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A l'intérieur de la caisse de résonance, du côté du pied du chevalet, petit cylindre en sapin qui relie la table et le fond, transmettant ainsi les vibrations de l'une à l'autre.
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A l'intérieur de la caisse de résonance, du côté du pied du chevalet, petit cylindre en sapin qui relie la table et le fond, transmettant ainsi les vibrations de l'une à l'autre.
Il se compose de deux parties principales : une baguette en bois flexible (souvent en bois de Pernambouc) et une mèche en crins de cheval fixée, d’un côté, à la tête de la baguette et, de l’autre, à une hausse d’ébène.
A l'intérieur de la caisse de résonance, du côté du pied gauche du chevalet, mince verge de sapin collée contre l'intérieur de la table qu'elle soutient sur sa longueur.
Corps d’un instrument à cordes formant une cavité composée du fond et d’éclisses et supportant la table d’harmonie.
Pièce de bois de faible épaisseur réunissant la table d’harmonie au fond afin de former la caisse de résonance.
Pièce de bois de faible épaisseur qui vient fermer le dos de la caisse de résonance par la couronne d’éclisse et la table d’harmonie.
Les travaux de recherche menés au sein du laboratoire du Musée de la musique ont établi la composition des différentes couches de vernis employés par Stradivarius pour revêtir ses instruments.
Cette étude montre que Stradivarius employait des matériaux de base courants à son époque. Le vernis appliqué sur les violons est constitué de deux très fines couches sensiblement différentes :
Cette technique, qui semble s'inspirer de celles des peintres pourrait expliquer la chatoyance des reflets et la texture apparente des bois vernis des violons qui l'ont rendu célèbre.
Ensemble des éléments qui permettent le jeu et sont, dans une certaine mesure, interchangeables : bouton, chevalet, chevilles, cordier, sillet, touche. Sur les instruments anciens, ces éléments, périssables, aujourd’hui disparus, ont été remplacées. C’est pourquoi l’on parle de « montage moderne ».
Ouverture située sur la table d'harmonie en forme d’f. Des yeux circulaires sont situés aux deux extrémités du f et deux encoches minuscules, les crans d'if, sont pratiquées au milieu des ouïes, servant de repères pour placer le chevalet.
Partie supérieure de la caisse de résonance, en bois résineux, sur laquelle les cordes sont tendues. Elle amplifie par ses propres vibrations celles des cordes.
Planchette de bois dur fixée au manche sur laquelle l’instrumentiste appuie les doigts de la main gauche pour déterminer la longueur vibrante de la corde.
La composition du vernis est variable selon les époques, les luthiers et les écoles. Celui utilisé par la lutherie de Crémone au XVIIIe siècle est particulièrement réputé. Certains spécialistes ont supposé qu’il est à l’origine de l’admirable sonorité des violons des Amati ou de Stradivari.
Jusqu'au début du XVIIe siècle, il est difficile de faire une distinction claire entre la famille des violes et la famille des violons. Leur morphologie reste proche et les techniques de construction s'apparentent.
Sebastien Virdung, dans son traité Musica getutscht (Bâle, 1511), rapproche luths et violes dans la même catégorie des instruments à frettes, considérés comme des instruments nobles, joués par les amateurs. Les violons sont relégués dans la quatrième catégorie des instruments sans frettes, qualifiés "sans intérêt" par Virdung car difficile à jouer et réservés au professionnels. Cette division est reprise dans plusieurs traités italiens et français du XVIe siècle.
Dernier représentant d’une dynastie de luthiers crémonais qui œuvre pendant trois générations, Nicolo Amati élabore un modèle de violon à la sonorité à la fois douce et brillante, parfaitement adaptée aux intérieurs princiers ou bourgeois où se donnent les premiers concerts de musique de chambre.
Les luthiers parisiens du XVIIIe siècle illustrent une facture de bonne qualité, assez homogène, traditionnellement appelée école « Vieux Paris. Deux quartiers de la capitale semblent favorables aux luthiers : ceux de Saint-Eustache et de Saint-Sulpice.
Il s’impose comme le représentant le plus brillant de l’école dite « Vieux Paris ». Son talent reconnu lui vaut d’être nommé deux fois au poste de juré de sa corporation (1736, 1748), puis de syndic (1758). En 1754, il obtient également le titre de « luthier de monseigneur le dauphin » et place sa boutique de la rue des Fossés-saint-germain, sous une enseigne prestigieuse : « Au luth royal ».
A Versailles, l’administration musicale se divise en trois départements, la Chapelle, dédiée à la musique religieuse, l’Ecurie, consacrée à la musique de plein air, la Chambre, tournée vers la musique profane. La Chambre possède en outre un ensemble instrumental exceptionnel, les Vingt-Quatre Violons du roi ou Grande Bande.
Plus connu sous le nom de Joseph Guarnerius del Gesu, Bartolomeo Giuseppe Guarneri, fils de Giuseppe Giovanni Battista Guarneri est, de toute la célèbre famille de luthiers crémonais , le plus personnel, indépendant et fantaisiste. Le caractère original de l'homme marque son œuvre. Il se libère vite de l'influence de ses grands prédécesseurs.
Contrairement à Stradivarius, sa carrière est brève (vingt ans environ), sa production limitée (une soixantaine d'instruments).
En 1820, Paganini se produit sur un Guarneri qu'il nommera plus tard "Il canon", lors d'une inoubliable prestation, ce qui relance l'intérêt des virtuoses pour ces instruments.
Le surnom del Gesù provient des trois lettres eucharistiques I.H.S., surmontées d'une croix, qu'inscrivait le luthier sur son étiquette pour se distinguer de son cousin homonyme.
Nicolas Lupot est incontestablement le meilleur et le plus célèbre luthier de son temps. Fondateur de l’école française de lutherie du XIXe siècle qui a dominé toute l’Europe, il a défini des critères de facture qui ont été repris par tous les luthiers. Formé auprès de son père, il a exercé à Orléans avant de s’installer à Paris en 1794 et d’ouvrir son atelier en 1798, d’abord rue de Grammont, puis en 1806 rue Croix-des-Petits-Champs.
Nommé fournisseur de la Chapelle royale en 1815, il reçoit l’année suivante le titre « luthier de l’Ecole royale de musique ». A sa mort en 1824, son beau-fils Charles-François Gand lui succède. L’atelier deviendra au milieu du XIXe siècle la célèbre maison Gand & Bernadel, reprise en 1911 par Caressa et Français.
Appelée aussi les « petits violons ». Cet ensemble a des fonctions moins officielles que la Grande bande. Petite Bande et Grande Bande se réunissent pour des occasions exceptionnelles.
Né aux alentours de 1617 à Absam près de Innsbruck (en Autriche), il aurait été l’élève de Nicolo Amati, ce qui est vraisemblable compte tenu de son travail particulièrement soigné et de son vernis jaune d’or ou jaune rouge rappelant l’école de Crémone. Dès l’âge de 18 ans, il se rend au marché de Hall, près d’Absam pour y vendre ses premiers instruments.
En 1643, il s’installe à Salzbourg et s’occupe de l’entretien des violons du prince-évêque.
Il part à Venise en 1646 où il est nommé Luthier de la Cour. Il entre au service de l’archiduc Ferdinand-Charles puis de l’empereur Leopold. Partisan de Luther, il est emprisonné et meurt en 1683