano et violoncelle op. 69. au dernier moment au profit d’une personne plus fortunée, plus couronnée… ou plus séduisante. L’aboutissement de ces entreprises est imminent. Beethoven, très apprécié aussi en dehors de Vienne, fait mine de vouloir quitter la capitale pour offrir ses services à Jérôme BonaparteNouveau roi de Westphalie, royaume créé le 1er décembre 1807 au lendemain du Traité de Tilsit. , prenant soin d’organiser en 1808 un immense concert de ses œuvres afin de marquer les esprits. L’opération est payante : trois princes s’associent pour lui offrir à 39 ans une rente considérable lui permettant de composer sereinement jusqu’à la fin de ses jours. À condition toutefois qu’il reste à Vienne et que les Viennois aient la primeur de ses œuvres !,
L’isolement du créateur Prince au-dessus des princes, Beethoven affirme son indépendance à l’égard de ses mécènes lorsqu’il le juge nécessaire (à condition que d’autres prennent le relais). Par une nuit noire, il claque la porte du château du prince Lichnowsky dont l’aide matérielle lui avait été indispensable jusqu’alors, lui rappelant au passage son rôle insignifiant dans l’histoire par rapport à lui-même. La situation matérielle de Beethoven se fragilise quelques années plus tard : personne ne pouvait prévoir que certains parmi ses généreux donateurs feraient faillite en raison d’un contexte politique très défavorable. Ne se laissant pas abattre, il tâche de récupérer l’argent qui lui semble dû par l’entremise de ses amis. Beethoven en pied dans un paysage d’orage, lithographie de C. Schnveninger. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Un début de surditéBeethoven devient complètement sourd à l’âge de 50 ans. apparaît à l’âge de 26 ans, dû certainement à une paresse de l’oreille, comme on le pense à l’époque : une simple cure devrait y remédier. Pourtant, une telle affection paraît bien peu compatible avec l’avenir d’un musicien qui veut être le plus grand de tous. Le caractère irascible de Beethoven en est affecté, mais curieusement tempéré à certains moments par de grands élans d’affection. Le célèbre « Testament d’Heiligenstadt » écrit lors d’un de ces moments où Beethoven pense mettre fin à ses jours, montre le personnage sous un jour touchant et troublant. Dès lors, les cures thermales n’opérant aucun miracle, Beethoven s’isole, ayant recours bientôt à de curieux cornets acoustiques et à des carnets de conversation. Il doit trouver en lui-même suffisamment de force pour résister à son sort.,
Portrait de Ludwig van Beethoven, eau-forte de Carel-L. Dake. Philharmonie de Paris, photo de J.M. Anglès Dans ces conditions, le pianiste virtuose doit céder définitivement la place au créateur. À l’image des grands hommes de l’Antiquité, Beethoven doit accomplir en musique ce qui n’existe pas encore : il lui faut prendre le destin à la gorgepropos tenus à 31 ans à son ami de longue date Wegeler, comme le héros CoriolanL'Ouverture de Coriolan, composée à 37 ans pour introduire le drame de Heinrich von Collin Coriolanus, marque le début de sa période « héroïque ». Beethoven y transpose le drame dans le domaine instrumental : le héros Coriolan doit surmonter sa souffrance et affronter un sort dépassant l’échelle humaine. à propos duquel il compose une ouverture. Il estime que sa musique peut aider l’hommeL’oratorio Le Christ au mont des Oliviers écrit à 32 ans est l’histoire d’un homme d’exception qui est prêt à donner sa vie pour sauver les hommes, à l’image de Beethoven. De même, Florestan, le héros de l’opéra Fidelio, seul dans son cachot et luttant contre l’arbitraire, est encore une représentation de Beethoven., de même que les héros d’autrefois mettaient leur vie en jeu pour sauver leur peuple. Très tôt, ses œuvres sont réputées injouables et inchantables ; pour se défendre des critiques, il en vient à affirmer la valeur essentielle de la difficulté en art. Les innovations de son écriture pianistique amènent les facteurs à améliorer dans l’urgence leurs instruments, donnant naissance à un piano plus puissant appelé hammerklavier. Il est bien heureux que ses œuvres symphoniques plaisent à un large public, mais cette faveur ne saurait durer : sa pensée créatrice est à l’opposé des frivoles attentes viennoises. Ses trois Quatuors op. 59 dédiés au prince Andrei Razumovsky, écrits à 36 ans, lui attirent des rires de ses proches amis : l’idée naît que Beethoven se moquerait du monde !,
Les dernières années sont difficiles : Beethoven est fréquemment malade et incapable de se lever, il laisse des forces précieuses dans un procès de près de cinq ans visant à obtenir la garde de son neveu. Cette victoire obtenue, Karl s’avère peu docile malgré le système d’espionnage mis en place par son oncle : il préfère s’inscrire dans une école de commerce ou être militaire plutôt que de devenir génial ! Beethoven sur son lit de mort, lithographie de Joseph Danhauser d’après son propre dessin, 1827. Beethoven-Haus, Bonn Le choc est rude. Beethoven a vraisemblablement perdu une partie de la perception des réalités lorsqu’il compose ses dernières œuvres, époustouflantes et géantes. C’est le temps de l’immense Symphonie n° 9, dans laquelle les chanteurs se joignent aux musiciens, de la grandiose Missa Solemnis, des incontournables Variations Diabelli. Il tâche de composer un morceau de substitution à sa monumentale Grande fugue chez son frère, alors que Karl vient de rater son suicide : c’est sa dernière œuvre. Il repart seul pour Vienne dans des conditions physiques délabrées, pensant qu’il se rétablira comme chaque fois, et que vingt ans ne suffiront pas à accomplir son œuvre véritableIl a plusieurs projets en tête : une dixième symphonie, des opéras, deux oratorios, une ouverture sur le nom de Bach, un requiem…, n’ayant écrit jusque là que « quelques notes ». Il décède quatre mois plus tard, au milieu des coups de tonnerre du premier orage de printemps. Près de la moitié des habitants de Vienne assistent à ses funérailles. Son corbillard princiertiré par quatre chevaux, comme un prince précède un cortège de deux cents fiacres. Parmi les porte-flambeaux se trouve un jeune compositeur de 30 ans, le seul dont Beethoven aurait accepté d’apprendre encore : Franz Schubert.,
Les funérailles de Beethoven à Vienne le 29 mars 1827, par F. Stober. D.R.,
L’essentiel Le père de Beethoven essaie d’imiter Léopold Mozart en commençant à parcourir les grandes villes européennes pour faire entendre son fils : le projet échoue. Les lectures et l’entourage de Beethoven lui font réaliser assez tôt qu’il est un génie. Il part à Vienne étudier avec le plus célèbre compositeur vivant : Haydn. Il devient le plus grand pianiste virtuose de Vienne (contrairement à Schubert, obligé de simplifier les traits difficiles pour les jouer) : les salons se l’arrachent. Très habilement, il joue de son immense talent de pianiste et de compositeur pour que les mécènes s’attachent à lui et lui permettent de vivre. Il joue néanmoins de malchance car Vienne traverse une crise financière importante. Il ressent les premiers signes de la surdité à 26 ans, et devient complètement sourd à 50 ans. Le Testament d’Heiligenstadt nous en livre une image très touchante. Il doit communiquer à l’aide de carnets de conversation. Il agit comme s’il était un héros de l’Antiquité et puise dans cette attitude la force de résister à son mal. Les interprètes de son époque se plaignent en raison de son écriture extrêmement difficile. Beethoven hérite de la garde de son neveu à 45 ans, ce qui provoque de nombreux troubles psychiques. Ses dernières œuvres sont immenses. La moitié des Viennois se déplace pour assister à son enterrement, aussi fastueux que celui d’un prince. ,
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Pistes pédagogiques Arts plastiques – Le romantisme, la métaphore de la nuit Beethoven a vécu à l’aube du romantisme. En 1801, il compose la Sonate n° 14 sous-titrée « Clair de lune ». Cette qualification, qui n’est pas de lui, reflète l’attrait des artistes de l’époque pour la nuit et, par extension, pour la condition de l’homme, sa destinée... Observer le tableau peint par Caspar David Friedrich en 1824 Homme et femme contemplant la Lune. Quel parallèle peut-on faire avec la Sonate « Clair de lune » ? En quoi ces deux œuvres se rejoignent-elles ? Écouter le premier mouvement, calme, serein, et le dernier mouvement , agité, tumultueux. Technologie – Le métronome Johann Nepomuk Mälzel, un ami de Ludwig van Beethoven, invente l’ancêtre du métronome, un appareil qui bat la mesure plus ou moins rapidement en fonction de l’endroit où l’on place le curseur sur un balancier. Placé sur le chiffre 60, il marque les secondes. À 120, il bat deux fois par seconde. Aujourd’hui, on utilise des métronomes électroniques. À l’aide de circuits imprimés, on fabriquera un métronome. Science physique – Le son Devenu sourd progressivement, Ludwig van Beethoven ne perçoit plus la musique que grâce aux vibrations. À chaque note correspond une hauteur qui est définie par le nombre de battements par seconde. Le la médian est fixé à 440 Hz (Hertz) depuis 1939. Une expérience amusante : prenons une corde, tendons-la entre deux points et faisons-la vibrer. Puis refaisons-la vibrer tout en la pinçant au centre, que se passe-t-il ? Elle produit la même note mais à l’octave supérieure, c’est à dire plus aiguë. On peut faire la même expérience sur différents instruments, par exemple avec une guitare ou un violon (ou tout autre instrument à cordes frottées). Lettres modernes – Le héros romantiqueLe soliste d’un concerto se débat, doit briller seul face à l’orchestre, tel un héros seul face au monde. En littérature, le héros est par exemple incarné par Hernani de Victor Hugo (1830). On pourra étudier un passage significatif de la pièce afin d’établir un parallèle avec le genre du concerto. ,
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2021-01-24T22:13:36
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24/01/2021 21:13:36
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Symphonie n° 1 de Ludwig van Beethoven
Encore ancrée dans le classicisme mais tout en annonçant le romantisme à venir, la Symphonie n° 1 de Beethoven est écrite alors que le compositeur a déjà 30 ans.
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<cite>Symphonie n° 1</cite> <span class="sousTitre">Ludwig van Beethoven</span>
Vienne, la Michaelerplatz (le Burgtheater est à droite), gravure de Carl Schütz, fin XVIIIe siècle,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 1 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1799-1800, à Vienne Dédicataire le baron Gottfried van Swieten Création le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction de Beethoven Forme quatre mouvements : I. Adagio molto – Allegro con brio II. Andante cantabile con moto III. Menuetto. Allegro molto e vivace IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace Instrumentation bois : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création Les premières esquisses d’une symphonie en ut majeur apparaissent dès 1795-1796, pourtant ce n’est véritablement qu’à partir de 1799 que Beethoven se lance dans la composition de sa première symphonie. Il a alors trente ans déjà, mais face à l’héritage imposant que lui laissent ses prestigieux prédécesseurs (Mozart, avec au moins 41 symphonies, et surtout son maître, Haydn, avec plus de 100 symphonies), le compositeur ne pouvait se lancer inconsidérément dans ce genre musical. Tout en mûrissant son projet, il se perfectionne d’abord dans les autres domaines (musique pour piano, musique de chambre…) et commence à se faire une réputation à Vienne en tant que pianiste et compositeur. Aussi, en 1800, lorsqu’il met un point final à son travail, Beethoven est déjà une personnalité reconnue dans les salons viennois. La Symphonie en ut majeur op. 21 est créée le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction du compositeur. Le programme de la soirée comprend également des œuvres de Mozart et de Haydn, ainsi que d’autres œuvres de Beethoven (son Septuor op. 20 et un concerto pour piano). Consécration de son travail, c’est le premier concert à bénéficeUn concert à bénéfice est un concert donné pour faire la promotion d’un artiste, qui reçoit le bénéfice du concert. du compositeur. Cependant, l’accueil de sa symphonie reste plutôt mitigé, la critique étant déroutée par son langage trop original. Quelque temps après la création de l’œuvre, on peut lire dans l’Allgemeine Musikalische Zeitung (15 octobre 1800) : Enfin M. Beethoven eut aussi une fois le théâtre à sa disposition et ce fut vraiment l’académie la plus intéressante depuis longtemps […] à la fin fut exécutée une symphonie de sa composition, où il y avait beaucoup d’art, de nouveautés et de richesses d’idées ; les instruments à vent y étaient seulement trop employés de telle sorte que c’était plutôt une musique d’harmonie qu’une musique d’orchestre. Le 23 juillet 1801, on lira encore : C’est l’explosion désordonnée de l’outrageante effronterie d’un jeune homme. Portrait de Ludwig van Beethoven, lithographie de Josef Kriehuber d’après une peinture originale de 1798. Österreichische Nationalbibliothek Dédiée au baron van SwietenÀ l’origine, Beethoven avait l’intention de dédier sa symphonie à Maximilian Franz prince-électeur de Cologne. Mais la mort de ce dernier en juillet 1801 l’oblige à changer de dédicataire., la Symphonie n° 1 est publiée en 1801 par Hoffmeister, en parties d’orchestre séparées. Curieusement, Beethoven demande à son éditeur le même prix (20 ducats) pour la symphonie que pour le Septuor op. 20, le Concerto pour piano n° 2 op. 19 et la Sonate pour piano op. 22, publiés en même temps. Il s’en explique dans une lettre à Hoffmeister : Vous vous étonnerez que je ne fasse ici aucune différence entre une sonate, un septuor, ou une symphonie ? Mais il me semble qu’un septuor ou une symphonie trouve moins d’acheteurs qu’une sonate, c’est pourquoi je le fais, bien qu’il me semble qu’une symphonie doive certainement valoir davantage. Il faudra attendre 1809 à Londres, puis 1822 à Bonn par SimrockNikolaus Simrock à Beethoven, 13 mai 1822 : J’ai pris l’initiative de publier vos 6 Symphonies en partition, ce qui aurait déjà dû se faire à plusieurs reprises – annoncé officiellement, mais jamais mis en œuvre ; étant donné qu’il n’y a rien à gagner, ce que je sais parfaitement, je voulais simplement offrir à mon vieil et respectable ami un monument digne de lui, et j’espère que l’édition vous plaira, car j’ai fait tout ce que j’ai pu !, pour une édition en partition.,
Déroulé de l’œuvre Fruit d’un long processus de réflexion, cette première symphonie de Beethoven est encore en partie ancrée dans le classicisme, tout en annonçant le romantisme à venir (un juste adieu au XVIIIe siècle, dira le compositeur et musicologue Donald Tovey). L’orchestre est encore celui de Haydn et de Mozart. Cependant, on voit déjà poindre les caractéristiques du futur grand Beethoven. Si les cordes prédominent, les bois prennent de l’importance et se voient de plus en plus confier un rôle thématique plutôt qu’harmonique. Beethoven utilise également certains instruments de manière originale, comme les timbales. L’œuvre est en quatre mouvements, forme héritée de la symphonie classique : I. Adagio molto-Allegro con brio, II. Andante cantabile con moto, III. Menuetto, IV. Adagio – Allegro molto e vivace. I. Adagio molto - Allegro con brio Sur le modèle de Haydn, le premier mouvement débute par une introduction lente, Adagio molto. Mais dès le premier accord, Beethoven se montre surprenant : plutôt que d’asseoir clairement la tonalité principale de do majeur, le compositeur commence par un accord de septième de dominanteaccord ressenti comme une tension, nécessitant une détente par sa résolution, le plus souvent sur un accord de tonique (Ie degré de la tonalité)… dans la tonalité de fa majeur ! Une audace qui va dérouter les critiques de l’époque. En 1805, un article de la Berlinische Musikalische Zeitung 1 déclare : La première [Symphonie] de Beethoven a commencé abruptement par un accord de septième sur la dominante du ton principal [sic]Erreur d’analyse musicale : il s’agit du ton de la sous-dominante, fa., alors que le public curieux attendait l’éclat puissant du premier accord d’un grand orchestre. On ne reprochera pas ce genre de libertés et de singularités à un artiste génial comme Beethoven, mais un tel commencement n’est pas adapté à l’ouverture d’un grand concert dans une vaste salle d’opéra. Toute l’introduction sera ainsi caractérisée par une incertitude tonale, créant un effet d’attente, qui ne sera clairement résolue qu’avec l’arrivée de l’allegro con brio. L’allegro est de forme sonate (forme privilégiée dans les premiers mouvements de symphonie dès la période classique) : une exposition à deux thèmes : le premier thème (dans le ton principal) très rythmique, donné aux cordes, et le deuxième thème (dans le ton de la dominante, sol majeur) plus mélodique, qui fait entendre un jeu de question-réponse entre les cordes et les bois ; un développement : très modulant, principalement construit sur le premier thème ; une réexposition : retour des thèmes 1 et 2 (les deux dans le ton principal, do majeur) ; une coda. II. Andante cantabile con moto Ce mouvement lent n’est pas sans rappeler le deuxième mouvement de la Symphonie n° 40 de Mozart. Comme le mouvement précédent, il est de forme sonate. Le premier thème est un fugato (chose peu courante à cette époque) : les instruments entrent successivement sur un motif léger émaillé de rythmes pointés. Le second thème n’est sensiblement pas différent du premier, à l’exception bien sûr qu’il est donné dans la ton de la dominanteen do majeur, dominante de fa majeur : on retrouve l’articulation des deux notes liées dans un intervalle ascendant, les rythmes pointés et la légèreté des croches tantôt piquées, tantôt liées. Ce qui fait l’originalité de ce mouvement est sans aucun doute l’utilisation de la timbale dans la codettapartie conclusive de l’exposition, qui effectue un très discret ostinato rythmique (sur le rythme pointé), pianissimo. Après l’exposition des thèmes, vient leur développement : sur l’ostinato rythmique repris ici par les cordes, s’instaure un jeu de question-réponse entre la flûte et le duo hautbois/basson autour de l’intervalle ascendant, puis entre les cordes et les vents (tandis que la timbale reprend son ostinato). La réexposition reprend les deux thèmes : d’abord le premier, légèrement varié avec un contrechant aux violoncelles, puis le second cette fois dans la tonalité principale. Enfin, la coda fait entendre une dernière variation du premier thème. III. Menuetto. Allegro molto e vivace Bien qu’indiqué « Menuetto », ce mouvement est, de par son tempo rapide, davantage un scherzoEn italien, scherzare signifie « badiner, plaisanter ».. D’ailleurs, Beethoven n’emploiera plus, par la suite, le terme « menuet » mais bien « scherzo » dans ses autres symphonies (à l’exception de la Symphonie n° 8). Tout comme le menuet classique, ce mouvement est en trois parties : menuet : un thème énergique ; trio : plus doux, essentiellement donné aux bois ; menuet da capo : retour au menuet initial, répété sans reprises. IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace À nouveau, le mouvement débute par une introduction lente. Et à nouveau, Beethoven dévoile toute son originalité. Après un accord de sol majestueux à tout l’orchestre, les premiers violons seuls énoncent par paliers une gamme à partir de ce sol : d’abord les trois premiers degrés, puis un quatrième vient s’ajouter et ainsi de suite jusqu’à la gamme complète qui amorce l’arrivée de l’allegro. Ce procédé d’écriture (construction progressive du thème avant son énonciation complète) revient plusieurs fois chez Beethoven (on le retrouve par exemple dans le troisième mouvement de la Symphonie n° 5). Le premier thème de l’allegro est donc construit autour de cette fameuse gamme. C’est un thème très vif et espiègle, dans l’esprit de Haydn. Le second thème est du même caractère, tout en légèreté avec ses notes piquées. Le développement est construit sur l’échange du motif de la gamme (montante ou descendante) entre les cordes. La réexposition se termine avec deux surprenants points d’orgue interrogatifs, enchaînant sur la coda. Celle-ci reprend le premier thème et lui superpose un nouveau matériau, une marche joyeuse jouée par les hautbois et cors, avant la longue cadence finale. Pendant tout le mouvement, l’énergie est donnée par les puissants accords, les sforzandosen renforçant le son sur l’attaque de la note souvent à contre-temps, les oppositions de masse et les contrastes de nuances. Par exemple, dans la coda, l’inattendu forte subito dans la reprise du premier thème. ,
