Crédits de l’exposition
- Commissaire : N.T. Binh
- Directeur artistique et scénographe : Pierre Giner
- Conception graphique et numérique : Trafik
- Mise en lumière : Yves Caizergues
- Claquettes : Fabien Ruiz
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Expositions temporaires du musée de la musique
Qu’est-ce qu’une comédie musicale au cinéma ? Un film où des personnages se mettent spontanément à chanter, danser ou jouer de la musique au milieu de l’action. Parfois cependant les films ne sont pas des « comédies » (Une étoile est née), les chansons ne sont pas « spontanées » mais font partie d’une représentation (Cabaret). On peut aussi y inclure certains biopics, ballets ou opéras filmés, des dessins animés… et même un film qui ne contient qu’un seul numéro musical (The Artist) !
La légèreté des comédies musicales a parfois été critiquée, néanmoins ses personnages font advenir un monde rêvé, utopique. Ce genre, volontiers appelé simplement le musical, est né aux États-Unis en 1927, en même temps que le cinéma dit « parlant », avant d’inspirer d’autres pays ; le système hollywoodien en a favorisé l’éclosion, et de nombreux créateurs s’y sont distingués, à la recherche du spectacle total. Il s’est souvent épanoui à des périodes de crise, car il propose non pas de nier le réel, mais de le reconsidérer avec un œil libre : chantons, dansons, en avant la musique !
Finalement, la comédie musicale nous invite à retrouver la fraîcheur de notre regard devant la joie de vivre du cinéma.
L’exposition prend le parti d’immerger les visiteurs dans les films eux-mêmes, par des projections géantes, accompagnées de photographies et de documents rares. La scénographie a été confiée à Pierre Giner qui a imaginé un espace ouvert, faisant la part belle aux montages d’extraits thématiques peuplés de personnages qui dansent, de Fred Astaire à John Travolta, de Cyd Charisse aux héroïnes de Jacques Demy, de West Side Story aux objets virevoltants de La Belle et la Bête. Un panorama en musique pour découvrir la richesse et la diversité des comédies musicales.
Le casting des stars qui chantent et dansent, l’écriture des scénarios de leur vie rêvée, la composition de la musique qui les entraîne, la conception des décors, costumes et chorégraphies qui créent l’enchantement : l’exposition découvre les coulisses de la comédie musicale, produit d’une industrie du rêve qui dépense sans compter et d’une collaboration entre des créateurs inspirés. Le genre est également replacé dans son contexte historique, rappelant l’âge d’or des grands studios hollywoodiens, qui de la fin des années 1920 aux années 1960 ont séduit le monde et fait naître autant d’imitations que de démarcations ; depuis, des comédies musicales sont produites dans tous les pays, intégrant leurs particularités culturelles. D’une décennie à l’autre, le cinéma tente aussi d’adapter le genre à l’évolution constante des goûts du public : aucun style de musique ou de danse n’y résiste, du rock’n’roll dans Jailhouse Rock aux psalmodies timbrées de Björk dans Dancer in the Dark.
Le langage de la comédie musicale est universel : au cinéma, sa joie de vivre nous captive, l’évidence de ses musiques nous entraîne, ses corps dansants nous subjuguent en défiant les lois de la pesanteur. Le dessin d’animation s’empare très tôt du genre, pour pousser plus loin encore les limites de l’imagination. Interactive et ludique, l’exposition s’adresse à tous les publics.
Dès l’entrée, les enfants peuvent se glisser dans la peau de personnages de comédies musicales en se déguisant. Puis, au sein du parcours de l’exposition, une salle leur est tout particulièrement dédiée avec une projection d’extraits sélectionnés pour eux et un quiz adapté. Les visiteurs peuvent aussi s’initier aux claquettes, grâce à des ateliers participatifs animés par un claquettiste professionnel ou à l’aide d’un tutoriel. Une exposition qui se termine en dansant !