Sources principales Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Jean et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Éditions Fayard, 1967 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Vienne, la Michaelerplatz (le Burgtheater est à droite), gravure de Carl Schütz, fin XVIIIe siècle,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 1 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1799-1800, à Vienne Dédicataire le baron Gottfried van Swieten Création le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction de Beethoven Forme quatre mouvements : I. Adagio molto – Allegro con brio II. Andante cantabile con moto III. Menuetto. Allegro molto e vivace IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace Instrumentation bois : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création Les premières esquisses d’une symphonie en ut majeur apparaissent dès 1795-1796, pourtant ce n’est véritablement qu’à partir de 1799 que Beethoven se lance dans la composition de sa première symphonie. Il a alors trente ans déjà, mais face à l’héritage imposant que lui laissent ses prestigieux prédécesseurs (Mozart, avec au moins 41 symphonies, et surtout son maître, Haydn, avec plus de 100 symphonies), le compositeur ne pouvait se lancer inconsidérément dans ce genre musical. Tout en mûrissant son projet, il se perfectionne d’abord dans les autres domaines (musique pour piano, musique de chambre…) et commence à se faire une réputation à Vienne en tant que pianiste et compositeur. Aussi, en 1800, lorsqu’il met un point final à son travail, Beethoven est déjà une personnalité reconnue dans les salons viennois. La Symphonie en ut majeur op. 21 est créée le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction du compositeur. Le programme de la soirée comprend également des œuvres de Mozart et de Haydn, ainsi que d’autres œuvres de Beethoven (son Septuor op. 20 et un concerto pour piano). Consécration de son travail, c’est le premier concert à bénéficeUn concert à bénéfice est un concert donné pour faire la promotion d’un artiste, qui reçoit le bénéfice du concert. du compositeur. Cependant, l’accueil de sa symphonie reste plutôt mitigé, la critique étant déroutée par son langage trop original. Quelque temps après la création de l’œuvre, on peut lire dans l’Allgemeine Musikalische Zeitung (15 octobre 1800) : Enfin M. Beethoven eut aussi une fois le théâtre à sa disposition et ce fut vraiment l’académie la plus intéressante depuis longtemps […] à la fin fut exécutée une symphonie de sa composition, où il y avait beaucoup d’art, de nouveautés et de richesses d’idées ; les instruments à vent y étaient seulement trop employés de telle sorte que c’était plutôt une musique d’harmonie qu’une musique d’orchestre. Le 23 juillet 1801, on lira encore : C’est l’explosion désordonnée de l’outrageante effronterie d’un jeune homme. Portrait de Ludwig van Beethoven, lithographie de Josef Kriehuber d’après une peinture originale de 1798. Österreichische Nationalbibliothek Dédiée au baron van SwietenÀ l’origine, Beethoven avait l’intention de dédier sa symphonie à Maximilian Franz prince-électeur de Cologne. Mais la mort de ce dernier en juillet 1801 l’oblige à changer de dédicataire., la Symphonie n° 1 est publiée en 1801 par Hoffmeister, en parties d’orchestre séparées. Curieusement, Beethoven demande à son éditeur le même prix (20 ducats) pour la symphonie que pour le Septuor op. 20, le Concerto pour piano n° 2 op. 19 et la Sonate pour piano op. 22, publiés en même temps. Il s’en explique dans une lettre à Hoffmeister : Vous vous étonnerez que je ne fasse ici aucune différence entre une sonate, un septuor, ou une symphonie ? Mais il me semble qu’un septuor ou une symphonie trouve moins d’acheteurs qu’une sonate, c’est pourquoi je le fais, bien qu’il me semble qu’une symphonie doive certainement valoir davantage. Il faudra attendre 1809 à Londres, puis 1822 à Bonn par SimrockNikolaus Simrock à Beethoven, 13 mai 1822 : J’ai pris l’initiative de publier vos 6 Symphonies en partition, ce qui aurait déjà dû se faire à plusieurs reprises – annoncé officiellement, mais jamais mis en œuvre ; étant donné qu’il n’y a rien à gagner, ce que je sais parfaitement, je voulais simplement offrir à mon vieil et respectable ami un monument digne de lui, et j’espère que l’édition vous plaira, car j’ai fait tout ce que j’ai pu !, pour une édition en partition.,
Déroulé de l’œuvre Fruit d’un long processus de réflexion, cette première symphonie de Beethoven est encore en partie ancrée dans le classicisme, tout en annonçant le romantisme à venir (un juste adieu au XVIIIe siècle, dira le compositeur et musicologue Donald Tovey). L’orchestre est encore celui de Haydn et de Mozart. Cependant, on voit déjà poindre les caractéristiques du futur grand Beethoven. Si les cordes prédominent, les bois prennent de l’importance et se voient de plus en plus confier un rôle thématique plutôt qu’harmonique. Beethoven utilise également certains instruments de manière originale, comme les timbales. L’œuvre est en quatre mouvements, forme héritée de la symphonie classique : I. Adagio molto-Allegro con brio, II. Andante cantabile con moto, III. Menuetto, IV. Adagio – Allegro molto e vivace. I. Adagio molto - Allegro con brio Sur le modèle de Haydn, le premier mouvement débute par une introduction lente, Adagio molto. Mais dès le premier accord, Beethoven se montre surprenant : plutôt que d’asseoir clairement la tonalité principale de do majeur, le compositeur commence par un accord de septième de dominanteaccord ressenti comme une tension, nécessitant une détente par sa résolution, le plus souvent sur un accord de tonique (Ie degré de la tonalité)… dans la tonalité de fa majeur ! Une audace qui va dérouter les critiques de l’époque. En 1805, un article de la Berlinische Musikalische Zeitung 1 déclare : La première [Symphonie] de Beethoven a commencé abruptement par un accord de septième sur la dominante du ton principal [sic]Erreur d’analyse musicale : il s’agit du ton de la sous-dominante, fa., alors que le public curieux attendait l’éclat puissant du premier accord d’un grand orchestre. On ne reprochera pas ce genre de libertés et de singularités à un artiste génial comme Beethoven, mais un tel commencement n’est pas adapté à l’ouverture d’un grand concert dans une vaste salle d’opéra. Toute l’introduction sera ainsi caractérisée par une incertitude tonale, créant un effet d’attente, qui ne sera clairement résolue qu’avec l’arrivée de l’allegro con brio. L’allegro est de forme sonate (forme privilégiée dans les premiers mouvements de symphonie dès la période classique) : une exposition à deux thèmes : le premier thème (dans le ton principal) très rythmique, donné aux cordes, et le deuxième thème (dans le ton de la dominante, sol majeur) plus mélodique, qui fait entendre un jeu de question-réponse entre les cordes et les bois ; un développement : très modulant, principalement construit sur le premier thème ; une réexposition : retour des thèmes 1 et 2 (les deux dans le ton principal, do majeur) ; une coda. II. Andante cantabile con moto Ce mouvement lent n’est pas sans rappeler le deuxième mouvement de la Symphonie n° 40 de Mozart. Comme le mouvement précédent, il est de forme sonate. Le premier thème est un fugato (chose peu courante à cette époque) : les instruments entrent successivement sur un motif léger émaillé de rythmes pointés. Le second thème n’est sensiblement pas différent du premier, à l’exception bien sûr qu’il est donné dans la ton de la dominanteen do majeur, dominante de fa majeur : on retrouve l’articulation des deux notes liées dans un intervalle ascendant, les rythmes pointés et la légèreté des croches tantôt piquées, tantôt liées. Ce qui fait l’originalité de ce mouvement est sans aucun doute l’utilisation de la timbale dans la codettapartie conclusive de l’exposition, qui effectue un très discret ostinato rythmique (sur le rythme pointé), pianissimo. Après l’exposition des thèmes, vient leur développement : sur l’ostinato rythmique repris ici par les cordes, s’instaure un jeu de question-réponse entre la flûte et le duo hautbois/basson autour de l’intervalle ascendant, puis entre les cordes et les vents (tandis que la timbale reprend son ostinato). La réexposition reprend les deux thèmes : d’abord le premier, légèrement varié avec un contrechant aux violoncelles, puis le second cette fois dans la tonalité principale. Enfin, la coda fait entendre une dernière variation du premier thème. III. Menuetto. Allegro molto e vivace Bien qu’indiqué « Menuetto », ce mouvement est, de par son tempo rapide, davantage un scherzoEn italien, scherzare signifie « badiner, plaisanter ».. D’ailleurs, Beethoven n’emploiera plus, par la suite, le terme « menuet » mais bien « scherzo » dans ses autres symphonies (à l’exception de la Symphonie n° 8). Tout comme le menuet classique, ce mouvement est en trois parties : menuet : un thème énergique ; trio : plus doux, essentiellement donné aux bois ; menuet da capo : retour au menuet initial, répété sans reprises. IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace À nouveau, le mouvement débute par une introduction lente. Et à nouveau, Beethoven dévoile toute son originalité. Après un accord de sol majestueux à tout l’orchestre, les premiers violons seuls énoncent par paliers une gamme à partir de ce sol : d’abord les trois premiers degrés, puis un quatrième vient s’ajouter et ainsi de suite jusqu’à la gamme complète qui amorce l’arrivée de l’allegro. Ce procédé d’écriture (construction progressive du thème avant son énonciation complète) revient plusieurs fois chez Beethoven (on le retrouve par exemple dans le troisième mouvement de la Symphonie n° 5). Le premier thème de l’allegro est donc construit autour de cette fameuse gamme. C’est un thème très vif et espiègle, dans l’esprit de Haydn. Le second thème est du même caractère, tout en légèreté avec ses notes piquées. Le développement est construit sur l’échange du motif de la gamme (montante ou descendante) entre les cordes. La réexposition se termine avec deux surprenants points d’orgue interrogatifs, enchaînant sur la coda. Celle-ci reprend le premier thème et lui superpose un nouveau matériau, une marche joyeuse jouée par les hautbois et cors, avant la longue cadence finale. Pendant tout le mouvement, l’énergie est donnée par les puissants accords, les sforzandosen renforçant le son sur l’attaque de la note souvent à contre-temps, les oppositions de masse et les contrastes de nuances. Par exemple, dans la coda, l’inattendu forte subito dans la reprise du premier thème. ,
Sources principales Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Jean et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Éditions Fayard, 1967 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Vienne, la Michaelerplatz (le Burgtheater est à droite), gravure de Carl Schütz, fin XVIIIe siècle,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 1 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1799-1800, à Vienne Dédicataire le baron Gottfried van Swieten Création le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction de Beethoven Forme quatre mouvements : I. Adagio molto – Allegro con brio II. Andante cantabile con moto III. Menuetto. Allegro molto e vivace IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace Instrumentation bois : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création Les premières esquisses d’une symphonie en ut majeur apparaissent dès 1795-1796, pourtant ce n’est véritablement qu’à partir de 1799 que Beethoven se lance dans la composition de sa première symphonie. Il a alors trente ans déjà, mais face à l’héritage imposant que lui laissent ses prestigieux prédécesseurs (Mozart, avec au moins 41 symphonies, et surtout son maître, Haydn, avec plus de 100 symphonies), le compositeur ne pouvait se lancer inconsidérément dans ce genre musical. Tout en mûrissant son projet, il se perfectionne d’abord dans les autres domaines (musique pour piano, musique de chambre…) et commence à se faire une réputation à Vienne en tant que pianiste et compositeur. Aussi, en 1800, lorsqu’il met un point final à son travail, Beethoven est déjà une personnalité reconnue dans les salons viennois. La Symphonie en ut majeur op. 21 est créée le 2 avril 1800 au Burgtheater de Vienne, sous la direction du compositeur. Le programme de la soirée comprend également des œuvres de Mozart et de Haydn, ainsi que d’autres œuvres de Beethoven (son Septuor op. 20 et un concerto pour piano). Consécration de son travail, c’est le premier concert à bénéficeUn concert à bénéfice est un concert donné pour faire la promotion d’un artiste, qui reçoit le bénéfice du concert. du compositeur. Cependant, l’accueil de sa symphonie reste plutôt mitigé, la critique étant déroutée par son langage trop original. Quelque temps après la création de l’œuvre, on peut lire dans l’Allgemeine Musikalische Zeitung (15 octobre 1800) : Enfin M. Beethoven eut aussi une fois le théâtre à sa disposition et ce fut vraiment l’académie la plus intéressante depuis longtemps […] à la fin fut exécutée une symphonie de sa composition, où il y avait beaucoup d’art, de nouveautés et de richesses d’idées ; les instruments à vent y étaient seulement trop employés de telle sorte que c’était plutôt une musique d’harmonie qu’une musique d’orchestre. Le 23 juillet 1801, on lira encore : C’est l’explosion désordonnée de l’outrageante effronterie d’un jeune homme. Portrait de Ludwig van Beethoven, lithographie de Josef Kriehuber d’après une peinture originale de 1798. Österreichische Nationalbibliothek Dédiée au baron van SwietenÀ l’origine, Beethoven avait l’intention de dédier sa symphonie à Maximilian Franz prince-électeur de Cologne. Mais la mort de ce dernier en juillet 1801 l’oblige à changer de dédicataire., la Symphonie n° 1 est publiée en 1801 par Hoffmeister, en parties d’orchestre séparées. Curieusement, Beethoven demande à son éditeur le même prix (20 ducats) pour la symphonie que pour le Septuor op. 20, le Concerto pour piano n° 2 op. 19 et la Sonate pour piano op. 22, publiés en même temps. Il s’en explique dans une lettre à Hoffmeister : Vous vous étonnerez que je ne fasse ici aucune différence entre une sonate, un septuor, ou une symphonie ? Mais il me semble qu’un septuor ou une symphonie trouve moins d’acheteurs qu’une sonate, c’est pourquoi je le fais, bien qu’il me semble qu’une symphonie doive certainement valoir davantage. Il faudra attendre 1809 à Londres, puis 1822 à Bonn par SimrockNikolaus Simrock à Beethoven, 13 mai 1822 : J’ai pris l’initiative de publier vos 6 Symphonies en partition, ce qui aurait déjà dû se faire à plusieurs reprises – annoncé officiellement, mais jamais mis en œuvre ; étant donné qu’il n’y a rien à gagner, ce que je sais parfaitement, je voulais simplement offrir à mon vieil et respectable ami un monument digne de lui, et j’espère que l’édition vous plaira, car j’ai fait tout ce que j’ai pu !, pour une édition en partition.,
Déroulé de l’œuvre Fruit d’un long processus de réflexion, cette première symphonie de Beethoven est encore en partie ancrée dans le classicisme, tout en annonçant le romantisme à venir (un juste adieu au XVIIIe siècle, dira le compositeur et musicologue Donald Tovey). L’orchestre est encore celui de Haydn et de Mozart. Cependant, on voit déjà poindre les caractéristiques du futur grand Beethoven. Si les cordes prédominent, les bois prennent de l’importance et se voient de plus en plus confier un rôle thématique plutôt qu’harmonique. Beethoven utilise également certains instruments de manière originale, comme les timbales. L’œuvre est en quatre mouvements, forme héritée de la symphonie classique : I. Adagio molto-Allegro con brio, II. Andante cantabile con moto, III. Menuetto, IV. Adagio – Allegro molto e vivace. I. Adagio molto - Allegro con brio Sur le modèle de Haydn, le premier mouvement débute par une introduction lente, Adagio molto. Mais dès le premier accord, Beethoven se montre surprenant : plutôt que d’asseoir clairement la tonalité principale de do majeur, le compositeur commence par un accord de septième de dominanteaccord ressenti comme une tension, nécessitant une détente par sa résolution, le plus souvent sur un accord de tonique (Ie degré de la tonalité)… dans la tonalité de fa majeur ! Une audace qui va dérouter les critiques de l’époque. En 1805, un article de la Berlinische Musikalische Zeitung 1 déclare : La première [Symphonie] de Beethoven a commencé abruptement par un accord de septième sur la dominante du ton principal [sic]Erreur d’analyse musicale : il s’agit du ton de la sous-dominante, fa., alors que le public curieux attendait l’éclat puissant du premier accord d’un grand orchestre. On ne reprochera pas ce genre de libertés et de singularités à un artiste génial comme Beethoven, mais un tel commencement n’est pas adapté à l’ouverture d’un grand concert dans une vaste salle d’opéra. Toute l’introduction sera ainsi caractérisée par une incertitude tonale, créant un effet d’attente, qui ne sera clairement résolue qu’avec l’arrivée de l’allegro con brio. L’allegro est de forme sonate (forme privilégiée dans les premiers mouvements de symphonie dès la période classique) : une exposition à deux thèmes : le premier thème (dans le ton principal) très rythmique, donné aux cordes, et le deuxième thème (dans le ton de la dominante, sol majeur) plus mélodique, qui fait entendre un jeu de question-réponse entre les cordes et les bois ; un développement : très modulant, principalement construit sur le premier thème ; une réexposition : retour des thèmes 1 et 2 (les deux dans le ton principal, do majeur) ; une coda. II. Andante cantabile con moto Ce mouvement lent n’est pas sans rappeler le deuxième mouvement de la Symphonie n° 40 de Mozart. Comme le mouvement précédent, il est de forme sonate. Le premier thème est un fugato (chose peu courante à cette époque) : les instruments entrent successivement sur un motif léger émaillé de rythmes pointés. Le second thème n’est sensiblement pas différent du premier, à l’exception bien sûr qu’il est donné dans la ton de la dominanteen do majeur, dominante de fa majeur : on retrouve l’articulation des deux notes liées dans un intervalle ascendant, les rythmes pointés et la légèreté des croches tantôt piquées, tantôt liées. Ce qui fait l’originalité de ce mouvement est sans aucun doute l’utilisation de la timbale dans la codettapartie conclusive de l’exposition, qui effectue un très discret ostinato rythmique (sur le rythme pointé), pianissimo. Après l’exposition des thèmes, vient leur développement : sur l’ostinato rythmique repris ici par les cordes, s’instaure un jeu de question-réponse entre la flûte et le duo hautbois/basson autour de l’intervalle ascendant, puis entre les cordes et les vents (tandis que la timbale reprend son ostinato). La réexposition reprend les deux thèmes : d’abord le premier, légèrement varié avec un contrechant aux violoncelles, puis le second cette fois dans la tonalité principale. Enfin, la coda fait entendre une dernière variation du premier thème. III. Menuetto. Allegro molto e vivace Bien qu’indiqué « Menuetto », ce mouvement est, de par son tempo rapide, davantage un scherzoEn italien, scherzare signifie « badiner, plaisanter ».. D’ailleurs, Beethoven n’emploiera plus, par la suite, le terme « menuet » mais bien « scherzo » dans ses autres symphonies (à l’exception de la Symphonie n° 8). Tout comme le menuet classique, ce mouvement est en trois parties : menuet : un thème énergique ; trio : plus doux, essentiellement donné aux bois ; menuet da capo : retour au menuet initial, répété sans reprises. IV. Finale. Adagio – Allegro molto e vivace À nouveau, le mouvement débute par une introduction lente. Et à nouveau, Beethoven dévoile toute son originalité. Après un accord de sol majestueux à tout l’orchestre, les premiers violons seuls énoncent par paliers une gamme à partir de ce sol : d’abord les trois premiers degrés, puis un quatrième vient s’ajouter et ainsi de suite jusqu’à la gamme complète qui amorce l’arrivée de l’allegro. Ce procédé d’écriture (construction progressive du thème avant son énonciation complète) revient plusieurs fois chez Beethoven (on le retrouve par exemple dans le troisième mouvement de la Symphonie n° 5). Le premier thème de l’allegro est donc construit autour de cette fameuse gamme. C’est un thème très vif et espiègle, dans l’esprit de Haydn. Le second thème est du même caractère, tout en légèreté avec ses notes piquées. Le développement est construit sur l’échange du motif de la gamme (montante ou descendante) entre les cordes. La réexposition se termine avec deux surprenants points d’orgue interrogatifs, enchaînant sur la coda. Celle-ci reprend le premier thème et lui superpose un nouveau matériau, une marche joyeuse jouée par les hautbois et cors, avant la longue cadence finale. Pendant tout le mouvement, l’énergie est donnée par les puissants accords, les sforzandosen renforçant le son sur l’attaque de la note souvent à contre-temps, les oppositions de masse et les contrastes de nuances. Par exemple, dans la coda, l’inattendu forte subito dans la reprise du premier thème. ,
Sources principales Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Jean et Brigitte Massin, Ludwig van Beethoven, Éditions Fayard, 1967 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Beethoven et la révolution
La Révolution française fait souffler en Europe un vent de liberté. Beethoven s'enthousiasme : lui aussi transformera le monde, mais avec ses armes, la musique.
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Beethoven et la révolution
Ludwig van Beethoven, estampe d’après Joseph Charles Stieler, 1860. Gallica-BnF,
Beethoven et la révolution : la musique La Révolution française fait souffler en Europe un vent de liberté. Beethoven s’enthousiasme : lui aussi transformera le monde, mais avec son arme, la musique. Loin d’être un simple divertissement, celle-ci va choquer le public de l’époque. À l’étroit dans les cadres existants, Beethoven ne va cesser de les bousculer, notamment dans ses symphonies. La Symphonie n° 3 sous-titrée « Eroica » (1803-1804) est révolutionnaire par sa dimension (presque deux fois plus longue que d’ordinaire) et par son écriture si complexe que plusieurs musiciens ne sont alors pas capables de la jouerFerdinand Ries, élève de Beethoven, raconte dans ses Notices biographiques sur Ludwig van Beethoven : Il arriva que Beethoven, qui dirigeait lui-même, dans la seconde partie du premier allegro où pendant si longtemps, à cause des notes doublées, on va à contre-mesure, jeta une fois tout l’orchestre tellement hors de mesure qu’il fallut reprendre du commencement.. La révolution beethovénienne se poursuit : une cellule de quatre notes parcourt obsessionnellement le premier mouvement de la Symphonie n° 5 et installe une ambiance tragique, violente. On y voit le symbole de la lutte de l’homme contre le Destin. La Symphonie n° 6 « Pastorale » (1808), est une œuvre à programme en cinq mouvements (la symphonie classique en comporte généralement quatre). Enfin, dans la Symphonie n° 9 (1824), Beethoven innove encore en faisant chanter, sur un poème de Schiller et avec un formidable élan d’humanisme, un chœur et des solistes, ce qui est alors inédit dans une symphonie.,
Beethoven et la révolution : les idées Bonaparte au pont d’Arcole, peinture d’Antoine-Jean Gros, 1801. Musée national du Château de Versailles Ludwig van Beethoven a dix-neuf ans lorsque la Révolution française éclate. Conquis par ses idées libérales, il fréquente les groupes clandestins jacobins, et abandonne même la coiffe bourgeoise, la culotte et les bas de soie, ce qui est mal perçu à Vienne. Plusieurs idées fortes de la Révolution française (la liberté universelle, l’annihilation des tyrans...) se retrouvent dans certaines de ses œuvres comme dans son ballet Les Créatures de Prométhée (1800-1801). Les épisodes politiques se succèdent. Bien qu’il maîtrise la langue française et se tienne au fait des événements, il en a une lecture incomplète. Le jeune officier nommé Bonaparte qui, tout d’abord, semble poursuivre les idéaux de la Révolution et que Beethoven voit comme un porte-parole des droits de l’homme, se transforme en chef des armées assoiffé de conquêtes. Déçu, le compositeur, qui lui avait dédié sa Symphonie n° 3, raye sa dédicace initiale et la remplace par à la mémoire d’un grand homme.,
Beethoven et la révolution : les débuts de la révolution industrielle Si les guerres napoléoniennes bouleversent le paysage politique, l’économie connaît aussi des évolutions. La mécanisation de l’industrie, l’accélération des moyens de transport..., autant de changements qui conduisent les artistes à chercher refuge dans le rêve, l’émotion, l’intériorité. On dit que c’est par crainte de voir l’urbanisation gagner la forêt de Vienne que Beethoven aurait écrit la Pastorale. Une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, émerge et marque la fin de la société galante du Siècle des lumières. Les salles de concert s’ouvrent alors au grand public, s’agrandissent et nécessitent des instruments plus puissants. Ainsi, le piano-forte connaît de 1790 à 1890 d’importantes évolutions comme l’utilisation des cordes en acier de grande qualité fortement tendues sur des cadres en fonte. Beethoven écrit 32 sonates pour cet instrument qui accompagne les mutations de la société. C’est également l’époque de l’invention du métronome par Johann Nepomuk Mälzel, un ami de Beethoven. Le compositeur s’enthousiasmeDans une lettre adressée à l’éditeur Schott en 1826 à propos de la Symphonie n° 9, Beethoven déclare : La métronomisation suivra incessamment. Attendez-vous à la recevoir. À notre époque les indications de ce genre sont certes nécessaires. De Berlin aussi j’ai reçu des lettres m’annonçant que la première exécution de la Symphonie a obtenu un succès enthousiaste, que j’attribue en grande partie à la métronomisation. pour ce nouvel outil et est l’un des premiers à en faire l’usage en fournissant des indications métronomiques pour nombre de ses œuvres.,
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Pistes pédagogiques Éducation musicale, tous niveaux - L’Ode à la joie, hymne européen : l’hymne à la joie a été simplifié pour devenir une chanson simple et facile à chanter. On pourra le chanter a cappella, ou le jouer sur des instruments à clavier comme le piano, ou encore sur un métallophone, après avoir expliqué le texte. Culture humaniste, tous niveaux – L’Ode à la joie, hymne européen : les paroles du poème original de Schiller (1785) ont été traduites de l’allemand en français. Apprendre quelques couplets de cette traduction et les réciter par cœur, avec sensibilité et expression. Seul ou en groupe. Enseignement moral et civique, Histoire, tous niveaux – L’Europe : L’Ode à la joie du dernier mouvement de la Symphonie n° 9 est devenue l’hymne européen. Faire une recherche sur les symboles de l’Union européenne : le drapeau européen, la Journée de l’Europe, la devise de l’UE. Et l’euro ? De quand date-t-il ? Français, tous niveaux – Création : en accord avec la personnalité de Beethoven, écrire un dialogue où il expliquerait comment la Révolution française l’a touché. Ce dialogue pourra être interprété par la suite. Arts visuels, du CE2 au CM2 – Bonaparte : alors qu’il n’est encore que général, Bonaparte a beaucoup intéressé les peintres. Jacques-Louis David a réalisé vers 1797 l’esquisse Bonaparte, que l’on peut voir au musée du Louvre à Paris. Quelle partie le peintre a-t-il choisi de détailler ? Pourquoi ? Remarque : ce portrait a été représenté en 1955 sur les billets de 10 000 francs puis de 100 francs. Histoire des arts, du CE2 au CM2 – De Bonaparte à Napoléon : Beethoven a été enthousiasmé par Bonaparte puis déçu par Napoléon. Montrer comment cet homme politique a pu susciter des sentiments si opposés, en comparant les deux portraits suivants : Bonaparte au pont d’Arcole, par Antoine-Jean Gros (1801) conservé au Château de Versailles et Portrait de Napoléon Ier en costume impérial par Jacques-Louis David (1805) au musée des beaux-arts de Lille. Certains sites (L’histoire par l’image) permettent de zoomer pour mieux voir les détails. ,
Auteure : Sylvia Avrand-Margot,
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Ludwig van Beethoven, estampe d’après Joseph Charles Stieler, 1860. Gallica-BnF,
Beethoven et la révolution : la musique La Révolution française fait souffler en Europe un vent de liberté. Beethoven s’enthousiasme : lui aussi transformera le monde, mais avec son arme, la musique. Loin d’être un simple divertissement, celle-ci va choquer le public de l’époque. À l’étroit dans les cadres existants, Beethoven ne va cesser de les bousculer, notamment dans ses symphonies. La Symphonie n° 3 sous-titrée « Eroica » (1803-1804) est révolutionnaire par sa dimension (presque deux fois plus longue que d’ordinaire) et par son écriture si complexe que plusieurs musiciens ne sont alors pas capables de la jouerFerdinand Ries, élève de Beethoven, raconte dans ses Notices biographiques sur Ludwig van Beethoven : Il arriva que Beethoven, qui dirigeait lui-même, dans la seconde partie du premier allegro où pendant si longtemps, à cause des notes doublées, on va à contre-mesure, jeta une fois tout l’orchestre tellement hors de mesure qu’il fallut reprendre du commencement.. La révolution beethovénienne se poursuit : une cellule de quatre notes parcourt obsessionnellement le premier mouvement de la Symphonie n° 5 et installe une ambiance tragique, violente. On y voit le symbole de la lutte de l’homme contre le Destin. La Symphonie n° 6 « Pastorale » (1808), est une œuvre à programme en cinq mouvements (la symphonie classique en comporte généralement quatre). Enfin, dans la Symphonie n° 9 (1824), Beethoven innove encore en faisant chanter, sur un poème de Schiller et avec un formidable élan d’humanisme, un chœur et des solistes, ce qui est alors inédit dans une symphonie.,
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Beethoven et la révolution : les débuts de la révolution industrielle Si les guerres napoléoniennes bouleversent le paysage politique, l’économie connaît aussi des évolutions. La mécanisation de l’industrie, l’accélération des moyens de transport..., autant de changements qui conduisent les artistes à chercher refuge dans le rêve, l’émotion, l’intériorité. On dit que c’est par crainte de voir l’urbanisation gagner la forêt de Vienne que Beethoven aurait écrit la Pastorale. Une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie, émerge et marque la fin de la société galante du Siècle des lumières. Les salles de concert s’ouvrent alors au grand public, s’agrandissent et nécessitent des instruments plus puissants. Ainsi, le piano-forte connaît de 1790 à 1890 d’importantes évolutions comme l’utilisation des cordes en acier de grande qualité fortement tendues sur des cadres en fonte. Beethoven écrit 32 sonates pour cet instrument qui accompagne les mutations de la société. C’est également l’époque de l’invention du métronome par Johann Nepomuk Mälzel, un ami de Beethoven. Le compositeur s’enthousiasmeDans une lettre adressée à l’éditeur Schott en 1826 à propos de la Symphonie n° 9, Beethoven déclare : La métronomisation suivra incessamment. Attendez-vous à la recevoir. À notre époque les indications de ce genre sont certes nécessaires. De Berlin aussi j’ai reçu des lettres m’annonçant que la première exécution de la Symphonie a obtenu un succès enthousiaste, que j’attribue en grande partie à la métronomisation. pour ce nouvel outil et est l’un des premiers à en faire l’usage en fournissant des indications métronomiques pour nombre de ses œuvres.,
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Pistes pédagogiques Éducation musicale, tous niveaux - L’Ode à la joie, hymne européen : l’hymne à la joie a été simplifié pour devenir une chanson simple et facile à chanter. On pourra le chanter a cappella, ou le jouer sur des instruments à clavier comme le piano, ou encore sur un métallophone, après avoir expliqué le texte. Culture humaniste, tous niveaux – L’Ode à la joie, hymne européen : les paroles du poème original de Schiller (1785) ont été traduites de l’allemand en français. Apprendre quelques couplets de cette traduction et les réciter par cœur, avec sensibilité et expression. Seul ou en groupe. Enseignement moral et civique, Histoire, tous niveaux – L’Europe : L’Ode à la joie du dernier mouvement de la Symphonie n° 9 est devenue l’hymne européen. Faire une recherche sur les symboles de l’Union européenne : le drapeau européen, la Journée de l’Europe, la devise de l’UE. Et l’euro ? De quand date-t-il ? Français, tous niveaux – Création : en accord avec la personnalité de Beethoven, écrire un dialogue où il expliquerait comment la Révolution française l’a touché. Ce dialogue pourra être interprété par la suite. Arts visuels, du CE2 au CM2 – Bonaparte : alors qu’il n’est encore que général, Bonaparte a beaucoup intéressé les peintres. Jacques-Louis David a réalisé vers 1797 l’esquisse Bonaparte, que l’on peut voir au musée du Louvre à Paris. Quelle partie le peintre a-t-il choisi de détailler ? Pourquoi ? Remarque : ce portrait a été représenté en 1955 sur les billets de 10 000 francs puis de 100 francs. Histoire des arts, du CE2 au CM2 – De Bonaparte à Napoléon : Beethoven a été enthousiasmé par Bonaparte puis déçu par Napoléon. Montrer comment cet homme politique a pu susciter des sentiments si opposés, en comparant les deux portraits suivants : Bonaparte au pont d’Arcole, par Antoine-Jean Gros (1801) conservé au Château de Versailles et Portrait de Napoléon Ier en costume impérial par Jacques-Louis David (1805) au musée des beaux-arts de Lille. Certains sites (L’histoire par l’image) permettent de zoomer pour mieux voir les détails. ,
Auteure : Sylvia Avrand-Margot,
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Beethoven et la révolution
Ludwig van Beethoven, estampe d’après Joseph Charles Stieler, 1860. Gallica-BnF,
Beethoven et la révolution : la musique La Révolution française fait souffler en Europe un vent de liberté. Beethoven s’enthousiasme : lui aussi transformera le monde, mais avec son arme, la musique. Loin d’être un simple divertissement, celle-ci va choquer le public de l’époque. À l’étroit dans les cadres existants, Beethoven ne va cesser de les bousculer, notamment dans ses symphonies. La Symphonie n° 3 sous-titrée « Eroica » (1803-1804) est révolutionnaire par sa dimension (presque deux fois plus longue que d’ordinaire) et par son écriture si complexe que plusieurs musiciens ne sont alors pas capables de la jouerFerdinand Ries, élève de Beethoven, raconte dans ses Notices biographiques sur Ludwig van Beethoven : Il arriva que Beethoven, qui dirigeait lui-même, dans la seconde partie du premier allegro où pendant si longtemps, à cause des notes doublées, on va à contre-mesure, jeta une fois tout l’orchestre tellement hors de mesure qu’il fallut reprendre du commencement.. La révolution beethovénienne se poursuit : une cellule de quatre notes parcourt obsessionnellement le premier mouvement de la Symphonie n° 5 et installe une ambiance tragique, violente. On y voit le symbole de la lutte de l’homme contre le Destin. La Symphonie n° 6 « Pastorale » (1808), est une œuvre à programme en cinq mouvements (la symphonie classique en comporte généralement quatre). Enfin, dans la Symphonie n° 9 (1824), Beethoven innove encore en faisant chanter, sur un poème de Schiller et avec un formidable élan d’humanisme, un chœur et des solistes, ce qui est alors inédit dans une symphonie.,
Beethoven et la révolution : les idées Bonaparte au pont d’Arcole, peinture d’Antoine-Jean Gros, 1801. Musée national du Château de Versailles Ludwig van Beethoven a dix-neuf ans lorsque la Révolution française éclate. Conquis par ses idées libérales, il fréquente les groupes clandestins jacobins, et abandonne même la coiffe bourgeoise, la culotte et les bas de soie, ce qui est mal perçu à Vienne. Plusieurs idées fortes de la Révolution française (la liberté universelle, l’annihilation des tyrans...) se retrouvent dans certaines de ses œuvres comme dans son ballet Les Créatures de Prométhée (1800-1801). Les épisodes politiques se succèdent. Bien qu’il maîtrise la langue française et se tienne au fait des événements, il en a une lecture incomplète. Le jeune officier nommé Bonaparte qui, tout d’abord, semble poursuivre les idéaux de la Révolution et que Beethoven voit comme un porte-parole des droits de l’homme, se transforme en chef des armées assoiffé de conquêtes. Déçu, le compositeur, qui lui avait dédié sa Symphonie n° 3, raye sa dédicace initiale et la remplace par à la mémoire d’un grand homme.,
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Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven
La Symphonie n° 9 de Beethoven est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude.
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outils éducatifs, boîte à outils, cité de la musique, Philharmonie de Paris, oeuvre, Symphonie n° 9, Ludwig van Beethoven, canonical-pad
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<cite>Symphonie n° 9</cite> <span class="sousTitre">Ludwig van Beethoven</span>
L’Hymne à la joie, détail de la Frise Beethoven par Gustav Klimt, 1902. Palais de la Sécession, Vienne,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique avec voix Composition entre 1822 et 1824, à Vienne Création le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor à Vienne, sous la direction de Michael Umlauf Forme symphonie en quatre mouvements : I. Allegro ma non troppoII. Molto vivaceIII. Adagio molto e cantabileIV. Finale : Presto Instrumentation voix : solistes (soprano, alto, ténor et baryton ou basse) + chœurbois : 1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 1 contrebassoncuivres : 4 cors, 2 trompettes, 3 trombonespercussions : timbales, triangle, cymbales, grosse caissecordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition Même si l’essentiel de l’œuvre a été composé entre 1822 et 1824, la Symphonie n° 9 est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Trente ans pour que l’idée d’une symphonie avec chœur fasse progressivement son chemin dans l’esprit de Beethoven. Trente ans durant lesquels la musique et le texte de l’Ode à la Joie évolueront en parallèle, chacun prenant progressivement forme au fil des compositions de Beethoven, avant d’être enfin réunis dans sa dernière symphonie. Le texte de l’Ode à la Joie Portrait de Friedrich Schiller, par Gerhard von Kügelgen, 1808-1809. Maison de Goethe, Francfort Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude, édité en 1785. Enthousiasmé par le texte du poète allemand qu’il admirePeut-être pourriez-vous me faire parvenir une édition des œuvres complètes de Goethe et de Schiller […]. Ces deux poètes sont mes préférés, de même qu’Ossian et Homère, que malheureusement je ne peux lire qu’en traduction. (lettre du 8 aout 1809 à Breitkopf et Härtel), il imagine composer un lied sur l’ensemble du poème. Mais le texte est très long et Beethoven songe plus tard à le remanier, à faire un tout avec des morceaux détachés de la Joie de Schiller, comme il le note en marge des esquisses de la Symphonie n° 8 datant de 1812. À plusieurs reprises, le compositeur ébauche divers thèmes musicaux sur le texte de Schiller, avant de véritablement l’envisager comme final de sa symphonie avec chœur. Pour cela, il opère des coupes dans le poème original, ne conservant que le tiers du texte environ, et modifie l’ordre des fragments retenus afin de leur donner plus d’unité. Le thème musical Le thème de l’Hymne à la JoieDans cette page consacrée à la Symphonie n° 9, le terme Ode à la Joie désigne le texte de Schiller tandis que celui d’Hymne à la Joie désigne le thème musical, ce afin de faire la distinction entre les deux éléments. tel qu’il apparaît dans la Symphonie n° 9 se construit lui aussi progressivement. On le voit déjà se dessiner dans un lied de 1795, Gegenliebe, sur un texte de Bürger, puis dans quelques fragments d’une esquisse de 1804… sur une strophe du poème de Schiller ! Le thème musical ne commencera vraiment à prendre sa forme définitive que dans la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de 1808, avant de devenir l’hymne que l’on connaît dans le Finale de la Symphonie n° 9.,
La symphonie avec chœur Même si sa Fantaisie pour piano, chœur et orchestre intègre déjà des parties chorales, l’idée d’une symphonie avec chœur ne semble faire son apparition qu’un peu plus tard. Portrait de Beethoven en 1823, par Ferdinand Georg Waldmüller. Kunsthistorisches Museum, Vienne C’est en 1818 que cette idée semble se préciser avec toutefois un texte d’une toute autre teneur que celle du poème de Schiller : Dans l’adagio, le texte sera un mythe grec, un cantique ecclésiastique. Dans l’allegro, fête à Bacchus, note Beethoven au dos d’une esquisse de la Sonate opus 106. La composition de la Symphonie n° 9 ne débute véritablement qu’à partir de 1822. Ayant presque achevé sa Missa Solemnis qui lui accaparait tout son temps, Beethoven commence à travailler sur une nouvelle symphonie destinée à la Société Philharmonique de Londres. Toutes les idées notées, repensées et développées depuis tant d’années s’assemblent progressivement dans son esprit, telles les pièces d’un puzzle : le texte de Schiller épouse enfin le thème musical de l’Hymne à la Joie, tous les deux réunis dans le projet grandiose d’une symphonie avec chœur, donnant naissance à l’ultime chef-d’œuvre du compositeur.,
Contexte de création et postérité de l’œuvre Déçu de l’accueil que les Viennois ont réservé à ses dernières compositionsIl y a longtemps qu’elles ne sont plus à la mode et la mode fait tout, déclare Beethoven en 1822 (selon Rochlitz, cité dans Ludwig van Beethoven de Jean et Brigitte Massin)., Beethoven envisage de donner sa Missa Solemnis et sa Symphonie n° 9 à Berlin. Lorsque les mélomanes et admirateurs de Beethoven à Vienne ont vent de la nouvelle, ils adressent une supplique au compositeur à travers une lettreNe nous privez pas plus longtemps de l’audition des nouveaux chefs-d’œuvre sortis de votre plume, et donnez enfin satisfaction à nos aspirations vers les sphères les plus élevées de l’art. […] Vous ne voudrez pas que les enfants de votre génie soient arrachés à leur patrie pour les présenter d’abord à des étrangers. Paraissez au milieu de nous, montrez-vous dans votre gloire et venez réjouir vos amis, vos ardents et respectueux admirateurs ! (extrait de la lettre, intégralement reproduite dans la biographie que Anton Schindler a consacrée à Beethoven) publiée dans les journaux. Beethoven, touché, accepte de faire donner ses deux œuvres à Vienne où elles seront créées le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor. Portrait de Caroline Unger, chanteuse lors du concert du 7 mai 1824. Österreichische Nationalbibliothek C’est un véritable triompheLes annotations de Schindler dans les Cahiers de conversation de Beethoven nous laissent imaginer le succès du concert : Jamais de ma vie je n’ai entendu des applaudissements aussi furieux et sincères qu’aujourd’hui. – Le second morceau de la Symphonie a été absolument interrompu une fois par les applaudissements – et il aura fallu le recommencer. – L’accueil a été plus qu’impérial – car les gens ont éclaté d’enthousiasme quatre fois. À la dernière, il y avait des vivats !, immortalisé par un épisode devenu célèbre : celui de Beethoven qui, dos à la foule, totalement sourd et absorbé dans sa partition, ne s’aperçoit pas de l’ovation qui lui est faite avant que la chanteuse Caroline Unger ne le tourne face au public en délire. Toutefois, le succès du concert est assombri par le climat de tension dans lequel il est donné, boudé par la famille impérialeDans sa biographie consacrée à Beethoven, Schindler raconte : Tous les sièges étaient pleins. Une seule loge demeurait vide : celle de l’Empereur.. Aussi, au moment de l’édition de la partition de la Symphonie n° 9, Beethoven montre sa distance avec l’Autriche en dédicaçant l’œuvre au roi de Prusse Frédéric Guillaume III. Véritable manifeste de la fraternité et de l’amour universel, la Symphonie n° 9 va devenir un symbole au fil du temps, sans cesse repris dans bien des domaines, depuis la politique jusqu’au cinéma. En 1985, le thème de l’Hymne à la Joie est choisi pour devenir l’hymne européen et, en 2001, la partition manuscrite de la symphonie est inscrite sur le Registre international « Mémoire du Monde » de l’UNESCO.,
Déroulé de l’œuvre La Symphonie n° 9 est exceptionnelle à bien des niveaux : par sa durée bien sûr (c’est la plus longue symphonie de Beethoven), mais aussi et surtout par l’introduction des voix dans le Finale. De plus, même si Beethoven conserve les quatre mouvements traditionnels des symphonies de l’époque, il les développe et les amplifie à l’extrême, multipliant les surprises et le mélange des genres. I. Allegro ma non troppo Comme la plupart des premiers mouvements de symphonie, cet allegro est de forme sonate : il oppose deux thèmes contrastés qui sont ensuite développés puis réexposés. Mais Beethoven prend soin d’apporter quelques touches d’originalité. L’introduction est déjà étonante et provoque un sentiment d’attente, de mystère et d’interrogation : pendant les seize premières mesures, seules deux notes, la et mi, sont jouées en continu. D’abord tout doucement, pianissimo, l’orchestre se déploie progressivement dans un grand crescendo aboutissant à l’explosion du premier thème. Puissant, imposant et majestueux, il est joué par tout l’orchestre dans la nuance fortissimo, contrastant avec le deuxième thème qui lui succède, constitué d’une multitude de motifs variés. Après un développement avec fugatoMoins rigoureux que la fugue, le fugato est un procédé d’écriture qui fait entrer les différentes voix de manière successive, en imitation. des deux thèmes, puis leur réexposition, la codapartie conclusive d’un mouvement est à son tour source d’étonnement : exceptionnellement longue (presque aussi longue que la réexposition), elle fait entendre une surprenante marche funèbre venant clore le mouvement.,
Clés d’écoute Écouter les différentes occurrences de l’introduction au cours du mouvement : après avoir initié l’allegro, on l’entend à nouveau brièvement à la suite du premier thème, puis en introduction du développement, cette fois sans grand crescendo dramatique. Enfin, on la retrouve au début de la réexposition, puissante, explosive, avec un accompagnement des timbales déchaînées. Les contrastes très brusques de nuance et d’orchestration sont caractéristiques de l’écriture de Beethoven. Écouter le deuxième thème qui fait entendre un motif rythmique joué fortissimo par tout l’orchestre alterné avec un motif lyrique joué piano. ,
Symphonie n° 9, esquisse pour le 1er mouvement, manuscrit autographe de Beethoven. Gallica-BnF II. Molto vivace Placé en deuxième position (et non en troisième comme dans les autres symphonies de Beethoven), ce mouvement est de forme scherzoscherzo - trio - scherzo da capo traditionnelle, mais sa longueur est inhabituelle. La partie scherzo commence d’emblée avec un fugato exposant le thème à différentes voix, avant qu’il ne soit joué par tout l’orchestre à grand renfort de timbales. Très énergique, vif et presque endiablé, ce scherzo contraste avec un trio plus calme et serein, auquel les solos de cor et de hautbois confèrent une atmosphère pastorale qui n’est pas sans rappeler la Symphonie n° 6.,
Clés d’écoute Les timbales jouent un rôle important dans ce mouvement. Elles jouent régulièrement un rythme pointé (directement issu du début du thème du scherzo), et ce dès l’introduction. Ensuite, on les entend tantôt à découvert, comme dans la partie centrale du scherzo où elles interrompent le thème à plusieurs reprises, tantôt en accompagnement, répétant à pleine puissance le rythme à la manière d’un ostinato. Par certains aspects, ce deuxième mouvement se rapproche du troisième de la Symphonie n° 6 « Pastorale ». Les notes piquées des violons dans le scherzo sont semblables à celles que l’on entend dans la Pastorale, et le dialogue cor/hautbois du trio, est une combinaison déjà utilisée également dans cette précédente symphonie afin d’apporter une atmosphère bucolique. ,
III. Adagio molto e cantabile Suivant la forme de variations sur deux thèmes, ce troisième mouvement est un véritable moment de paix et de sérénité. Après l’exposition des deux thèmes fondateurs (un premier thème très chantant adagio molto, puis un second légèrement plus allant, andante moderato), leurs variations font entendre tantôt de sublimes ornementations, tantôt une orchestration différente. La coda, surprenante une fois de plus, nous réserve une fanfare inattendue avant les toutes dernières variations du mouvement.,
Clé d’écoute Écouter la deuxième variation du premier thème : Beethoven superpose le thème d’origine (joué par les bois) et sa variation ornée (jouée par les violons). ,
IV. Finale Ce dernier mouvement est presque une œuvre à part entière par sa durée exceptionnelle (il est aussi long que la Symphonie n° 8 en entier !) et par son architecture, qui peut s’apparenter à celle d’une symphonie en quatre mouvements. Il mêle tous les genres musicaux : style récitatif, variations, fugato, et même une marche turque ! Et bien sûr, c’est dans ce mouvement que les voix tant attendues font enfin leur entrée (voir le texte en PDF). On peut diviser le Finale en quatre parties : Introduction orchestrale. Démarrant brusquement par une terrible fanfare (la « fanfare de l’effroi » comme la surnommait Wagner), cette introduction orchestrale fait entendre une mélodie jouée par les violoncelles et contrebasses dans le style du récitatifDans les œuvres lyriques dramatiques (opéras, oratorios...), un récitatif est un chant déclamé suivant le rythme et les intonations de la parole. En confiant ici le récitatif d’abord aux instruments plutôt qu’aux chanteurs, Beethoven repousse un peu plus l’entrée des voix et crée volontairement un sentiment d’attente., entrecoupée de très courtes citations des mouvement précédents. Puis, le thème de l’Hymne à la Joie apparaît, doucement et simplement à nouveau aux violoncelles et contrebasses à l’unisson, avant d’être varié. Tandis que les autres cordes (altos et violons) entrent les unes après les autres, la tension augmente progressivement jusqu’à ce que la musique éclate, triomphante, lorsque le thème est joué par tout l’orchestre dans la nuance forte. Variations chantées. Après le retour de la fanfare, cette seconde partie se développe selon le même schéma que la première : la mélodie en style récitatif, chantée cette fois, est suivie de l’énonciation du thème de l’Hymne à la joie, d’abord par le barytonvoix grave d’homme, entre le ténor et la basse seul puis repris et varié en crescendo par les voix solistes et le chœur. Un grand interlude varie le thème dans le style d’une marche turque avec fugato instrumental, avant le retour de l’hymne chanté par le chœur, grandiose et éclatant. Andante et Adagio. Dans un tempo plus lent, majestueux, presque religieux, un nouveau thème (parfois appelé le thème de la Fraternité) fait son apparition ici. Il se mêle ensuite au thème de l’Hymne à la Joie en un grand fugato choral, dans un mouvement énergique (allegro energico) qui contraste avec le tempo précédent. Développement terminal. Encore une fois exceptionnellement longue, à l’image du reste de la symphonie, cette dernière section fait entendre les deux thèmes du Finale (l’Hymne à la Joie et le thème de la Fraternité) sous des formes variées, avant la coda à proprement parler. Celle-ci clôt le mouvement (et donc l’œuvre entière) dans un prestissimo déchaîné et éclatant, laissant exploser toute la Joie du poème de Schiller. ,
Clés d’écoute Écouter l’introduction et repérer les citations des autres mouvements. À l’apparition de l’Hymne à la Joie dans l’introduction orchestrale, écouter les entrées successives des instruments : les violoncelles et contrebasses à l’unisson sont d’abord rejoints par les altos (variation 1), puis par les premiers violons enrichis d’un contre-chant aux seconds violons (variation 2), avant l’entrée de tout l’orchestre (variation 3). ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven
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La Symphonie n° 9 de Beethoven est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude.