Woody Allen
« Dans “comédie musicale”, il y a comédie et musique. C’est dit : il s’agit de convention, représentation d’un jeu de désir. Et la mélancolie s’allège. La joie se teinte de mélancolie. L’effort supérieur, constant, pour s’arracher au sol, chanter et danser, doit rester invisible. Cette voix qui s’élève, surprenante, inconnue, étrangement familière, c’est pourtant celle de nos nuits. »Dominique Cabrera
« Je suis fou de Tous en scène Fred Astaire me fait pleurer. Je suis fou d’Une étoile est née, tout le film me fait pleurer. Je suis fou des Parapluies de Cherbourg, Deneuve et Demy me font pleurer. Une telle aspiration à la joie malgré tout, à la beauté avant tout, savoir faire danser le chagrin ou la solitude, il n’y a pas de plus grand art… »Arnaud Desplechin
« J’ai toujours adoré les différentes formes de comédies musicales. Il y a juste un profond mystère dans le plaisir qu’on a tous de voir fusionner une musique et des mouvements sur un écran. Ce qui rend la comédie musicale aussi essentielle et vibrante, ce n’est pas seulement qu’elle éveille le plaisir des yeux et des oreilles, mais juste qu’elle passe avant tout par le corps, par la peau et par les poils, et donc pas par la tête. »Cédric Klapisch
« C’est le genre que j’aime le plus. Je dirais même que c’est l’aristocratie du cinéma ! »Claude Lelouch
Il s’imposait d’ouvrir cette exposition avec le film Chantons sous la pluie, réalisé en 1952. Parce qu’il est considéré comme la meilleure comédie musicale jamais tournée. Parce qu’il raconte la façon de faire un film à Hollywood, à une époque désormais révolue. Parce qu’il a suscité des dizaines de références, citations et clins d’oeil dans d’autres œuvres. Parce qu’il s’inspire d’une chanson à succès de 1929, laquelle incitait à garder sa joie de vivre malgré toutes les crises et les intempéries. Parce qu’il scintille dans notre mémoire collective, aujourd’hui plus que jamais…
L’exposition propose aux visiteurs de découvrir histoire de la comédie musicale américaine au cinéma depuis l’arrivée du cinéma parlant à la fin des années 1920 jusqu’à aujourd’hui. Le musical américain a connu des phases d’engouement, de désaffection, de résurgence, d’apogée (au début des années 1950), de mutations… Il n’a en fait jamais cessé de décliner et de renaître de ses cendres. Une chronologie numérique montre dans quelle mesure cette histoire est le reflet de la politique et de la société américaines, quel rôle joue l’évolution des techniques à Hollywood, et l’importance que prend la reconnaissance du genre par les Academy Awards (Oscars). Plus de 80 images et extraits de films racontent cette épopée.
L’exposition propose aux visiteurs de découvrir histoire de la comédie musicale américaine au cinéma depuis l’arrivée du cinéma parlant à la fin des années 1920 jusqu’à aujourd’hui. Le musical américain a connu des phases d’engouement, de désaffection, de résurgence, d’apogée (au début des années 1950), de mutations… Il n’a en fait jamais cessé de décliner et de renaître de ses cendres. Une chronologie numérique montre dans quelle mesure cette histoire est le reflet de la politique et de la société américaines, quel rôle joue l’évolution des techniques à Hollywood, et l’importance que prend la reconnaissance du genre par les Academy Awards (Oscars). Plus de 80 images et extraits de films racontent cette épopée.
Même si Damien Chazelle affirme s’être inspiré avant tout de Jacques Demy, les étapes de la réalisation d’un musical ont été mises au point à Hollywood, de façon assez précise, dès le début des années 1930. Les impératifs inhérents à la comédie musicale en ont fait l’un des genres cinématographiques les plus coûteux en termes de budget et de temps de travail, d’où la rigueur des producteurs soucieux de rentabiliser leur investissement. La présence de chansons ou de chorégraphies oblige à une écriture, puis à une phase de préparation spécifiques. Les acteurs et les collaborateurs de création (musique, image, décors, costumes, montage, effets spéciaux…) doivent se plier aux contraintes du chant et de la danse. La mise en scène doit unifier tous ces éléments de façon cohérente. Les avancées techniques servent le processus ou lancent de nouveaux défis. Toutes ces caractéristiques font de la comédie musicale un genre à part, qui repose autant sur l’individualité des compétences et des talents que sur la capacité de chacun à œuvrer collectivement : c’est ce qui fait la singularité de la « fabrique du musical ».