https://drop.philharmoniedeparis.fr/CMDP/CMDP000008500/L-Hymne-a-la-joie-detail-de-la-Frise-Beethoven-par-Gustav-Klimt-1902-©-Palais-de-la-Secession-Vienne_350.jpg
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Goubault Floriane
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<cite>Symphonie n° 9</cite> <span class="sousTitre">Ludwig van Beethoven</span>
L’Hymne à la joie, détail de la Frise Beethoven par Gustav Klimt, 1902. Palais de la Sécession, Vienne,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique avec voix Composition entre 1822 et 1824, à Vienne Création le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor à Vienne, sous la direction de Michael Umlauf Forme symphonie en quatre mouvements : I. Allegro ma non troppoII. Molto vivaceIII. Adagio molto e cantabileIV. Finale : Presto Instrumentation voix : solistes (soprano, alto, ténor et baryton ou basse) + chœurbois : 1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 1 contrebassoncuivres : 4 cors, 2 trompettes, 3 trombonespercussions : timbales, triangle, cymbales, grosse caissecordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition Même si l’essentiel de l’œuvre a été composé entre 1822 et 1824, la Symphonie n° 9 est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Trente ans pour que l’idée d’une symphonie avec chœur fasse progressivement son chemin dans l’esprit de Beethoven. Trente ans durant lesquels la musique et le texte de l’Ode à la Joie évolueront en parallèle, chacun prenant progressivement forme au fil des compositions de Beethoven, avant d’être enfin réunis dans sa dernière symphonie. Le texte de l’Ode à la Joie Portrait de Friedrich Schiller, par Gerhard von Kügelgen, 1808-1809. Maison de Goethe, Francfort Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude, édité en 1785. Enthousiasmé par le texte du poète allemand qu’il admirePeut-être pourriez-vous me faire parvenir une édition des œuvres complètes de Goethe et de Schiller […]. Ces deux poètes sont mes préférés, de même qu’Ossian et Homère, que malheureusement je ne peux lire qu’en traduction. (lettre du 8 aout 1809 à Breitkopf et Härtel), il imagine composer un lied sur l’ensemble du poème. Mais le texte est très long et Beethoven songe plus tard à le remanier, à faire un tout avec des morceaux détachés de la Joie de Schiller, comme il le note en marge des esquisses de la Symphonie n° 8 datant de 1812. À plusieurs reprises, le compositeur ébauche divers thèmes musicaux sur le texte de Schiller, avant de véritablement l’envisager comme final de sa symphonie avec chœur. Pour cela, il opère des coupes dans le poème original, ne conservant que le tiers du texte environ, et modifie l’ordre des fragments retenus afin de leur donner plus d’unité. Le thème musical Le thème de l’Hymne à la JoieDans cette page consacrée à la Symphonie n° 9, le terme Ode à la Joie désigne le texte de Schiller tandis que celui d’Hymne à la Joie désigne le thème musical, ce afin de faire la distinction entre les deux éléments. tel qu’il apparaît dans la Symphonie n° 9 se construit lui aussi progressivement. On le voit déjà se dessiner dans un lied de 1795, Gegenliebe, sur un texte de Bürger, puis dans quelques fragments d’une esquisse de 1804… sur une strophe du poème de Schiller ! Le thème musical ne commencera vraiment à prendre sa forme définitive que dans la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de 1808, avant de devenir l’hymne que l’on connaît dans le Finale de la Symphonie n° 9.,
La symphonie avec chœur Même si sa Fantaisie pour piano, chœur et orchestre intègre déjà des parties chorales, l’idée d’une symphonie avec chœur ne semble faire son apparition qu’un peu plus tard. Portrait de Beethoven en 1823, par Ferdinand Georg Waldmüller. Kunsthistorisches Museum, Vienne C’est en 1818 que cette idée semble se préciser avec toutefois un texte d’une toute autre teneur que celle du poème de Schiller : Dans l’adagio, le texte sera un mythe grec, un cantique ecclésiastique. Dans l’allegro, fête à Bacchus, note Beethoven au dos d’une esquisse de la Sonate opus 106. La composition de la Symphonie n° 9 ne débute véritablement qu’à partir de 1822. Ayant presque achevé sa Missa Solemnis qui lui accaparait tout son temps, Beethoven commence à travailler sur une nouvelle symphonie destinée à la Société Philharmonique de Londres. Toutes les idées notées, repensées et développées depuis tant d’années s’assemblent progressivement dans son esprit, telles les pièces d’un puzzle : le texte de Schiller épouse enfin le thème musical de l’Hymne à la Joie, tous les deux réunis dans le projet grandiose d’une symphonie avec chœur, donnant naissance à l’ultime chef-d’œuvre du compositeur.,
Contexte de création et postérité de l’œuvre Déçu de l’accueil que les Viennois ont réservé à ses dernières compositionsIl y a longtemps qu’elles ne sont plus à la mode et la mode fait tout, déclare Beethoven en 1822 (selon Rochlitz, cité dans Ludwig van Beethoven de Jean et Brigitte Massin)., Beethoven envisage de donner sa Missa Solemnis et sa Symphonie n° 9 à Berlin. Lorsque les mélomanes et admirateurs de Beethoven à Vienne ont vent de la nouvelle, ils adressent une supplique au compositeur à travers une lettreNe nous privez pas plus longtemps de l’audition des nouveaux chefs-d’œuvre sortis de votre plume, et donnez enfin satisfaction à nos aspirations vers les sphères les plus élevées de l’art. […] Vous ne voudrez pas que les enfants de votre génie soient arrachés à leur patrie pour les présenter d’abord à des étrangers. Paraissez au milieu de nous, montrez-vous dans votre gloire et venez réjouir vos amis, vos ardents et respectueux admirateurs ! (extrait de la lettre, intégralement reproduite dans la biographie que Anton Schindler a consacrée à Beethoven) publiée dans les journaux. Beethoven, touché, accepte de faire donner ses deux œuvres à Vienne où elles seront créées le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor. Portrait de Caroline Unger, chanteuse lors du concert du 7 mai 1824. Österreichische Nationalbibliothek C’est un véritable triompheLes annotations de Schindler dans les Cahiers de conversation de Beethoven nous laissent imaginer le succès du concert : Jamais de ma vie je n’ai entendu des applaudissements aussi furieux et sincères qu’aujourd’hui. – Le second morceau de la Symphonie a été absolument interrompu une fois par les applaudissements – et il aura fallu le recommencer. – L’accueil a été plus qu’impérial – car les gens ont éclaté d’enthousiasme quatre fois. À la dernière, il y avait des vivats !, immortalisé par un épisode devenu célèbre : celui de Beethoven qui, dos à la foule, totalement sourd et absorbé dans sa partition, ne s’aperçoit pas de l’ovation qui lui est faite avant que la chanteuse Caroline Unger ne le tourne face au public en délire. Toutefois, le succès du concert est assombri par le climat de tension dans lequel il est donné, boudé par la famille impérialeDans sa biographie consacrée à Beethoven, Schindler raconte : Tous les sièges étaient pleins. Une seule loge demeurait vide : celle de l’Empereur.. Aussi, au moment de l’édition de la partition de la Symphonie n° 9, Beethoven montre sa distance avec l’Autriche en dédicaçant l’œuvre au roi de Prusse Frédéric Guillaume III. Véritable manifeste de la fraternité et de l’amour universel, la Symphonie n° 9 va devenir un symbole au fil du temps, sans cesse repris dans bien des domaines, depuis la politique jusqu’au cinéma. En 1985, le thème de l’Hymne à la Joie est choisi pour devenir l’hymne européen et, en 2001, la partition manuscrite de la symphonie est inscrite sur le Registre international « Mémoire du Monde » de l’UNESCO.,
Déroulé de l’œuvre La Symphonie n° 9 est exceptionnelle à bien des niveaux : par sa durée bien sûr (c’est la plus longue symphonie de Beethoven), mais aussi et surtout par l’introduction des voix dans le Finale. De plus, même si Beethoven conserve les quatre mouvements traditionnels des symphonies de l’époque, il les développe et les amplifie à l’extrême, multipliant les surprises et le mélange des genres. I. Allegro ma non troppo Comme la plupart des premiers mouvements de symphonie, cet allegro est de forme sonate : il oppose deux thèmes contrastés qui sont ensuite développés puis réexposés. Mais Beethoven prend soin d’apporter quelques touches d’originalité. L’introduction est déjà étonante et provoque un sentiment d’attente, de mystère et d’interrogation : pendant les seize premières mesures, seules deux notes, la et mi, sont jouées en continu. D’abord tout doucement, pianissimo, l’orchestre se déploie progressivement dans un grand crescendo aboutissant à l’explosion du premier thème. Puissant, imposant et majestueux, il est joué par tout l’orchestre dans la nuance fortissimo, contrastant avec le deuxième thème qui lui succède, constitué d’une multitude de motifs variés. Après un développement avec fugatoMoins rigoureux que la fugue, le fugato est un procédé d’écriture qui fait entrer les différentes voix de manière successive, en imitation. des deux thèmes, puis leur réexposition, la codapartie conclusive d’un mouvement est à son tour source d’étonnement : exceptionnellement longue (presque aussi longue que la réexposition), elle fait entendre une surprenante marche funèbre venant clore le mouvement.,
Clés d’écoute Écouter les différentes occurrences de l’introduction au cours du mouvement : après avoir initié l’allegro, on l’entend à nouveau brièvement à la suite du premier thème, puis en introduction du développement, cette fois sans grand crescendo dramatique. Enfin, on la retrouve au début de la réexposition, puissante, explosive, avec un accompagnement des timbales déchaînées. Les contrastes très brusques de nuance et d’orchestration sont caractéristiques de l’écriture de Beethoven. Écouter le deuxième thème qui fait entendre un motif rythmique joué fortissimo par tout l’orchestre alterné avec un motif lyrique joué piano. ,
Symphonie n° 9, esquisse pour le 1er mouvement, manuscrit autographe de Beethoven. Gallica-BnF II. Molto vivace Placé en deuxième position (et non en troisième comme dans les autres symphonies de Beethoven), ce mouvement est de forme scherzoscherzo - trio - scherzo da capo traditionnelle, mais sa longueur est inhabituelle. La partie scherzo commence d’emblée avec un fugato exposant le thème à différentes voix, avant qu’il ne soit joué par tout l’orchestre à grand renfort de timbales. Très énergique, vif et presque endiablé, ce scherzo contraste avec un trio plus calme et serein, auquel les solos de cor et de hautbois confèrent une atmosphère pastorale qui n’est pas sans rappeler la Symphonie n° 6.,
Clés d’écoute Les timbales jouent un rôle important dans ce mouvement. Elles jouent régulièrement un rythme pointé (directement issu du début du thème du scherzo), et ce dès l’introduction. Ensuite, on les entend tantôt à découvert, comme dans la partie centrale du scherzo où elles interrompent le thème à plusieurs reprises, tantôt en accompagnement, répétant à pleine puissance le rythme à la manière d’un ostinato. Par certains aspects, ce deuxième mouvement se rapproche du troisième de la Symphonie n° 6 « Pastorale ». Les notes piquées des violons dans le scherzo sont semblables à celles que l’on entend dans la Pastorale, et le dialogue cor/hautbois du trio, est une combinaison déjà utilisée également dans cette précédente symphonie afin d’apporter une atmosphère bucolique. ,
III. Adagio molto e cantabile Suivant la forme de variations sur deux thèmes, ce troisième mouvement est un véritable moment de paix et de sérénité. Après l’exposition des deux thèmes fondateurs (un premier thème très chantant adagio molto, puis un second légèrement plus allant, andante moderato), leurs variations font entendre tantôt de sublimes ornementations, tantôt une orchestration différente. La coda, surprenante une fois de plus, nous réserve une fanfare inattendue avant les toutes dernières variations du mouvement.,
Clé d’écoute Écouter la deuxième variation du premier thème : Beethoven superpose le thème d’origine (joué par les bois) et sa variation ornée (jouée par les violons). ,
IV. Finale Ce dernier mouvement est presque une œuvre à part entière par sa durée exceptionnelle (il est aussi long que la Symphonie n° 8 en entier !) et par son architecture, qui peut s’apparenter à celle d’une symphonie en quatre mouvements. Il mêle tous les genres musicaux : style récitatif, variations, fugato, et même une marche turque ! Et bien sûr, c’est dans ce mouvement que les voix tant attendues font enfin leur entrée (voir le texte en PDF). On peut diviser le Finale en quatre parties : Introduction orchestrale. Démarrant brusquement par une terrible fanfare (la « fanfare de l’effroi » comme la surnommait Wagner), cette introduction orchestrale fait entendre une mélodie jouée par les violoncelles et contrebasses dans le style du récitatifDans les œuvres lyriques dramatiques (opéras, oratorios...), un récitatif est un chant déclamé suivant le rythme et les intonations de la parole. En confiant ici le récitatif d’abord aux instruments plutôt qu’aux chanteurs, Beethoven repousse un peu plus l’entrée des voix et crée volontairement un sentiment d’attente., entrecoupée de très courtes citations des mouvement précédents. Puis, le thème de l’Hymne à la Joie apparaît, doucement et simplement à nouveau aux violoncelles et contrebasses à l’unisson, avant d’être varié. Tandis que les autres cordes (altos et violons) entrent les unes après les autres, la tension augmente progressivement jusqu’à ce que la musique éclate, triomphante, lorsque le thème est joué par tout l’orchestre dans la nuance forte. Variations chantées. Après le retour de la fanfare, cette seconde partie se développe selon le même schéma que la première : la mélodie en style récitatif, chantée cette fois, est suivie de l’énonciation du thème de l’Hymne à la joie, d’abord par le barytonvoix grave d’homme, entre le ténor et la basse seul puis repris et varié en crescendo par les voix solistes et le chœur. Un grand interlude varie le thème dans le style d’une marche turque avec fugato instrumental, avant le retour de l’hymne chanté par le chœur, grandiose et éclatant. Andante et Adagio. Dans un tempo plus lent, majestueux, presque religieux, un nouveau thème (parfois appelé le thème de la Fraternité) fait son apparition ici. Il se mêle ensuite au thème de l’Hymne à la Joie en un grand fugato choral, dans un mouvement énergique (allegro energico) qui contraste avec le tempo précédent. Développement terminal. Encore une fois exceptionnellement longue, à l’image du reste de la symphonie, cette dernière section fait entendre les deux thèmes du Finale (l’Hymne à la Joie et le thème de la Fraternité) sous des formes variées, avant la coda à proprement parler. Celle-ci clôt le mouvement (et donc l’œuvre entière) dans un prestissimo déchaîné et éclatant, laissant exploser toute la Joie du poème de Schiller. ,
Clés d’écoute Écouter l’introduction et repérer les citations des autres mouvements. À l’apparition de l’Hymne à la Joie dans l’introduction orchestrale, écouter les entrées successives des instruments : les violoncelles et contrebasses à l’unisson sont d’abord rejoints par les altos (variation 1), puis par les premiers violons enrichis d’un contre-chant aux seconds violons (variation 2), avant l’entrée de tout l’orchestre (variation 3). ,
Auteure : Floriane Goubault,
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<cite>Symphonie n° 9</cite> <span class="sousTitre">Ludwig van Beethoven</span>
L’Hymne à la joie, détail de la Frise Beethoven par Gustav Klimt, 1902. Palais de la Sécession, Vienne,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique avec voix Composition entre 1822 et 1824, à Vienne Création le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor à Vienne, sous la direction de Michael Umlauf Forme symphonie en quatre mouvements : I. Allegro ma non troppoII. Molto vivaceIII. Adagio molto e cantabileIV. Finale : Presto Instrumentation voix : solistes (soprano, alto, ténor et baryton ou basse) + chœurbois : 1 piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 1 contrebassoncuivres : 4 cors, 2 trompettes, 3 trombonespercussions : timbales, triangle, cymbales, grosse caissecordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition Même si l’essentiel de l’œuvre a été composé entre 1822 et 1824, la Symphonie n° 9 est le fruit d’une longue maturation qui aura duré plus de trente ans. Trente ans pour que l’idée d’une symphonie avec chœur fasse progressivement son chemin dans l’esprit de Beethoven. Trente ans durant lesquels la musique et le texte de l’Ode à la Joie évolueront en parallèle, chacun prenant progressivement forme au fil des compositions de Beethoven, avant d’être enfin réunis dans sa dernière symphonie. Le texte de l’Ode à la Joie Portrait de Friedrich Schiller, par Gerhard von Kügelgen, 1808-1809. Maison de Goethe, Francfort Dès 1792, Beethoven envisage de mettre en musique le poème de Schiller An die Freude, édité en 1785. Enthousiasmé par le texte du poète allemand qu’il admirePeut-être pourriez-vous me faire parvenir une édition des œuvres complètes de Goethe et de Schiller […]. Ces deux poètes sont mes préférés, de même qu’Ossian et Homère, que malheureusement je ne peux lire qu’en traduction. (lettre du 8 aout 1809 à Breitkopf et Härtel), il imagine composer un lied sur l’ensemble du poème. Mais le texte est très long et Beethoven songe plus tard à le remanier, à faire un tout avec des morceaux détachés de la Joie de Schiller, comme il le note en marge des esquisses de la Symphonie n° 8 datant de 1812. À plusieurs reprises, le compositeur ébauche divers thèmes musicaux sur le texte de Schiller, avant de véritablement l’envisager comme final de sa symphonie avec chœur. Pour cela, il opère des coupes dans le poème original, ne conservant que le tiers du texte environ, et modifie l’ordre des fragments retenus afin de leur donner plus d’unité. Le thème musical Le thème de l’Hymne à la JoieDans cette page consacrée à la Symphonie n° 9, le terme Ode à la Joie désigne le texte de Schiller tandis que celui d’Hymne à la Joie désigne le thème musical, ce afin de faire la distinction entre les deux éléments. tel qu’il apparaît dans la Symphonie n° 9 se construit lui aussi progressivement. On le voit déjà se dessiner dans un lied de 1795, Gegenliebe, sur un texte de Bürger, puis dans quelques fragments d’une esquisse de 1804… sur une strophe du poème de Schiller ! Le thème musical ne commencera vraiment à prendre sa forme définitive que dans la Fantaisie pour piano, chœur et orchestre de 1808, avant de devenir l’hymne que l’on connaît dans le Finale de la Symphonie n° 9.,
La symphonie avec chœur Même si sa Fantaisie pour piano, chœur et orchestre intègre déjà des parties chorales, l’idée d’une symphonie avec chœur ne semble faire son apparition qu’un peu plus tard. Portrait de Beethoven en 1823, par Ferdinand Georg Waldmüller. Kunsthistorisches Museum, Vienne C’est en 1818 que cette idée semble se préciser avec toutefois un texte d’une toute autre teneur que celle du poème de Schiller : Dans l’adagio, le texte sera un mythe grec, un cantique ecclésiastique. Dans l’allegro, fête à Bacchus, note Beethoven au dos d’une esquisse de la Sonate opus 106. La composition de la Symphonie n° 9 ne débute véritablement qu’à partir de 1822. Ayant presque achevé sa Missa Solemnis qui lui accaparait tout son temps, Beethoven commence à travailler sur une nouvelle symphonie destinée à la Société Philharmonique de Londres. Toutes les idées notées, repensées et développées depuis tant d’années s’assemblent progressivement dans son esprit, telles les pièces d’un puzzle : le texte de Schiller épouse enfin le thème musical de l’Hymne à la Joie, tous les deux réunis dans le projet grandiose d’une symphonie avec chœur, donnant naissance à l’ultime chef-d’œuvre du compositeur.,
Contexte de création et postérité de l’œuvre Déçu de l’accueil que les Viennois ont réservé à ses dernières compositionsIl y a longtemps qu’elles ne sont plus à la mode et la mode fait tout, déclare Beethoven en 1822 (selon Rochlitz, cité dans Ludwig van Beethoven de Jean et Brigitte Massin)., Beethoven envisage de donner sa Missa Solemnis et sa Symphonie n° 9 à Berlin. Lorsque les mélomanes et admirateurs de Beethoven à Vienne ont vent de la nouvelle, ils adressent une supplique au compositeur à travers une lettreNe nous privez pas plus longtemps de l’audition des nouveaux chefs-d’œuvre sortis de votre plume, et donnez enfin satisfaction à nos aspirations vers les sphères les plus élevées de l’art. […] Vous ne voudrez pas que les enfants de votre génie soient arrachés à leur patrie pour les présenter d’abord à des étrangers. Paraissez au milieu de nous, montrez-vous dans votre gloire et venez réjouir vos amis, vos ardents et respectueux admirateurs ! (extrait de la lettre, intégralement reproduite dans la biographie que Anton Schindler a consacrée à Beethoven) publiée dans les journaux. Beethoven, touché, accepte de faire donner ses deux œuvres à Vienne où elles seront créées le 7 mai 1824 au théâtre du Kärntnertor. Portrait de Caroline Unger, chanteuse lors du concert du 7 mai 1824. Österreichische Nationalbibliothek C’est un véritable triompheLes annotations de Schindler dans les Cahiers de conversation de Beethoven nous laissent imaginer le succès du concert : Jamais de ma vie je n’ai entendu des applaudissements aussi furieux et sincères qu’aujourd’hui. – Le second morceau de la Symphonie a été absolument interrompu une fois par les applaudissements – et il aura fallu le recommencer. – L’accueil a été plus qu’impérial – car les gens ont éclaté d’enthousiasme quatre fois. À la dernière, il y avait des vivats !, immortalisé par un épisode devenu célèbre : celui de Beethoven qui, dos à la foule, totalement sourd et absorbé dans sa partition, ne s’aperçoit pas de l’ovation qui lui est faite avant que la chanteuse Caroline Unger ne le tourne face au public en délire. Toutefois, le succès du concert est assombri par le climat de tension dans lequel il est donné, boudé par la famille impérialeDans sa biographie consacrée à Beethoven, Schindler raconte : Tous les sièges étaient pleins. Une seule loge demeurait vide : celle de l’Empereur.. Aussi, au moment de l’édition de la partition de la Symphonie n° 9, Beethoven montre sa distance avec l’Autriche en dédicaçant l’œuvre au roi de Prusse Frédéric Guillaume III. Véritable manifeste de la fraternité et de l’amour universel, la Symphonie n° 9 va devenir un symbole au fil du temps, sans cesse repris dans bien des domaines, depuis la politique jusqu’au cinéma. En 1985, le thème de l’Hymne à la Joie est choisi pour devenir l’hymne européen et, en 2001, la partition manuscrite de la symphonie est inscrite sur le Registre international « Mémoire du Monde » de l’UNESCO.,
Déroulé de l’œuvre La Symphonie n° 9 est exceptionnelle à bien des niveaux : par sa durée bien sûr (c’est la plus longue symphonie de Beethoven), mais aussi et surtout par l’introduction des voix dans le Finale. De plus, même si Beethoven conserve les quatre mouvements traditionnels des symphonies de l’époque, il les développe et les amplifie à l’extrême, multipliant les surprises et le mélange des genres. I. Allegro ma non troppo Comme la plupart des premiers mouvements de symphonie, cet allegro est de forme sonate : il oppose deux thèmes contrastés qui sont ensuite développés puis réexposés. Mais Beethoven prend soin d’apporter quelques touches d’originalité. L’introduction est déjà étonante et provoque un sentiment d’attente, de mystère et d’interrogation : pendant les seize premières mesures, seules deux notes, la et mi, sont jouées en continu. D’abord tout doucement, pianissimo, l’orchestre se déploie progressivement dans un grand crescendo aboutissant à l’explosion du premier thème. Puissant, imposant et majestueux, il est joué par tout l’orchestre dans la nuance fortissimo, contrastant avec le deuxième thème qui lui succède, constitué d’une multitude de motifs variés. Après un développement avec fugatoMoins rigoureux que la fugue, le fugato est un procédé d’écriture qui fait entrer les différentes voix de manière successive, en imitation. des deux thèmes, puis leur réexposition, la codapartie conclusive d’un mouvement est à son tour source d’étonnement : exceptionnellement longue (presque aussi longue que la réexposition), elle fait entendre une surprenante marche funèbre venant clore le mouvement.,
Clés d’écoute Écouter les différentes occurrences de l’introduction au cours du mouvement : après avoir initié l’allegro, on l’entend à nouveau brièvement à la suite du premier thème, puis en introduction du développement, cette fois sans grand crescendo dramatique. Enfin, on la retrouve au début de la réexposition, puissante, explosive, avec un accompagnement des timbales déchaînées. Les contrastes très brusques de nuance et d’orchestration sont caractéristiques de l’écriture de Beethoven. Écouter le deuxième thème qui fait entendre un motif rythmique joué fortissimo par tout l’orchestre alterné avec un motif lyrique joué piano. ,
Symphonie n° 9, esquisse pour le 1er mouvement, manuscrit autographe de Beethoven. Gallica-BnF II. Molto vivace Placé en deuxième position (et non en troisième comme dans les autres symphonies de Beethoven), ce mouvement est de forme scherzoscherzo - trio - scherzo da capo traditionnelle, mais sa longueur est inhabituelle. La partie scherzo commence d’emblée avec un fugato exposant le thème à différentes voix, avant qu’il ne soit joué par tout l’orchestre à grand renfort de timbales. Très énergique, vif et presque endiablé, ce scherzo contraste avec un trio plus calme et serein, auquel les solos de cor et de hautbois confèrent une atmosphère pastorale qui n’est pas sans rappeler la Symphonie n° 6.,
Clés d’écoute Les timbales jouent un rôle important dans ce mouvement. Elles jouent régulièrement un rythme pointé (directement issu du début du thème du scherzo), et ce dès l’introduction. Ensuite, on les entend tantôt à découvert, comme dans la partie centrale du scherzo où elles interrompent le thème à plusieurs reprises, tantôt en accompagnement, répétant à pleine puissance le rythme à la manière d’un ostinato. Par certains aspects, ce deuxième mouvement se rapproche du troisième de la Symphonie n° 6 « Pastorale ». Les notes piquées des violons dans le scherzo sont semblables à celles que l’on entend dans la Pastorale, et le dialogue cor/hautbois du trio, est une combinaison déjà utilisée également dans cette précédente symphonie afin d’apporter une atmosphère bucolique. ,
III. Adagio molto e cantabile Suivant la forme de variations sur deux thèmes, ce troisième mouvement est un véritable moment de paix et de sérénité. Après l’exposition des deux thèmes fondateurs (un premier thème très chantant adagio molto, puis un second légèrement plus allant, andante moderato), leurs variations font entendre tantôt de sublimes ornementations, tantôt une orchestration différente. La coda, surprenante une fois de plus, nous réserve une fanfare inattendue avant les toutes dernières variations du mouvement.,
Clé d’écoute Écouter la deuxième variation du premier thème : Beethoven superpose le thème d’origine (joué par les bois) et sa variation ornée (jouée par les violons). ,
IV. Finale Ce dernier mouvement est presque une œuvre à part entière par sa durée exceptionnelle (il est aussi long que la Symphonie n° 8 en entier !) et par son architecture, qui peut s’apparenter à celle d’une symphonie en quatre mouvements. Il mêle tous les genres musicaux : style récitatif, variations, fugato, et même une marche turque ! Et bien sûr, c’est dans ce mouvement que les voix tant attendues font enfin leur entrée (voir le texte en PDF). On peut diviser le Finale en quatre parties : Introduction orchestrale. Démarrant brusquement par une terrible fanfare (la « fanfare de l’effroi » comme la surnommait Wagner), cette introduction orchestrale fait entendre une mélodie jouée par les violoncelles et contrebasses dans le style du récitatifDans les œuvres lyriques dramatiques (opéras, oratorios...), un récitatif est un chant déclamé suivant le rythme et les intonations de la parole. En confiant ici le récitatif d’abord aux instruments plutôt qu’aux chanteurs, Beethoven repousse un peu plus l’entrée des voix et crée volontairement un sentiment d’attente., entrecoupée de très courtes citations des mouvement précédents. Puis, le thème de l’Hymne à la Joie apparaît, doucement et simplement à nouveau aux violoncelles et contrebasses à l’unisson, avant d’être varié. Tandis que les autres cordes (altos et violons) entrent les unes après les autres, la tension augmente progressivement jusqu’à ce que la musique éclate, triomphante, lorsque le thème est joué par tout l’orchestre dans la nuance forte. Variations chantées. Après le retour de la fanfare, cette seconde partie se développe selon le même schéma que la première : la mélodie en style récitatif, chantée cette fois, est suivie de l’énonciation du thème de l’Hymne à la joie, d’abord par le barytonvoix grave d’homme, entre le ténor et la basse seul puis repris et varié en crescendo par les voix solistes et le chœur. Un grand interlude varie le thème dans le style d’une marche turque avec fugato instrumental, avant le retour de l’hymne chanté par le chœur, grandiose et éclatant. Andante et Adagio. Dans un tempo plus lent, majestueux, presque religieux, un nouveau thème (parfois appelé le thème de la Fraternité) fait son apparition ici. Il se mêle ensuite au thème de l’Hymne à la Joie en un grand fugato choral, dans un mouvement énergique (allegro energico) qui contraste avec le tempo précédent. Développement terminal. Encore une fois exceptionnellement longue, à l’image du reste de la symphonie, cette dernière section fait entendre les deux thèmes du Finale (l’Hymne à la Joie et le thème de la Fraternité) sous des formes variées, avant la coda à proprement parler. Celle-ci clôt le mouvement (et donc l’œuvre entière) dans un prestissimo déchaîné et éclatant, laissant exploser toute la Joie du poème de Schiller. ,
Clés d’écoute Écouter l’introduction et repérer les citations des autres mouvements. À l’apparition de l’Hymne à la Joie dans l’introduction orchestrale, écouter les entrées successives des instruments : les violoncelles et contrebasses à l’unisson sont d’abord rejoints par les altos (variation 1), puis par les premiers violons enrichis d’un contre-chant aux seconds violons (variation 2), avant l’entrée de tout l’orchestre (variation 3). ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven
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Symphonie n° 8 de Ludwig van Beethoven
Beethoven compose sa Symphonie n° 8 au cours de l'été 1812 . Il est alors en cure à Teplitz où il côtoie la cantatrice Amalie Sebald, dont la compagnie agréable contribue à égayer son séjour.
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<cite>Symphonie n° 8</cite> <span class="sousTitre">Ludwig van Beethoven</span>
Petite Pièce d’eau du jardin de Teplitz en Bohème (détail), par Lorenz Janscha, 1800. Österreichische Nationalbibliothek,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 8 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition été 1812 pour l’essentiel (achevée en octobre 1812), principalement à Teplitz puis à Linz Création le 27 février 1814 à la Grosser Redoutensaal (salle des redoutes) de la Hofburg à Vienne Forme symphonie en quatre mouvements : I. Allegro vivace e con brioII. Allegretto scherzandoIII. Tempo di minuettoIV. Allegro vivace Instrumentation bois : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création Portrait d’Amalie Sebald, d’après le dessin de Kolb. NY Public Library, digital collections Dans une lettre adressée à ses éditeurs Breitkopf et Härtel datant de mai 1812, Beethoven fait part de ses projets de composition : J’écris trois nouvelles symphonies, dont l’une est déjà terminée. La symphonie achevée en question est la Symphonie n° 7, dont le manuscrit porte effectivement la date du 13 mai 1812. La Symphonie n° 8 suit de très près, puisque Beethoven la compose principalement au cours de l’été suivant. Il est alors en cure à TeplitzTeplitz est une petite ville d’eaux de Bohême située à environ 80 km au nord-ouest de Prague., où il côtoie Amalie Sebald. La correspondance qu’il entretient avec la cantatrice berlinoise participe à égayer son séjour, et il est fort probable que l’aimable compagnie de la dame ne soit pas pour rien dans l’atmosphère joyeuse de sa dernière composition. La Symphonie n° 8 est créée le 27 février 1814 à la Grosser Redoutensaal (salle des redoutes) de la Hofburg à Vienne. Le succès est mitigé, le public préférant les deux autres œuvres symphoniques au programme (déjà créées en décembre 1813) : la Symphonie n° 7 et La Victoire de Wellington.,
Déroulé de l’œuvre Après la Symphonie n° 1, la Symphonie n° 8 est la symphonie la plus courteElle est parfois surnommée la « petite symphonie », par opposition à la « grande symphonie », la Symphonie n° 7, composée quelques mois plus tôt. de Beethoven. Par sa forme et son atmosphère, cette symphonie renoue avec un style plus classique proche de Haydn et Mozart, tout en conservant certaines caractéristiques originales propres à l’écriture de Beethoven. I. Allegro De forme sonateLa forme sonate se divise en plusieurs parties : une exposition qui oppose en général deux thèmes contrastés, le développement de ces thèmes, puis leur réexposition., ce mouvement commence immédiatement avec l’exposition du premier thème, sans la moindre introduction, ce qui est inhabituel pour un premier mouvement de symphonie chez Beethoven. Ce premier thème, très rythmique, éclatant et joué fort par tout l’orchestre, contraste avec le second thème plus doux aux violons et aux bois. Suivent le développement et la réexposition des deux thèmes, avant la codapartie conclusive de fin. Beethoven et Goethe à Teplitz, d’après Karl Röhling. NY Public Library, digital collections II. Allegretto scherzando L’une des particularités de cette symphonie est qu’elle ne possède aucun mouvement lent, habituellement situé en deuxième position. Ici, le deuxième mouvement est rapide et légerLe terme scherzando signifie « en badinant ».. Très court, il conserve néanmoins une forme sonate, dont le premier thème est issu d’un canon composé par Beethoven en 1812 en l’honneur de son ami Johann Nepomuk Mälzel, l’inventeur du métronome. Ce métronome est d’ailleurs figuré à travers l’écriture des bois et des cors qui jouent des notes répétées, aussi imperturbables que le tic-tac du nouvel instrument de Mälzel. Le second thème, même s’il est un peu plus lyrique, ne se sépare pas de ce battement régulier. III. Tempo di minuetto Le menuetLa forme menuet est une forme en trois parties : menuet - trio - menuet da capo. est la forme privilégiée du troisième mouvement dans les symphonies classiques telles que celles de Haydn et Mozart. Dès sa première symphonie, Beethoven délaisse quelque peu cette forme au profit du scherzo, de tempo plus rapide. Pourtant, dans sa Symphonie n° 8, il choisit de revenir à cette forme classique du menuet, par ailleurs le seul véritable menuetLe troisième mouvement de sa Symphonie n° 1 s’appelle encore Menuetto mais c’est en réalité déjà un scherzo, de tempo rapide. de toutes ses symphonies. Le thème du menuet est une mélodie dansante dont les temps sont fortement accentués, ce qui lui confère un caractère rustique, tandis que dans le trio, les cors dialoguent avec les clarinettes sur un accompagnement délicat des cordes et bassons. IV. Allegro vivace À nouveau de forme sonate, le final de cette symphonie oppose deux thèmes très différents, dans un tempo vif qui multiplie les contrastes de nuances. Le premier thème, très rythmique, est d’abord énoncé pianissimo avant de nous entraîner dans une grande cavalcade endiablée et jouée fortissimo par tout l’orchestre. Le second thème, plus lyrique et dans une nuance piano, surprend en arrivant soudainement sans aucune transition à la suite du premier. Après le développement centrale et la réexposition des deux thèmes, le développement terminal est exceptionnellement long, puisqu’il constitute avec la coda la moitié du mouvement !,
Auteure : Floriane Goubault,
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Beethoven compose sa Symphonie n° 8 au cours de l'été 1812 . Il est alors en cure à Teplitz où il côtoie la cantatrice Amalie Sebald, dont la compagnie agréable contribue à égayer son séjour.