Presque tous les pays du monde ont eu, à un moment ou un autre de leur histoire, une tradition de films musicaux souvent d’origine scénique, de l’opérette viennoise à la scenegiata napolitaine, du vaudeville anglo-saxon aux rumberas mexicaines ou aux chanchadas brésiliennes, en passant par « l’orientalisme » du cinéma égyptien, si populaire dans le monde arabe. Étrangement, dans leur conception et leur fabrication, tous ces films étaient assez proches du modèle hollywoodien, de ses contraintes techniques ou narratives. Même les régimes autoritaires s’y pliaient : ainsi l’URSS détourna les codes de la comédie musicale américaine au service de l’idéologie bolchévique, l’Allemagne nazie fut prompte à imiter les recettes du divertissement hollywoodien.
Mais seul le cinéma indien est parvenu jusqu’à aujourd’hui à pérenniser rentablement sa production de films musicaux, qui contaminent toutes sortes de récits.
Fabien Ruiz, claquettiste de renommée internationale, coach et chorégraphe pour le film aux 5 Oscars The Artist, initie les visiteurs à la danse reine des comédies musicales dans une salle de l’exposition.
Les claquettes ont deux origines principales : la gigue irlandaise des migrants venus s’installer aux États-Unis, qui se pratiquait avec des sabots en bois, et la danse africaine de millions d’esclaves embarqués de force sur les navires négriers et confrontés malgré eux à la musique blanche. De là est née cette danse typiquement américaine dont le cinéma s’est emparé très vite, à un moment où les rythmes du jazz se popularisaient : quoi de plus visuel que ce jonglage rythmique avec les pieds qui produit de la musique ?
Fabien Ruiz guide les premiers pas de claquettes : Step, Toe, ou Shuffle… et invite le public à réaliser une chorégraphie sur le thème I love Paris de Cole Porter (soit à l’aide d’un tutoriel en vidéo, soit en personne lors d’ateliers participatifs).
Dans ce cinéma des enfants aux murs décorés de dessins des Aristochats de Disney, sont projetés des extraits de comédies musicales de légende. Cette sélection est adaptée aux plus jeunes : extraits courts et en version française. Un quiz permet de tester ses connaissances en famille et de découvrir des anecdotes sur les extraits projetés. Un espace ludique où chacun est libre de chanter et de danser !
Aimez-moi ce soir (Love Me Tonight), Rouben Mamoulian, 1932.
Paris s’éveille… dans les studios de la Paramount. Les bruits de la ville finissent par constituer une partition musicale sur laquelle Maurice Chevalier chante « The Song of Paree » : pour 1931, c’est un tour de force technique et une révolution du mixage sonore. Le metteur en scène Rouben Mamoulian tourna cette séquence avec un métronome sur le plateau, pour permettre de synchroniser la musique après coup.
Les Nicholas Brothers, Fred Astaire, Eleanor Powell, Gregory Hines
Broadway qui danse (Broadway Melody of 1940), Norman Taurog, 1940.
Symphonie magique (Stormy Weather), Andrew L. Stone, 1943.
Tap dance (Tap), Nick Castle, 1989.
Enjeu de représentation des minorités pour des artistes afro-américains comme les Nicholas Brothers, les claquettes sont popularisées à l’écran et portées à leur summum par Fred Astaire, qui a toujours assumé l’influence de la musique de jazz noire.
Dans les années 1980, Gregory Hines remettra le « tap dancing » au goût du jour pour les générations suivantes, en revendiquant la spécificité ethnique de cette discipline.
Les Demoiselles de Rochefort, Jacques Demy, 1967.
Dans le scénario, alors intitulé « Boubou » ou « Les Deux Sœurs », Jacques Demy caractérise ses personnages : la brune Solange « ressemblait à une chatte sauvage, dont elle avait la malice et la vivacité », la blonde Delphine « avait la grâce d’une créature de Boticelli ».
Au départ, Demy avait envisagé Brigitte Bardot (la blonde) et Audrey Hepburn (la brune) avant de décider que les deux héroïnes seraient jouées par des vraies sœurs, Françoise Dorléac et Catherine Deneuve.
Le compositeur Michel Legrand évoque son travail : « Demy a écrit les paroles des chansons en alexandrins, dont la régularité rythmique est franchement anti-musicale. Je passe des heures à tenter de les casser pour pouvoir les marier à mes mélodies… C’est sans conteste [l’œuvre] la plus solaire, la plus optimiste née de notre fraternité créatrice. »
West Side Story, Jerome Robbins, Robert Wise, 1961.