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Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 8 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition été 1812 pour l’essentiel (achevée en octobre 1812), principalement à Teplitz puis à Linz Création le 27 février 1814 à la Grosser Redoutensaal (salle des redoutes) de la Hofburg à Vienne Forme symphonie en quatre mouvements : I. Allegro vivace e con brioII. Allegretto scherzandoIII. Tempo di minuettoIV. Allegro vivace Instrumentation bois : 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création Portrait d’Amalie Sebald, d’après le dessin de Kolb. NY Public Library, digital collections Dans une lettre adressée à ses éditeurs Breitkopf et Härtel datant de mai 1812, Beethoven fait part de ses projets de composition : J’écris trois nouvelles symphonies, dont l’une est déjà terminée. La symphonie achevée en question est la Symphonie n° 7, dont le manuscrit porte effectivement la date du 13 mai 1812. La Symphonie n° 8 suit de très près, puisque Beethoven la compose principalement au cours de l’été suivant. Il est alors en cure à TeplitzTeplitz est une petite ville d’eaux de Bohême située à environ 80 km au nord-ouest de Prague., où il côtoie Amalie Sebald. La correspondance qu’il entretient avec la cantatrice berlinoise participe à égayer son séjour, et il est fort probable que l’aimable compagnie de la dame ne soit pas pour rien dans l’atmosphère joyeuse de sa dernière composition. La Symphonie n° 8 est créée le 27 février 1814 à la Grosser Redoutensaal (salle des redoutes) de la Hofburg à Vienne. Le succès est mitigé, le public préférant les deux autres œuvres symphoniques au programme (déjà créées en décembre 1813) : la Symphonie n° 7 et La Victoire de Wellington.,
Déroulé de l’œuvre Après la Symphonie n° 1, la Symphonie n° 8 est la symphonie la plus courteElle est parfois surnommée la « petite symphonie », par opposition à la « grande symphonie », la Symphonie n° 7, composée quelques mois plus tôt. de Beethoven. Par sa forme et son atmosphère, cette symphonie renoue avec un style plus classique proche de Haydn et Mozart, tout en conservant certaines caractéristiques originales propres à l’écriture de Beethoven. I. Allegro De forme sonateLa forme sonate se divise en plusieurs parties : une exposition qui oppose en général deux thèmes contrastés, le développement de ces thèmes, puis leur réexposition., ce mouvement commence immédiatement avec l’exposition du premier thème, sans la moindre introduction, ce qui est inhabituel pour un premier mouvement de symphonie chez Beethoven. Ce premier thème, très rythmique, éclatant et joué fort par tout l’orchestre, contraste avec le second thème plus doux aux violons et aux bois. Suivent le développement et la réexposition des deux thèmes, avant la codapartie conclusive de fin. Beethoven et Goethe à Teplitz, d’après Karl Röhling. NY Public Library, digital collections II. Allegretto scherzando L’une des particularités de cette symphonie est qu’elle ne possède aucun mouvement lent, habituellement situé en deuxième position. Ici, le deuxième mouvement est rapide et légerLe terme scherzando signifie « en badinant ».. Très court, il conserve néanmoins une forme sonate, dont le premier thème est issu d’un canon composé par Beethoven en 1812 en l’honneur de son ami Johann Nepomuk Mälzel, l’inventeur du métronome. Ce métronome est d’ailleurs figuré à travers l’écriture des bois et des cors qui jouent des notes répétées, aussi imperturbables que le tic-tac du nouvel instrument de Mälzel. Le second thème, même s’il est un peu plus lyrique, ne se sépare pas de ce battement régulier. III. Tempo di minuetto Le menuetLa forme menuet est une forme en trois parties : menuet - trio - menuet da capo. est la forme privilégiée du troisième mouvement dans les symphonies classiques telles que celles de Haydn et Mozart. Dès sa première symphonie, Beethoven délaisse quelque peu cette forme au profit du scherzo, de tempo plus rapide. Pourtant, dans sa Symphonie n° 8, il choisit de revenir à cette forme classique du menuet, par ailleurs le seul véritable menuetLe troisième mouvement de sa Symphonie n° 1 s’appelle encore Menuetto mais c’est en réalité déjà un scherzo, de tempo rapide. de toutes ses symphonies. Le thème du menuet est une mélodie dansante dont les temps sont fortement accentués, ce qui lui confère un caractère rustique, tandis que dans le trio, les cors dialoguent avec les clarinettes sur un accompagnement délicat des cordes et bassons. IV. Allegro vivace À nouveau de forme sonate, le final de cette symphonie oppose deux thèmes très différents, dans un tempo vif qui multiplie les contrastes de nuances. Le premier thème, très rythmique, est d’abord énoncé pianissimo avant de nous entraîner dans une grande cavalcade endiablée et jouée fortissimo par tout l’orchestre. Le second thème, plus lyrique et dans une nuance piano, surprend en arrivant soudainement sans aucune transition à la suite du premier. Après le développement centrale et la réexposition des deux thèmes, le développement terminal est exceptionnellement long, puisqu’il constitute avec la coda la moitié du mouvement !,
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Déroulé de l’œuvre Après la Symphonie n° 1, la Symphonie n° 8 est la symphonie la plus courteElle est parfois surnommée la « petite symphonie », par opposition à la « grande symphonie », la Symphonie n° 7, composée quelques mois plus tôt. de Beethoven. Par sa forme et son atmosphère, cette symphonie renoue avec un style plus classique proche de Haydn et Mozart, tout en conservant certaines caractéristiques originales propres à l’écriture de Beethoven. I. Allegro De forme sonateLa forme sonate se divise en plusieurs parties : une exposition qui oppose en général deux thèmes contrastés, le développement de ces thèmes, puis leur réexposition., ce mouvement commence immédiatement avec l’exposition du premier thème, sans la moindre introduction, ce qui est inhabituel pour un premier mouvement de symphonie chez Beethoven. Ce premier thème, très rythmique, éclatant et joué fort par tout l’orchestre, contraste avec le second thème plus doux aux violons et aux bois. Suivent le développement et la réexposition des deux thèmes, avant la codapartie conclusive de fin. Beethoven et Goethe à Teplitz, d’après Karl Röhling. NY Public Library, digital collections II. Allegretto scherzando L’une des particularités de cette symphonie est qu’elle ne possède aucun mouvement lent, habituellement situé en deuxième position. Ici, le deuxième mouvement est rapide et légerLe terme scherzando signifie « en badinant ».. Très court, il conserve néanmoins une forme sonate, dont le premier thème est issu d’un canon composé par Beethoven en 1812 en l’honneur de son ami Johann Nepomuk Mälzel, l’inventeur du métronome. Ce métronome est d’ailleurs figuré à travers l’écriture des bois et des cors qui jouent des notes répétées, aussi imperturbables que le tic-tac du nouvel instrument de Mälzel. Le second thème, même s’il est un peu plus lyrique, ne se sépare pas de ce battement régulier. III. Tempo di minuetto Le menuetLa forme menuet est une forme en trois parties : menuet - trio - menuet da capo. est la forme privilégiée du troisième mouvement dans les symphonies classiques telles que celles de Haydn et Mozart. Dès sa première symphonie, Beethoven délaisse quelque peu cette forme au profit du scherzo, de tempo plus rapide. Pourtant, dans sa Symphonie n° 8, il choisit de revenir à cette forme classique du menuet, par ailleurs le seul véritable menuetLe troisième mouvement de sa Symphonie n° 1 s’appelle encore Menuetto mais c’est en réalité déjà un scherzo, de tempo rapide. de toutes ses symphonies. Le thème du menuet est une mélodie dansante dont les temps sont fortement accentués, ce qui lui confère un caractère rustique, tandis que dans le trio, les cors dialoguent avec les clarinettes sur un accompagnement délicat des cordes et bassons. IV. Allegro vivace À nouveau de forme sonate, le final de cette symphonie oppose deux thèmes très différents, dans un tempo vif qui multiplie les contrastes de nuances. Le premier thème, très rythmique, est d’abord énoncé pianissimo avant de nous entraîner dans une grande cavalcade endiablée et jouée fortissimo par tout l’orchestre. Le second thème, plus lyrique et dans une nuance piano, surprend en arrivant soudainement sans aucune transition à la suite du premier. Après le développement centrale et la réexposition des deux thèmes, le développement terminal est exceptionnellement long, puisqu’il constitute avec la coda la moitié du mouvement !,
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Symphonie n° 4 de Ludwig van Beethoven
Légère et pleine de charme, la Symphonie n° 4 de Beethoven tranche avec les deux « monuments » qui l’encadrent (la Symphonie n° 3 et la Symphonie n° 5).
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Symphonie n° 4Ludwig van Beethoven,
Château de Grätz, aquarelle de Rudolf von Alt, 1850,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 4 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1806, au château de Grätz (Silésie) puis à Vienne Dédicataire le comte Franz Joachim Wenzel von Oppersdorff Création mars 1807, au palais du prince Lobkowitz à Vienne Forme quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace II. Adagio III. Allegro vivace IV. Allegro ma non troppo Instrumentation bois : 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création En mars 1806, après un nouvel échec de son opéra Fidelio, Beethoven retourne à la musique instrumentale : il achève son Concerto pour piano n° 4 op. 58 et composera dans l’année le Concerto pour violon en ré majeur op. 61, les Trois Quatuor à cordes op. 59 « Razumovsky », les 32 Variations pour piano WoO80, l’Ouverture de Coriolan et la Symphonie n° 4. Durant l’été 1806, au cours d’un séjour chez le prince Lichnovsky à Grätz en Silésie, Beethoven se lie d’amitié avec le comte Franz von Oppersdorff, qui entretient un orchestre dans son château d’Oberglogau et à qui il promet de dédier une symphonie. Il songe alors à celle sur laquelle il travaille, et qui sera sa future Symphonie n° 5. Pourtant, Beethoven en interrompt momentanément la composition pour en commencer une autre, la Symphonie n° 4, qu’il termine en automne à son retour à Vienne. La Symphonie n° 4 est créée en mars 1807 à Vienne, au palais du prince Lobkowitz, au cours d’un concert par souscription dont le programme comprend les quatre premières symphonies de Beethoven, le Concerto pour piano n° 4, l’Ouverture de Coriolan et quelques airs de son opéra Fidelio. Si l’œuvre ne reçoit pas d’emblée les faveurs du public, elle saura plus tard s’allier la critique qui apprécie ne pas y entendre les « bizarreries » habituelles du compositeur. En 1808, au moment de la publication de l’œuvre, Beethoven envoie une lettre d’excuse au comte von Oppersdorff : dans la nécessité de céder la symphonie qui lui était promise (la Symphonie n° 5, terminée en mars 1808), ainsi que son pendant la Symphonie n°6, à quelqu’un d’autrel’éditeur Breitkopf & Härtel, avec pour dédicataires des symphonies le prince Lobkowitz et le comte Razumovski, le compositeur propose de dédommager le comte en lui dédiant sa Symphonie n° 4. Celle-ci est donc éditée (en parties séparées) au Bureau d’Art et de l’Industrie à Vienne, avec pour dédicataire le comte von Oppersdorff.,
Déroulé de l’œuvre Composée plus de deux ans après la révolutionnaire Symphonie n° 3 « Héroïque », la Symphonie n° 4 retrouve un style plus léger, aussi bien dans sa forme (d’une durée d’environ 30 min) que dans son caractère. On a souvent déclaré à tort que cette symphonie avait été composée sous le coup des fiançailles de Beethoven avec Therese von BrunsvikDepuis leur rencontre en 1799, Beethoven a tissé de forts liens avec les membres de la famille Brunsvik : le fils Franz, ses sœurs Therese, Josephine et Charlotte, ainsi que leur cousine Giulietta Guicciardi.. Aussi erronée que soit cette affirmation (les deux jeunes gens n’ayant jamais été fiancés), la Symphonie n° 4 n’en est pas moins une œuvre pleine de charme, qui tranche avec les deux « monuments » qui l’encadrent (la Symphonie n° 3 et la Symphonie n° 5) : Schumann dira d’elle que c’est une mince fille de la Grèce entre deux géants nordiques. Dans ses écrits sur les symphonies de Beethoven, Berlioz décrit la Symphonie n° 4 comme une œuvre qui abandonne entièrement l’ode et l’élégie, pour retourner au style moins élevé et moins sombre, mais non moins difficile, peut-être, de la seconde symphonie. Le caractère de cette partition est généralement vif, alerte, gai ou d’une douceur céleste. La Symphonie n° 4 est en quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace, II. Adagio, III. Allegro vivace et IV. Allegro ma non troppo. Portrait de Ludwig van Beethoven, peinture de Joseph Willibrord Mähler, entre 1804 et 1805. Vienna Museum I. Adagio – Allegro vivace Comme dans les deux premières symphonies du compositeur, le premier mouvement débute par une introduction lente. Dans un tempo adagio, très mystérieuse (on pense à la Symphonie n° 1 de Mahler qui, 80 ans plus tard, commencera d’une façon similaire), elle commence dans l’atmosphère sombre d’une tonalité mineure (en sib mineur, alors que la tonalité principale de la symphonie est sib majeur). Cette introduction est constituée de deux éléments thématiques : le premier est un motif descendant en tierces aux cordes à l’unisson, sur une pédale de sib tenue par les vents ; le second élément égrène des arpèges en croches entrecoupées de silences. Les deux éléments sont ensuite repris, mais en si mineur. Tout concourt à apporter une atmosphère d’attente et de tension inquiétante. Enfin, l’allegro, de forme sonateexposition des thèmes – développement – réexposition, démarre brillamment. Beethoven persiste dans son idée de tension en martelant six accords de dominante, chacun précédé d’une fioriture ascendante de notes rapides, avant l’arrivée définitive en sib majeur (la succession d’accords tendus martelés est un procédé qu’il a déjà utilisé dans le premier mouvement de sa Symphonie n° 3). Ensuite, le premier thème poursuit sur un égrenage d’arpèges (évoquant celui de l’introduction) d’abord aux cordes puis à tout l’orchestre avec la timbale soutenant chaque temps. Le second thème est initié par les bassons, relayés par les hautbois puis la flûte. Un deuxième motif mélodique, dolce, est énoncé d’abord en canon entre la clarinette et le basson puis entre le duo flûte/violons et les cordes graves. Le développement est essentiellement construit autour du premier thème : l’arpège en croches (précédé de la fioriture de doubles croches) est d’abord joué aux cordes, de plus en plus court, puis à la flûte et aux hautbois tandis qu’un nouveau thème très chantant, tantôt aux cordes tantôt aux bois, s’y superpose. La fin du développement retrouve le caractère mystérieux de l’introduction : sur un discret roulement de timbale, les cordes s’échangent la fioriture de notes rapides, crescendo et de plus en plus resserré jusqu’à l’éclatement du thème qui amorce la réexposition (Berlioz compare ce moment au passage entre le 3e et le 4e mouvement de la Symphonie n° 5 : Ce prodigieux crescendo est une des choses les mieux inventées que nous connaissions en musique ; on ne lui trouverait guère de pendant que dans celui qui termine le célèbre scherzo de la Symphonie en ut mineur.). Après la réexposition, la coda reprend une dernière fois le premier thème et termine le mouvement en apothéose.,
II. Adagio Le deuxième mouvement suscitera l’admiration de Berlioz : Pour l’adagio, il échappe à l’analyse… C’est tellement pur de formes, l’expression de la mélodie est si angélique et d’une si irrésistible tendresse que l’art prodigieux de la mise en œuvre disparaît complètement. On est saisi dès les premières mesures d’une émotion qui, à la fin, devient accablante par son intensité. Ce mouvement est de forme rondo-sonate : Comparaison entre la forme sonate et la forme rondo-sonate Le premier thème en mib majeur (le refrain) joué aux cordes, oppose, sur deux plans sonores simultanés, deux motifs contrastés : un rythme pointé (que l’on retrouve sous diverses formes tout au long du mouvement) qui imprime la pulsation, et un motif mélodique en valeurs longues, très étiré. Le second thème dans le ton de la dominante sib majeur (le premier couplet), cantabile, est donné à la clarinette. Le début du développement fait entendre une reprise variée du premier thème (refrain) puis un véritable développement (deuxième couplet) : passage très sombre (dans une tonalité mineure), il fait entendre une grande gamme descendante en mib mineur, où chaque degré est ponctué d’un coup de timbale. À la réexposition, le retour à la lumière se fait avec le premier thème dans sa forme originale à la flûte (refrain) suivit du second thème cette fois au ton principal mib majeur (troisième couplet). Enfin, la coda évoque une dernière fois, de façon très succincte, le premier thème (refrain). III. Allegro vivace Ce troisième mouvement est bien un scherzo, même si le terme n’est pas explicitement employé (Beethoven ne reviendra au classique menuetLa principale différence entre le menuet et le scherzo réside dans le tempo et le caractère : le scherzo est souvent plus rapide et plus vif, moins galant que le menuet., abandonné après sa Symphonie n° 1, que dans la Symphonie n° 8). Sa forme est « double » : un scherzo vient s’insérer avant la reprise du trio. Comparaison entre le scherzo habituel et le scherzo de la Symphonie n° 4 C’est une forme que Beethoven utilisera également dans sa Symphonie n° 7. Le thème du scherzo est très énergique. Il joue sur les contrastes de nuances et d’instrumentation. Les appuis sur les contre-temps créent une impression d’instabilité et de fuite en avant. Le trio, un peu moins rapide, est plus doux : nuance piano et instrumentation allégée centrée sur les bois et cors lui donnent un caractère plus pastoral. Le scherzo est répété avant la reprise du trio, puis une dernière évocation abrégée du scherzo vient clore le mouvement. IV. Allegro ma non troppo À nouveau, ce dernier mouvement est de forme sonate. Le premier thème démarre par un fourmillement ininterrompu de doubles croches aux cordes, un mouvement perpétuel qui va irriguer tout l’allegro. S’élance ensuite un motif plus mélodique aux violons puis aux vents. Le second thème, dolce, est d’abord joué au hautbois puis à la flûte. Le fourmillement s’interrompt momentanément pour mieux reprendre ensuite, suivi d’une succession d’accords tendus martelés (comme dans le premier mouvement), sforzando, avant la codetta qui clôt l’exposition. Le développement est essentiellement axé autour du motif perpétuel, auquel se superpose un moment le motif plus mélodique du premier thème. La fin du développement reprend les accords sforzando du deuxième thème, puis la réexposition est amorcée par le basson qui joue le motif perpétuel avant la véritable reprise du premier thème par les cordes. Après la réexposition, une longue coda achève le mouvement. Beethoven y réserve quelques surprises : d’abord un motif perpétuel traité comme dans le développement, puis une série de points d’orgues (on pense au finale de la Symphonie n° 1 dans lequel le compositeur utilise un procédé similaire) à la suite desquels le motif perpétuel est traité en augmentationen valeurs deux fois plus longues, donc en croches plutôt qu’en doubles croches. Le fourmillement rapide reprend brièvement, juste le temps de l’éclatante cadence finale.,
Sources principales Philippe Autexier, Beethoven la force de l’absolu, Éditions Gallimard, 1991 Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Légère et pleine de charme, la Symphonie n° 4 de Beethoven tranche avec les deux « monuments » qui l’encadrent (la Symphonie n° 3 et la Symphonie n° 5).
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Goubault Floriane
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Symphonie n° 4Ludwig van Beethoven,
Château de Grätz, aquarelle de Rudolf von Alt, 1850,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 4 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1806, au château de Grätz (Silésie) puis à Vienne Dédicataire le comte Franz Joachim Wenzel von Oppersdorff Création mars 1807, au palais du prince Lobkowitz à Vienne Forme quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace II. Adagio III. Allegro vivace IV. Allegro ma non troppo Instrumentation bois : 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création En mars 1806, après un nouvel échec de son opéra Fidelio, Beethoven retourne à la musique instrumentale : il achève son Concerto pour piano n° 4 op. 58 et composera dans l’année le Concerto pour violon en ré majeur op. 61, les Trois Quatuor à cordes op. 59 « Razumovsky », les 32 Variations pour piano WoO80, l’Ouverture de Coriolan et la Symphonie n° 4. Durant l’été 1806, au cours d’un séjour chez le prince Lichnovsky à Grätz en Silésie, Beethoven se lie d’amitié avec le comte Franz von Oppersdorff, qui entretient un orchestre dans son château d’Oberglogau et à qui il promet de dédier une symphonie. Il songe alors à celle sur laquelle il travaille, et qui sera sa future Symphonie n° 5. Pourtant, Beethoven en interrompt momentanément la composition pour en commencer une autre, la Symphonie n° 4, qu’il termine en automne à son retour à Vienne. La Symphonie n° 4 est créée en mars 1807 à Vienne, au palais du prince Lobkowitz, au cours d’un concert par souscription dont le programme comprend les quatre premières symphonies de Beethoven, le Concerto pour piano n° 4, l’Ouverture de Coriolan et quelques airs de son opéra Fidelio. Si l’œuvre ne reçoit pas d’emblée les faveurs du public, elle saura plus tard s’allier la critique qui apprécie ne pas y entendre les « bizarreries » habituelles du compositeur. En 1808, au moment de la publication de l’œuvre, Beethoven envoie une lettre d’excuse au comte von Oppersdorff : dans la nécessité de céder la symphonie qui lui était promise (la Symphonie n° 5, terminée en mars 1808), ainsi que son pendant la Symphonie n°6, à quelqu’un d’autrel’éditeur Breitkopf & Härtel, avec pour dédicataires des symphonies le prince Lobkowitz et le comte Razumovski, le compositeur propose de dédommager le comte en lui dédiant sa Symphonie n° 4. Celle-ci est donc éditée (en parties séparées) au Bureau d’Art et de l’Industrie à Vienne, avec pour dédicataire le comte von Oppersdorff.,
Déroulé de l’œuvre Composée plus de deux ans après la révolutionnaire Symphonie n° 3 « Héroïque », la Symphonie n° 4 retrouve un style plus léger, aussi bien dans sa forme (d’une durée d’environ 30 min) que dans son caractère. On a souvent déclaré à tort que cette symphonie avait été composée sous le coup des fiançailles de Beethoven avec Therese von BrunsvikDepuis leur rencontre en 1799, Beethoven a tissé de forts liens avec les membres de la famille Brunsvik : le fils Franz, ses sœurs Therese, Josephine et Charlotte, ainsi que leur cousine Giulietta Guicciardi.. Aussi erronée que soit cette affirmation (les deux jeunes gens n’ayant jamais été fiancés), la Symphonie n° 4 n’en est pas moins une œuvre pleine de charme, qui tranche avec les deux « monuments » qui l’encadrent (la Symphonie n° 3 et la Symphonie n° 5) : Schumann dira d’elle que c’est une mince fille de la Grèce entre deux géants nordiques. Dans ses écrits sur les symphonies de Beethoven, Berlioz décrit la Symphonie n° 4 comme une œuvre qui abandonne entièrement l’ode et l’élégie, pour retourner au style moins élevé et moins sombre, mais non moins difficile, peut-être, de la seconde symphonie. Le caractère de cette partition est généralement vif, alerte, gai ou d’une douceur céleste. La Symphonie n° 4 est en quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace, II. Adagio, III. Allegro vivace et IV. Allegro ma non troppo. Portrait de Ludwig van Beethoven, peinture de Joseph Willibrord Mähler, entre 1804 et 1805. Vienna Museum I. Adagio – Allegro vivace Comme dans les deux premières symphonies du compositeur, le premier mouvement débute par une introduction lente. Dans un tempo adagio, très mystérieuse (on pense à la Symphonie n° 1 de Mahler qui, 80 ans plus tard, commencera d’une façon similaire), elle commence dans l’atmosphère sombre d’une tonalité mineure (en sib mineur, alors que la tonalité principale de la symphonie est sib majeur). Cette introduction est constituée de deux éléments thématiques : le premier est un motif descendant en tierces aux cordes à l’unisson, sur une pédale de sib tenue par les vents ; le second élément égrène des arpèges en croches entrecoupées de silences. Les deux éléments sont ensuite repris, mais en si mineur. Tout concourt à apporter une atmosphère d’attente et de tension inquiétante. Enfin, l’allegro, de forme sonateexposition des thèmes – développement – réexposition, démarre brillamment. Beethoven persiste dans son idée de tension en martelant six accords de dominante, chacun précédé d’une fioriture ascendante de notes rapides, avant l’arrivée définitive en sib majeur (la succession d’accords tendus martelés est un procédé qu’il a déjà utilisé dans le premier mouvement de sa Symphonie n° 3). Ensuite, le premier thème poursuit sur un égrenage d’arpèges (évoquant celui de l’introduction) d’abord aux cordes puis à tout l’orchestre avec la timbale soutenant chaque temps. Le second thème est initié par les bassons, relayés par les hautbois puis la flûte. Un deuxième motif mélodique, dolce, est énoncé d’abord en canon entre la clarinette et le basson puis entre le duo flûte/violons et les cordes graves. Le développement est essentiellement construit autour du premier thème : l’arpège en croches (précédé de la fioriture de doubles croches) est d’abord joué aux cordes, de plus en plus court, puis à la flûte et aux hautbois tandis qu’un nouveau thème très chantant, tantôt aux cordes tantôt aux bois, s’y superpose. La fin du développement retrouve le caractère mystérieux de l’introduction : sur un discret roulement de timbale, les cordes s’échangent la fioriture de notes rapides, crescendo et de plus en plus resserré jusqu’à l’éclatement du thème qui amorce la réexposition (Berlioz compare ce moment au passage entre le 3e et le 4e mouvement de la Symphonie n° 5 : Ce prodigieux crescendo est une des choses les mieux inventées que nous connaissions en musique ; on ne lui trouverait guère de pendant que dans celui qui termine le célèbre scherzo de la Symphonie en ut mineur.). Après la réexposition, la coda reprend une dernière fois le premier thème et termine le mouvement en apothéose.,
II. Adagio Le deuxième mouvement suscitera l’admiration de Berlioz : Pour l’adagio, il échappe à l’analyse… C’est tellement pur de formes, l’expression de la mélodie est si angélique et d’une si irrésistible tendresse que l’art prodigieux de la mise en œuvre disparaît complètement. On est saisi dès les premières mesures d’une émotion qui, à la fin, devient accablante par son intensité. Ce mouvement est de forme rondo-sonate : Comparaison entre la forme sonate et la forme rondo-sonate Le premier thème en mib majeur (le refrain) joué aux cordes, oppose, sur deux plans sonores simultanés, deux motifs contrastés : un rythme pointé (que l’on retrouve sous diverses formes tout au long du mouvement) qui imprime la pulsation, et un motif mélodique en valeurs longues, très étiré. Le second thème dans le ton de la dominante sib majeur (le premier couplet), cantabile, est donné à la clarinette. Le début du développement fait entendre une reprise variée du premier thème (refrain) puis un véritable développement (deuxième couplet) : passage très sombre (dans une tonalité mineure), il fait entendre une grande gamme descendante en mib mineur, où chaque degré est ponctué d’un coup de timbale. À la réexposition, le retour à la lumière se fait avec le premier thème dans sa forme originale à la flûte (refrain) suivit du second thème cette fois au ton principal mib majeur (troisième couplet). Enfin, la coda évoque une dernière fois, de façon très succincte, le premier thème (refrain). III. Allegro vivace Ce troisième mouvement est bien un scherzo, même si le terme n’est pas explicitement employé (Beethoven ne reviendra au classique menuetLa principale différence entre le menuet et le scherzo réside dans le tempo et le caractère : le scherzo est souvent plus rapide et plus vif, moins galant que le menuet., abandonné après sa Symphonie n° 1, que dans la Symphonie n° 8). Sa forme est « double » : un scherzo vient s’insérer avant la reprise du trio. Comparaison entre le scherzo habituel et le scherzo de la Symphonie n° 4 C’est une forme que Beethoven utilisera également dans sa Symphonie n° 7. Le thème du scherzo est très énergique. Il joue sur les contrastes de nuances et d’instrumentation. Les appuis sur les contre-temps créent une impression d’instabilité et de fuite en avant. Le trio, un peu moins rapide, est plus doux : nuance piano et instrumentation allégée centrée sur les bois et cors lui donnent un caractère plus pastoral. Le scherzo est répété avant la reprise du trio, puis une dernière évocation abrégée du scherzo vient clore le mouvement. IV. Allegro ma non troppo À nouveau, ce dernier mouvement est de forme sonate. Le premier thème démarre par un fourmillement ininterrompu de doubles croches aux cordes, un mouvement perpétuel qui va irriguer tout l’allegro. S’élance ensuite un motif plus mélodique aux violons puis aux vents. Le second thème, dolce, est d’abord joué au hautbois puis à la flûte. Le fourmillement s’interrompt momentanément pour mieux reprendre ensuite, suivi d’une succession d’accords tendus martelés (comme dans le premier mouvement), sforzando, avant la codetta qui clôt l’exposition. Le développement est essentiellement axé autour du motif perpétuel, auquel se superpose un moment le motif plus mélodique du premier thème. La fin du développement reprend les accords sforzando du deuxième thème, puis la réexposition est amorcée par le basson qui joue le motif perpétuel avant la véritable reprise du premier thème par les cordes. Après la réexposition, une longue coda achève le mouvement. Beethoven y réserve quelques surprises : d’abord un motif perpétuel traité comme dans le développement, puis une série de points d’orgues (on pense au finale de la Symphonie n° 1 dans lequel le compositeur utilise un procédé similaire) à la suite desquels le motif perpétuel est traité en augmentationen valeurs deux fois plus longues, donc en croches plutôt qu’en doubles croches. Le fourmillement rapide reprend brièvement, juste le temps de l’éclatante cadence finale.,
Sources principales Philippe Autexier, Beethoven la force de l’absolu, Éditions Gallimard, 1991 Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Symphonie n° 4Ludwig van Beethoven,
Château de Grätz, aquarelle de Rudolf von Alt, 1850,
Carte d’identité de l’œuvre :Symphonie n° 4 de Ludwig van Beethoven Genre musique symphonique Composition 1806, au château de Grätz (Silésie) puis à Vienne Dédicataire le comte Franz Joachim Wenzel von Oppersdorff Création mars 1807, au palais du prince Lobkowitz à Vienne Forme quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace II. Adagio III. Allegro vivace IV. Allegro ma non troppo Instrumentation bois : 1 flûte, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassonscuivres : 2 cors, 2 trompettespercussions : 2 timbalescordes : violons 1 et 2, altos, violoncelles, contrebasses ,
Contexte de composition et de création En mars 1806, après un nouvel échec de son opéra Fidelio, Beethoven retourne à la musique instrumentale : il achève son Concerto pour piano n° 4 op. 58 et composera dans l’année le Concerto pour violon en ré majeur op. 61, les Trois Quatuor à cordes op. 59 « Razumovsky », les 32 Variations pour piano WoO80, l’Ouverture de Coriolan et la Symphonie n° 4. Durant l’été 1806, au cours d’un séjour chez le prince Lichnovsky à Grätz en Silésie, Beethoven se lie d’amitié avec le comte Franz von Oppersdorff, qui entretient un orchestre dans son château d’Oberglogau et à qui il promet de dédier une symphonie. Il songe alors à celle sur laquelle il travaille, et qui sera sa future Symphonie n° 5. Pourtant, Beethoven en interrompt momentanément la composition pour en commencer une autre, la Symphonie n° 4, qu’il termine en automne à son retour à Vienne. La Symphonie n° 4 est créée en mars 1807 à Vienne, au palais du prince Lobkowitz, au cours d’un concert par souscription dont le programme comprend les quatre premières symphonies de Beethoven, le Concerto pour piano n° 4, l’Ouverture de Coriolan et quelques airs de son opéra Fidelio. Si l’œuvre ne reçoit pas d’emblée les faveurs du public, elle saura plus tard s’allier la critique qui apprécie ne pas y entendre les « bizarreries » habituelles du compositeur. En 1808, au moment de la publication de l’œuvre, Beethoven envoie une lettre d’excuse au comte von Oppersdorff : dans la nécessité de céder la symphonie qui lui était promise (la Symphonie n° 5, terminée en mars 1808), ainsi que son pendant la Symphonie n°6, à quelqu’un d’autrel’éditeur Breitkopf & Härtel, avec pour dédicataires des symphonies le prince Lobkowitz et le comte Razumovski, le compositeur propose de dédommager le comte en lui dédiant sa Symphonie n° 4. Celle-ci est donc éditée (en parties séparées) au Bureau d’Art et de l’Industrie à Vienne, avec pour dédicataire le comte von Oppersdorff.,
Déroulé de l’œuvre Composée plus de deux ans après la révolutionnaire Symphonie n° 3 « Héroïque », la Symphonie n° 4 retrouve un style plus léger, aussi bien dans sa forme (d’une durée d’environ 30 min) que dans son caractère. On a souvent déclaré à tort que cette symphonie avait été composée sous le coup des fiançailles de Beethoven avec Therese von BrunsvikDepuis leur rencontre en 1799, Beethoven a tissé de forts liens avec les membres de la famille Brunsvik : le fils Franz, ses sœurs Therese, Josephine et Charlotte, ainsi que leur cousine Giulietta Guicciardi.. Aussi erronée que soit cette affirmation (les deux jeunes gens n’ayant jamais été fiancés), la Symphonie n° 4 n’en est pas moins une œuvre pleine de charme, qui tranche avec les deux « monuments » qui l’encadrent (la Symphonie n° 3 et la Symphonie n° 5) : Schumann dira d’elle que c’est une mince fille de la Grèce entre deux géants nordiques. Dans ses écrits sur les symphonies de Beethoven, Berlioz décrit la Symphonie n° 4 comme une œuvre qui abandonne entièrement l’ode et l’élégie, pour retourner au style moins élevé et moins sombre, mais non moins difficile, peut-être, de la seconde symphonie. Le caractère de cette partition est généralement vif, alerte, gai ou d’une douceur céleste. La Symphonie n° 4 est en quatre mouvements : I. Adagio – Allegro vivace, II. Adagio, III. Allegro vivace et IV. Allegro ma non troppo. Portrait de Ludwig van Beethoven, peinture de Joseph Willibrord Mähler, entre 1804 et 1805. Vienna Museum I. Adagio – Allegro vivace Comme dans les deux premières symphonies du compositeur, le premier mouvement débute par une introduction lente. Dans un tempo adagio, très mystérieuse (on pense à la Symphonie n° 1 de Mahler qui, 80 ans plus tard, commencera d’une façon similaire), elle commence dans l’atmosphère sombre d’une tonalité mineure (en sib mineur, alors que la tonalité principale de la symphonie est sib majeur). Cette introduction est constituée de deux éléments thématiques : le premier est un motif descendant en tierces aux cordes à l’unisson, sur une pédale de sib tenue par les vents ; le second élément égrène des arpèges en croches entrecoupées de silences. Les deux éléments sont ensuite repris, mais en si mineur. Tout concourt à apporter une atmosphère d’attente et de tension inquiétante. Enfin, l’allegro, de forme sonateexposition des thèmes – développement – réexposition, démarre brillamment. Beethoven persiste dans son idée de tension en martelant six accords de dominante, chacun précédé d’une fioriture ascendante de notes rapides, avant l’arrivée définitive en sib majeur (la succession d’accords tendus martelés est un procédé qu’il a déjà utilisé dans le premier mouvement de sa Symphonie n° 3). Ensuite, le premier thème poursuit sur un égrenage d’arpèges (évoquant celui de l’introduction) d’abord aux cordes puis à tout l’orchestre avec la timbale soutenant chaque temps. Le second thème est initié par les bassons, relayés par les hautbois puis la flûte. Un deuxième motif mélodique, dolce, est énoncé d’abord en canon entre la clarinette et le basson puis entre le duo flûte/violons et les cordes graves. Le développement est essentiellement construit autour du premier thème : l’arpège en croches (précédé de la fioriture de doubles croches) est d’abord joué aux cordes, de plus en plus court, puis à la flûte et aux hautbois tandis qu’un nouveau thème très chantant, tantôt aux cordes tantôt aux bois, s’y superpose. La fin du développement retrouve le caractère mystérieux de l’introduction : sur un discret roulement de timbale, les cordes s’échangent la fioriture de notes rapides, crescendo et de plus en plus resserré jusqu’à l’éclatement du thème qui amorce la réexposition (Berlioz compare ce moment au passage entre le 3e et le 4e mouvement de la Symphonie n° 5 : Ce prodigieux crescendo est une des choses les mieux inventées que nous connaissions en musique ; on ne lui trouverait guère de pendant que dans celui qui termine le célèbre scherzo de la Symphonie en ut mineur.). Après la réexposition, la coda reprend une dernière fois le premier thème et termine le mouvement en apothéose.,
II. Adagio Le deuxième mouvement suscitera l’admiration de Berlioz : Pour l’adagio, il échappe à l’analyse… C’est tellement pur de formes, l’expression de la mélodie est si angélique et d’une si irrésistible tendresse que l’art prodigieux de la mise en œuvre disparaît complètement. On est saisi dès les premières mesures d’une émotion qui, à la fin, devient accablante par son intensité. Ce mouvement est de forme rondo-sonate : Comparaison entre la forme sonate et la forme rondo-sonate Le premier thème en mib majeur (le refrain) joué aux cordes, oppose, sur deux plans sonores simultanés, deux motifs contrastés : un rythme pointé (que l’on retrouve sous diverses formes tout au long du mouvement) qui imprime la pulsation, et un motif mélodique en valeurs longues, très étiré. Le second thème dans le ton de la dominante sib majeur (le premier couplet), cantabile, est donné à la clarinette. Le début du développement fait entendre une reprise variée du premier thème (refrain) puis un véritable développement (deuxième couplet) : passage très sombre (dans une tonalité mineure), il fait entendre une grande gamme descendante en mib mineur, où chaque degré est ponctué d’un coup de timbale. À la réexposition, le retour à la lumière se fait avec le premier thème dans sa forme originale à la flûte (refrain) suivit du second thème cette fois au ton principal mib majeur (troisième couplet). Enfin, la coda évoque une dernière fois, de façon très succincte, le premier thème (refrain). III. Allegro vivace Ce troisième mouvement est bien un scherzo, même si le terme n’est pas explicitement employé (Beethoven ne reviendra au classique menuetLa principale différence entre le menuet et le scherzo réside dans le tempo et le caractère : le scherzo est souvent plus rapide et plus vif, moins galant que le menuet., abandonné après sa Symphonie n° 1, que dans la Symphonie n° 8). Sa forme est « double » : un scherzo vient s’insérer avant la reprise du trio. Comparaison entre le scherzo habituel et le scherzo de la Symphonie n° 4 C’est une forme que Beethoven utilisera également dans sa Symphonie n° 7. Le thème du scherzo est très énergique. Il joue sur les contrastes de nuances et d’instrumentation. Les appuis sur les contre-temps créent une impression d’instabilité et de fuite en avant. Le trio, un peu moins rapide, est plus doux : nuance piano et instrumentation allégée centrée sur les bois et cors lui donnent un caractère plus pastoral. Le scherzo est répété avant la reprise du trio, puis une dernière évocation abrégée du scherzo vient clore le mouvement. IV. Allegro ma non troppo À nouveau, ce dernier mouvement est de forme sonate. Le premier thème démarre par un fourmillement ininterrompu de doubles croches aux cordes, un mouvement perpétuel qui va irriguer tout l’allegro. S’élance ensuite un motif plus mélodique aux violons puis aux vents. Le second thème, dolce, est d’abord joué au hautbois puis à la flûte. Le fourmillement s’interrompt momentanément pour mieux reprendre ensuite, suivi d’une succession d’accords tendus martelés (comme dans le premier mouvement), sforzando, avant la codetta qui clôt l’exposition. Le développement est essentiellement axé autour du motif perpétuel, auquel se superpose un moment le motif plus mélodique du premier thème. La fin du développement reprend les accords sforzando du deuxième thème, puis la réexposition est amorcée par le basson qui joue le motif perpétuel avant la véritable reprise du premier thème par les cordes. Après la réexposition, une longue coda achève le mouvement. Beethoven y réserve quelques surprises : d’abord un motif perpétuel traité comme dans le développement, puis une série de points d’orgues (on pense au finale de la Symphonie n° 1 dans lequel le compositeur utilise un procédé similaire) à la suite desquels le motif perpétuel est traité en augmentationen valeurs deux fois plus longues, donc en croches plutôt qu’en doubles croches. Le fourmillement rapide reprend brièvement, juste le temps de l’éclatante cadence finale.,
Sources principales Philippe Autexier, Beethoven la force de l’absolu, Éditions Gallimard, 1991 Hector Berlioz, Textes sur les symphonies de Beethoven, Éditions Page après Page, 2005 Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Éditions Fayard, 2005 Barry Cooper, Dictionnaire Beethoven, Éditions Jean-Claude Lattès, 1991 Patrick Favre-Tissoy-Bonvoisin, Ludwig van Beethoven, Bleu nuit éditeur, 2016 Maynard Solomon, Beethoven, Éditions Fayard, 2003 ,
Auteure : Floriane Goubault,
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Symphonie n° 3 (extrait du 1er mouvement) de Ludwig van Beethoven
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Paris
Cité de la musique
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2011
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19 ème siècle
Orchestre
Symphonie
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Beethoven visionnaire. Symphonies n°1 et 3 "Eroica" : Concert enregistré à la Cité de la musique le 16 avril 2011 / Isabelle Soulard, réalisatrice ; Ludwig van Beethoven, compositeur ; La Chambre Philharmonique ; Emmanuel Krivine, direction, 1h 28 min 52
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Beethoven Héroïque, Insula Orchestra, Laurence Equilbey : Concert enregistré à la Philharmonie de Paris (Grande salle - Philharmonie) le 08 mars 2016 / Ludwig van Beethoven, compositeur ; Insula Orchestra ; Laurence Equilbey, direction ; Nicholas Angelich, piano, 1h 30 min 31
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Orchestre de Paris, Herbert Blomstedt, Lars Vogt : Concert enregistré à la Salle Pleyel le 16 janvier 2013 / Isabelle Soulard, réalisatrice ; Ludwig van Beethoven, Johannes Brahms, Frédéric Chopin, compositeurs ; Lars Vogt, piano, 2 h 02 mn 27
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19ème siècle
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Symphonie
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Symphonie
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West-Eastern Divan Orchestra, Daniel Barenboim : concert enregistré à la salle Pleyel le 21 mai 2011 / Isabelle Soulard, réalisation ; Gustav Mahler, Ludwig van Beethoven, compositeurs ; West-Eastern Divan Orchestra ; Daniel Barenboim, direction, 1 h 33 mn 56
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Cité de la musique
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Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
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Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
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19ème siècle
19ème siècle
Jeunes et familles
Jeunes et familles
Pierre-Jean Bouyer
Bouyer, Pierre-Jean
Bouyer, Pierre-Jean
Ludwig van Beethoven
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
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Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Ludwig van Beethoven
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Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
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Ludwig van Beethoven
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Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
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Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
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Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
Orchestre du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
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Origine de la symphonie n°3 "Héroïque", présentation du 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur
Symphonie n°3 "Héroïque", 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur
Dédicace de la symphonie héroïque, présentation du 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur
Symphonie n°3 "Héroïque", 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur
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Symphonie n°3 "Héroïque", 3e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur
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Concert éducatif scolaire. L'Héroïque
image animée
concert enregistré à la Salle Pleyel le 20 novembre 2014
Pierre-Jean Bouyer, réalisation ; Ludwig van Beethoven, compositeur
Pierre-Jean Bouyer, réalisation ; Ludwig van Beethoven, compositeur
Camille Le Mezo, Silvia Alvarez, Romane Lecomte, présentation
Lawrence Foster, direction
Orchestre du Conservatoire de Paris
Camille Le Mezo, Silvia Alvarez, Romane Lecomte, présentation
Lawrence Foster, direction
Orchestre du Conservatoire de Paris
Paris
CNSMDP
CNSMDP
2014
2014
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19 ème siècle
Concert jeune public
Symphonie
Musique savante occidentale
19 ème siècle
Concert jeune public
Symphonie
Musique savante occidentale
19 ème siècle
Concert jeune public
Symphonie
Musique savante occidentale
19 ème siècle
Concert jeune public
Symphonie
Musique savante occidentale
CONTRAT_1
CONTRAT_1
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Symphonie n° 3 (extrait du 1er mouvement) de Ludwig van Beethoven
Le Classicisme viennois
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Origine de la symphonie n°3 "Héroïque", présentation du 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Symphonie n°3 "Héroïque", 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Dédicace de la symphonie héroïque, présentation du 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Symphonie n°3 "Héroïque", 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Le héros a survécu, présentation du 3e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Symphonie n°3 "Héroïque", 3e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
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Origine de la symphonie n°3 "Héroïque", présentation du 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Symphonie n°3 "Héroïque", 1er mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Dédicace de la symphonie héroïque, présentation du 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
Symphonie n°3 "Héroïque", 2e mouvement / Ludwig van Beethoven, compositeur. - CNSMDP
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Cité de la musique
UNI42C
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Concert (partie)
Concert (partie)
Concert (partie)
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05
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Concert audio
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Extrait
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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Musique classique
Musique classique
19ème siècle
19ème siècle
Ludwig van Beethoven
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
Orchestre philharmonique de Radio France
Beethoven, Ludwig van
Orchestre philharmonique de Radio France
Ludwig van Beethoven
Orchestre philharmonique de Radio France
Ludwig van Beethoven
Orchestre philharmonique de Radio France
Orchestre philharmonique de Radio France
Orchestre philharmonique de Radio France
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven
Marcia funebre : Adagio assai / Ludwig van Beethoven
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Finale : Allegro molto / Ludwig van Beethoven
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Enregistrement sonore
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven
Orchestre Philharmonique de Radio France
Paul McCreesh, direction
Orchestre Philharmonique de Radio France
Paul McCreesh, direction
Paris
Cité de la musique
Cité de la musique
2005
2005
49 min 38 sec
Archivé à la Cité de la musique
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Beethoven, Ludwig van
McCreesh, Paul
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Symphonie
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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De la cour aux concerts publics : concert enregistré à la Cité de la musique le vendredi 18 mars 2005 (20h, salle des concerts) / [Auteurs divers] ; Orchestre Philharmonique de Radio-France ; Paul McCreesh, direction, 1h 21 min 15 sec
0758677
Allegro con brio / Ludwig van Beethoven ; Orchestre Philharmonique de Radio France ; Paul McCreesh, direction, 16 min 4 sec
Marcia funebre : Adagio assai / Ludwig van Beethoven ; Orchestre Philharmonique de Radio France ; Paul McCreesh, direction, 15 min 11 sec
Scherzo : Allegro vivace / Ludwig van Beethoven ; Orchestre Philharmonique de Radio France ; Paul McCreesh, direction, 5 min 56 sec
Finale : Allegro molto / Ludwig van Beethoven ; Orchestre Philharmonique de Radio France ; Paul McCreesh, direction, 12 min 27 sec
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LIBRE
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2005
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Cité de la musique
Cité de la musique
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Concert audio
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
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Cité de la musique
UNI42C
24/10/2020
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Concert (partie)
Concert (partie)
Concert (partie)
02 Audio
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05
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
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19ème siècle
19ème siècle
Ludwig van Beethoven
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Orchestre de chambre de Paris
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Orchestre de chambre de Paris
Ludwig van Beethoven
Zehetmair, Thomas
Orchestre de chambre de Paris
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Orchestre de chambre de Paris
Orchestre de chambre de Paris
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven
Marcia funebre : Adagio assai / Ludwig van Beethoven
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur op. 55 "Héroique"
Enregistrement sonore
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven
Thomas Zehetmair, direction
Orchestre de chambre de Paris
Thomas Zehetmair, direction
Orchestre de chambre de Paris
Paris
Cité de la musique
Cité de la musique
2014
2014
44 min 38 sec
Archivé à La Cité de la musique
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Beethoven, Ludwig van
Zehetmair, Thomas
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Orchestre
Symphonie
19 ème siècle
Orchestre
Symphonie
19 ème siècle
Orchestre
Symphonie
19 ème siècle
Orchestre
Symphonie
19 ème siècle
Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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Guerre et paix II : Orchestre de chambre de Paris : Thomas Zehetmair : Benjamin Grosvenor : concert enregistré à la Cité de la musique le dimanche 16 novembre 2014 (16h30, salle des concerts) / [Auteurs divers] ; Orchestre de chambre de Paris ; Thomas Zehetmair, direction ; Benjamin Grosvenor, piano, 1h 31 min 18 sec
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven ; Thomas Zehetmair, direction ; Orchestre de chambre de Paris, 14 min 3 sec
Marcia funebre : Adagio assai / Ludwig van Beethoven ; Thomas Zehetmair, direction ; Orchestre de chambre de Paris, 12 min 48 sec
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Cité de la musique
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Cité de la musique
UNI42C
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Concert (partie)
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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19ème siècle
19ème siècle
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Enregistrement sonore
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven
Marek Janowski, direction
Rundfunk Sinfonieorchester Berlin
Marek Janowski, direction
Rundfunk Sinfonieorchester Berlin
Paris
Cité de la musique
Cité de la musique
2011
2011
48 min 35 sec
Archivé à la Cité de la musique
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19 ème siècle
Symphonie
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Symphonie
19 ème siècle
Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin - Marek Janowski - Nikolaï Lugansky : concert enregistré à la Salle Pleyel le dimanche 13 mars 2011 (16h) / [Auteurs divers] ; Rundfunk Sinfonieorchester Berlin ; Marek Janowski, direction, 1h 38 min 47 sec
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven ; Marek Janowski, direction ; Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, 15 min 36 sec
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Cité de la musique
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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Cité de la musique
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24/10/2020
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Concert (partie)
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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Musique classique
Musique classique
19ème siècle
19ème siècle
Ludwig van Beethoven
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
Herreweghe, Philippe
Orchestre des Champs Elysées
Beethoven, Ludwig van
Herreweghe, Philippe
Orchestre des Champs Elysées
Ludwig van Beethoven
Philippe Herreweghe
Orchestre des Champs Elysées
Ludwig van Beethoven
Herreweghe, Philippe
Orchestre des Champs Elysées
Philippe Herreweghe
Orchestre des Champs Elysées
Orchestre des Champs Elysées
Beethoven Ludwig van
Allegro con brio / Ludwig van Beethoven
Marcia funebre ; Adagio assai / Ludwig van Beethoven
Scherzo ; Allegro vivace / Ludwig van Beethoven
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Enregistrement sonore
Ludwig van Beethoven
Ludwig van Beethoven
Orchestre des Champs-Elysées
Philippe Herreweghe, direction
Orchestre des Champs-Elysées
Philippe Herreweghe, direction
Paris
Cité de la musique
Cité de la musique
2008
2008
47 min 14 sec
Archivé à La Cité de la musique
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Beethoven, Ludwig van
Herreweghe, Philippe
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Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Orchestre
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Orchestre
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Orchestre
Musique classique
19 ème siècle
Symphonie
Orchestre
Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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Orchestre des Champs-Elysées : concert enregistré à la Salle Pleyel le mardi 30 septembre 2008 (20h) / [Auteurs divers] ; Philippe Herreweghe, direction ; Orchestre des Champs-Elysées, 1h 44 min 18 sec
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven ; Orchestre des Champs-Elysées, 16 min 44 sec
Marcia funebre ; Adagio assai / Ludwig van Beethoven ; Orchestre des Champs-Elysées, 13 min 12 sec
Scherzo ; Allegro vivace / Ludwig van Beethoven ; Orchestre des Champs-Elysées, 5 min 52 sec
Finale ; Allegro molto / Ludwig van Beethoven ; Orchestre des Champs-Elysées, 11 min 26 sec
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Cité de la musique
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Cité de la musique
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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19ème siècle
19ème siècle
Ludwig van Beethoven
Beethoven, Ludwig van
Beethoven, Ludwig van
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Gardiner, Sir John Eliot
London Symphony Orchestra
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Gardiner, Sir John Eliot
London Symphony Orchestra
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London Symphony Orchestra
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Ludwig van Beethoven
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Paris
Cité de la musique
Cité de la musique
2008
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Gardiner, Sir John Eliot
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19 ème siècle
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Symphonie
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Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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London Symphony Orchestra, Sir John Eliot Gardiner, Maria Joao Pires : concert enregistré à la Salle Pleyel le dimanche 03 février 2008 (16h) / Ludwig van Beethoven ; London Symphony Orchestra ; Sir John Eliot Gardiner, direction, 1h 35 min 9 sec
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Cité de la musique
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Cité de la musique
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op.55 "Héroïque"
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19ème siècle
19ème siècle
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Orchestre Symphonique de Budapest
Paris
Cité de la musique
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2005
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19 ème siècle
Symphonie
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Symphonie
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Symphonie no 3 "Héroïque" en mi bémol majeur, op. 55
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Beethoven-Chostakovitch face au pouvoir : concert enregistré à la Cité de la musique le 21 janvier 2005 (20h, salle des concerts) / Dmitri Chostakovitch ; Ludwig van Beethoven ; Orchestre symphonique de Budapest ; Tamas Vasary, direction, 1h 34 min 38 sec
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Allegro con brio / Ludwig van Beethoven ; Janos Fürst, direction ; Orchestre Symphonique de Budapest, 14 min 19 sec
Marcia funebre : adagio assai / Ludwig van Beethoven ; Janos Fürst, direction ; Orchestre Symphonique de Budapest, 13 min 40 sec
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4462
La boîte à outils : 100% Beethoven
Une sélection de ressources (guide d’écoute, fiche œuvre, page portrait) pour préparer le concert éducatif « 100% Beethoven » du 9 janvier 2020 à la Philharmonie de Paris
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100% Beethoven,
Illustration : Julia Wauters Concert éducatifJeudi 9 janvier 2020, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris Les SièclesCorinna Niemeyer, direction Ludwig van Beethoven Symphonie n° 1 (extraits) Symphonie n° 3 (extraits) Symphonie n° 4 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) L’année 2020 marque le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven. À cette occasion, Les Siècles rendent hommage au compositeur germanique en livrant au public un portrait à 360 degrés de l’un des plus grands maîtres du genre symphonique. ,
Symphonie n° 3, I. Allegro con brio Ruptures et affirmation Guide d'écoute Symphonie n° 3 de Beethoven I. Allegro con brio (extrait) Ruptures et affirmation Consulter ,
Ludwig van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
La boîte à outils : 100% Beethoven
La boîte à outils : 100% Beethoven
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100% Beethoven,
Illustration : Julia Wauters Concert éducatifJeudi 9 janvier 2020, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris Les SièclesCorinna Niemeyer, direction Ludwig van Beethoven Symphonie n° 1 (extraits) Symphonie n° 3 (extraits) Symphonie n° 4 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) L’année 2020 marque le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven. À cette occasion, Les Siècles rendent hommage au compositeur germanique en livrant au public un portrait à 360 degrés de l’un des plus grands maîtres du genre symphonique. ,
Symphonie n° 3, I. Allegro con brio Ruptures et affirmation Guide d'écoute Symphonie n° 3 de Beethoven I. Allegro con brio (extrait) Ruptures et affirmation Consulter ,
Ludwig van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
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100% Beethoven,
Illustration : Julia Wauters Concert éducatifJeudi 9 janvier 2020, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie de Paris Les SièclesCorinna Niemeyer, direction Ludwig van Beethoven Symphonie n° 1 (extraits) Symphonie n° 3 (extraits) Symphonie n° 4 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) L’année 2020 marque le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven. À cette occasion, Les Siècles rendent hommage au compositeur germanique en livrant au public un portrait à 360 degrés de l’un des plus grands maîtres du genre symphonique. ,
Symphonie n° 3, I. Allegro con brio Ruptures et affirmation Guide d'écoute Symphonie n° 3 de Beethoven I. Allegro con brio (extrait) Ruptures et affirmation Consulter ,
Ludwig van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 1 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 4 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
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La boîte à outils : La révolution Beethoven
Découvrez la boîte à outils en lien avec le concert "La révolution Beethoven" dans le cadre des outils éducatifs proposés par la Philharmonie de Paris
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Outil éducatif, dossier pédagogique, Philharmonie de Paris, la boîte à outils, La révolution Beethoven, CMDP000008500, canonical-edutheque
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La révolution Beethoven,
Illustration : Frédérick Mansot Concert éducatif et participatifVendredi 6 octobre 2017, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie Les SièclesFrançois-Xavier Roth, direction Simon Milone, présentation Amélie Parias, mise en scène Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3 « Eroica » (extraits) Symphonie n° 5 (extraits) Symphonie n° 8 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) Quatuor à cordes « La Grande Fugue » (extraits) François-Joseph Gossec, Le Triomphe de la République (extrait) Étienne-Nicolas Méhul, Ouverture, extrait des Amazones ,
Au tournant du XVIIIe siècle, l’esprit libérateur de la Révolution française se répand à travers l’Europe. L’Eroica, initialement composée à la gloire de Bonaparte, partage avec la Symphonie n° 5 une énergie rythmique sans précédent, symbole de la lutte de l’Homme contre le destin. Dans un monde en pleine effervescence intellectuelle, la musique de Beethoven reflète mieux que toute autre l’élan émancipateur de son époque : avec elle souffle un vent de liberté, un appel à la pensée. Voir la note de programme (au format PDF),
Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Consulter ,
Beethoven et la révolution Contexte Beethoven et la révolution Consulter ,
Étienne-Nicolas Méhul Portrait de compositeur Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) Consulter ,
Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Œuvre Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Consulter ,
François-Joseph Gossec Portrait de compositeur François-Joseph Gossec (1734-1829) Consulter ,
Le Triomphe de la République ou le Camp de Grand Pré - François-Joseph Gossec Œuvre Le Triomphe de la République ou le Camp de Grand Pré - François-Joseph Gossec Consulter ,
Ludwig van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 5 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 5 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 8 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 8 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Mot caché, phrase mystère... Jeux Mot caché, phrase mystère... Format PDF Consulter ,
Pièce participative Pièce participative Apprenez la pièce participative ! Format PDF Consulter ,
La boîte à outils : La révolution Beethoven
La boîte à outils : La révolution Beethoven
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La boîte à outils : La révolution Beethoven
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Découvrez la boîte à outils en lien avec le concert "La révolution Beethoven" dans le cadre des outils éducatifs proposés par la Philharmonie de Paris
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Illustration : Frédérick Mansot Concert éducatif et participatifVendredi 6 octobre 2017, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie Les SièclesFrançois-Xavier Roth, direction Simon Milone, présentation Amélie Parias, mise en scène Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3 « Eroica » (extraits) Symphonie n° 5 (extraits) Symphonie n° 8 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) Quatuor à cordes « La Grande Fugue » (extraits) François-Joseph Gossec, Le Triomphe de la République (extrait) Étienne-Nicolas Méhul, Ouverture, extrait des Amazones ,
Au tournant du XVIIIe siècle, l’esprit libérateur de la Révolution française se répand à travers l’Europe. L’Eroica, initialement composée à la gloire de Bonaparte, partage avec la Symphonie n° 5 une énergie rythmique sans précédent, symbole de la lutte de l’Homme contre le destin. Dans un monde en pleine effervescence intellectuelle, la musique de Beethoven reflète mieux que toute autre l’élan émancipateur de son époque : avec elle souffle un vent de liberté, un appel à la pensée. Voir la note de programme (au format PDF),
Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Consulter ,
Beethoven et la révolution Contexte Beethoven et la révolution Consulter ,
Étienne-Nicolas Méhul Portrait de compositeur Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) Consulter ,
Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Œuvre Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Consulter ,
François-Joseph Gossec Portrait de compositeur François-Joseph Gossec (1734-1829) Consulter ,
Le Triomphe de la République ou le Camp de Grand Pré - François-Joseph Gossec Œuvre Le Triomphe de la République ou le Camp de Grand Pré - François-Joseph Gossec Consulter ,
Ludwig van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Ludwig van Beethoven Consulter ,
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Symphonie n° 8 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 8 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Œuvre Symphonie n° 9 - Ludwig van Beethoven Consulter ,
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Pièce participative Pièce participative Apprenez la pièce participative ! Format PDF Consulter ,
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Illustration : Frédérick Mansot Concert éducatif et participatifVendredi 6 octobre 2017, Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie Les SièclesFrançois-Xavier Roth, direction Simon Milone, présentation Amélie Parias, mise en scène Ludwig van Beethoven Symphonie n° 3 « Eroica » (extraits) Symphonie n° 5 (extraits) Symphonie n° 8 (extraits) Symphonie n° 9 (extraits) Quatuor à cordes « La Grande Fugue » (extraits) François-Joseph Gossec, Le Triomphe de la République (extrait) Étienne-Nicolas Méhul, Ouverture, extrait des Amazones ,
Au tournant du XVIIIe siècle, l’esprit libérateur de la Révolution française se répand à travers l’Europe. L’Eroica, initialement composée à la gloire de Bonaparte, partage avec la Symphonie n° 5 une énergie rythmique sans précédent, symbole de la lutte de l’Homme contre le destin. Dans un monde en pleine effervescence intellectuelle, la musique de Beethoven reflète mieux que toute autre l’élan émancipateur de son époque : avec elle souffle un vent de liberté, un appel à la pensée. Voir la note de programme (au format PDF),
Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - I. Allegro con brio (extrait) - Beethoven Consulter ,
Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 5 - III. Allegro (extrait) - Beethoven Consulter ,
Beethoven et la révolution Contexte Beethoven et la révolution Consulter ,
Étienne-Nicolas Méhul Portrait de compositeur Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) Consulter ,
Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Œuvre Les Amazones ou la Fondation de Thèbes - Étienne-Nicolas Méhul Consulter ,
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La boîte à outils : La révolution Beethoven
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La boîte à outils : L'Héroïque
La boîte à outils L'Héroïque de la Philharmonie de paris permet aux enseignants de préparer leurs élèves au concert éducatif du Jeudi 20 novembre 2014
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Outil éducatif, dossier pédagogique, Philharmonie de Paris, la boîte à outils, L'Héroïque, Ludwig Van Beethoven, Eroica, CMDP000005000, canonical-edutheque
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Illustration : Sandrine Kao Concert éducatifJeudi 20 novembre 2014, Salle des concerts, Salle Pleyel Orchestre du Conservatoire de ParisLawrence Foster, direction Élèves du Conservatoire, présentation Ludwig van BeethovenSymphonie n° 3 « Eroica » Incomprise à l’époque de Beethoven, la Symphonie n° 3 fut pourtant appréciée et considérée par la postérité comme un tournant décisif dans l’histoire de la musique. Sa légende s’est forgée autour de ses dimensions monumentales, jamais atteintes auparavant, et de sa célèbre dédicace : tout d’abord sous-titrée « Bonaparte » en l’honneur du libérateur de l’Europe, l’œuvre fut renommée « Symphonie héroïque » par le compositeur aux yeux duquel le sacre de Napoléon bafouait l’utopie révolutionnaire. L’idéalisme de Beethoven ouvrait la voie à la symphonie romantique. Voir la note de programme (au format PDF) ,
Le concert filmé Vidéo Concert éducatif - L’Héroïque Enregistré à la Salle Pleyel le 20 novembre 2014 Consulter ,
Symphonie n° 3 (Extrait 1er mouvement) : ruptures et affirmation - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 3, (Extrait 1er mouvement) - Beethoven Consulter ,
Le contexte Contexte Des Lumières au romantisme : un bouleversement musical Consulter ,
Ludwig Van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Consulter ,
Qui est qui, définitions Jeux Qui est qui, définitions Format PDF Consulter ,
La boîte à outils : L'Héroïque
La boîte à outils : L'Héroïque
Outil éducatif, dossier pédagogique, Philharmonie de Paris, la boîte à outils, L'Héroïque, Ludwig Van Beethoven, Eroica, CMDP000005000, canonical-edutheque
La boîte à outils : L'Héroïque
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Outil éducatif, dossier pédagogique, Philharmonie de Paris, la boîte à outils, L'Héroïque, Ludwig Van Beethoven, Eroica, CMDP000005000, canonical-edutheque
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Outil éducatif, dossier pédagogique, Philharmonie de Paris, la boîte à outils, L'Héroïque, Ludwig Van Beethoven, Eroica, CMDP000005000, canonical-edutheque
La boîte à outils : L'Héroïque
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La boîte à outils L'Héroïque de la Philharmonie de paris permet aux enseignants de préparer leurs élèves au concert éducatif du Jeudi 20 novembre 2014
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17/09/2020 16:26
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Dossier-concert-educatif
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08/12/2015 16:54
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Illustration : Sandrine Kao Concert éducatifJeudi 20 novembre 2014, Salle des concerts, Salle Pleyel Orchestre du Conservatoire de ParisLawrence Foster, direction Élèves du Conservatoire, présentation Ludwig van BeethovenSymphonie n° 3 « Eroica » Incomprise à l’époque de Beethoven, la Symphonie n° 3 fut pourtant appréciée et considérée par la postérité comme un tournant décisif dans l’histoire de la musique. Sa légende s’est forgée autour de ses dimensions monumentales, jamais atteintes auparavant, et de sa célèbre dédicace : tout d’abord sous-titrée « Bonaparte » en l’honneur du libérateur de l’Europe, l’œuvre fut renommée « Symphonie héroïque » par le compositeur aux yeux duquel le sacre de Napoléon bafouait l’utopie révolutionnaire. L’idéalisme de Beethoven ouvrait la voie à la symphonie romantique. Voir la note de programme (au format PDF) ,
Le concert filmé Vidéo Concert éducatif - L’Héroïque Enregistré à la Salle Pleyel le 20 novembre 2014 Consulter ,
Symphonie n° 3 (Extrait 1er mouvement) : ruptures et affirmation - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 3, (Extrait 1er mouvement) - Beethoven Consulter ,
Le contexte Contexte Des Lumières au romantisme : un bouleversement musical Consulter ,
Ludwig Van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Consulter ,
Qui est qui, définitions Jeux Qui est qui, définitions Format PDF Consulter ,
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L’Héroïque,
Illustration : Sandrine Kao Concert éducatifJeudi 20 novembre 2014, Salle des concerts, Salle Pleyel Orchestre du Conservatoire de ParisLawrence Foster, direction Élèves du Conservatoire, présentation Ludwig van BeethovenSymphonie n° 3 « Eroica » Incomprise à l’époque de Beethoven, la Symphonie n° 3 fut pourtant appréciée et considérée par la postérité comme un tournant décisif dans l’histoire de la musique. Sa légende s’est forgée autour de ses dimensions monumentales, jamais atteintes auparavant, et de sa célèbre dédicace : tout d’abord sous-titrée « Bonaparte » en l’honneur du libérateur de l’Europe, l’œuvre fut renommée « Symphonie héroïque » par le compositeur aux yeux duquel le sacre de Napoléon bafouait l’utopie révolutionnaire. L’idéalisme de Beethoven ouvrait la voie à la symphonie romantique. Voir la note de programme (au format PDF) ,
Le concert filmé Vidéo Concert éducatif - L’Héroïque Enregistré à la Salle Pleyel le 20 novembre 2014 Consulter ,
Symphonie n° 3 (Extrait 1er mouvement) : ruptures et affirmation - Beethoven Guide d'écoute Symphonie n° 3, (Extrait 1er mouvement) - Beethoven Consulter ,
Le contexte Contexte Des Lumières au romantisme : un bouleversement musical Consulter ,
Ludwig Van Beethoven Portrait de compositeur Ludwig van Beethoven (1770-1827) Consulter ,
Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Œuvre Symphonie n° 3 « Eroica » - Beethoven Consulter ,
Qui est qui, définitions Jeux Qui est qui, définitions Format PDF Consulter ,
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