Sur scène, le prologue était un bref ballet de trois minutes dans des décors minimalistes. Pour l’adaptation au cinéma, ce prologue est tourné en extérieurs naturels. Les créateurs du film décident de tripler la durée de la séquence, pour permettre aux spectateurs d’accepter plus progressivement l’irruption de la chorégraphie dans un univers réaliste. Un quartier entier de New York, inhabité car voué à d’importants travaux de réaménagement, est investi pendant des semaines par l’équipe de tournage ! La suite du film est tournée en studio.
Trois stars mythiques
La Jolie Fermière/La Vallée heureuse (Summer Stock), Charles Walters, 1950.
Le Milliardaire (Let’s Make Love),George Cukor, 1960.
Cabaret, Bob Fosse, 1972.
Judy Garland, sa fille Liza Minnelli et l’incomparable Marilyn Monroe dans des prestations inoubliables, censées se dérouler au sein d’un spectacle dans le film.
Sur les ailes de la danse (Swing Time), George Stevens, 1936.
La Reine de Broadway (Cover Girl), Charles Vidor, 1944.
La Mélodie du bonheur (Blue Skies), Stuart Heisler, 1946.
Escale à Hollywood (Anchors Aweigh), George Sidney, 1945.
Royal Wedding (Mariage royal), Stanley Donen, 1951.
Chantons sous la pluie (Singin’ in the Rain), Gene Kelly, Stanley Donen, 1952.
Fred Astaire et Gene Kelly ont parfois choisi des partenaires surprenants, dans des numéros dansés : une souris de dessin animé, des ombres géantes, leurs propres doubles, un portemanteau, un parapluie… Pour réaliser ces exploits, ils font appel à leur dextérité, mais aussi à l’ingéniosité des effets visuels de l’époque.
Hommage à Busby Berkeley
Quarante-Deuxième Rue (42nd Street), Lloyd Bacon, Busby Berkeley, 1933.
Chercheuses d’or de 1933 (Gold Diggers of 1933), Mervyn LeRoy, Busby Berkeley, 1933.
Prologues (Footlight Parade), Lloyd Bacon, Busby Berkeley, 1933.
Banana split (The Gang’s All Here), Busby Berkeley, 1943.
La Première Sirène (Million Dollar Mermaid), Mervyn LeRoy, Busby Berkeley, 1952.
Les plongées verticales sur des figurants qui dessinent des figures géométriques, les grands mouvements de grue dans des décors géants, alternant avec des sourires en gros plan : tels sont les principaux motifs du chorégraphe et metteur en scène Busby Berkeley.
Décor et costumes d’une scène légendaire
My Fair Lady, George Cukor, 1964.
La stylisation touche tous les aspects de la séquence du champ de courses d’Ascot, où l’héroïne fait sa première sortie dans le grand monde : au jeu impassible des acteurs et à la chorégraphie hiératique, répondent décors et costumes monochromatiques. On y retrouve la patte visuelle de l’artiste Cecil Beaton, associant la luxuriance du stylisme à une rigoureuse retenue des couleurs ; il avait déjà été le directeur artistique de la production scénique à Broadway.
Une filiation naturelle
Tous en scène (The Band Wagon), Vincente Minnelli, 1953.
Moonwalker, Colin Chilvers, 1988.
Fred Astaire était l’idole de Michael Jackson et, au fil des ans, tous deux sont devenus amis. Astaire aurait dit en 1983 que Jackson savait « sacrément bouger », le proclamant son « successeur ». Dans Moonwalker, le numéro « Smooth Criminal » (qui fut aussi exploité en vidéoclip) rend un hommage explicite au « Girl Hunt Ballet » de Tous en scène, avec Astaire et Cyd Charisse, tout en subissant l’influence syncopée du chorégraphe Bob Fosse.
Les objets dansent
La Belle et la Bête (Beauty and the Beast), Gary Trousdale, Kirk Wise, 1991.
La Belle et la Bête (Beauty and the Beast), Bill Condon, 2017.
Tous les objets du château de la Bête se mettent à chanter devant la Belle, puis danser à la manière de Busby Berkeley, dans le film d’animation de 1991. La séquence est plus délirante encore dans la version de 2017, en « prises de vues réelles » largement enrichies d’images créées numériquement
Rock’n’roll et comédies musicales
Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), Richard Thorpe, 1957.
Grease, Randal Kleiser, 1978.
L’apparition du rock’n’roll au milieu des années 1950 bouleverse les goûts et les usages en matière de musique populaire. La comédie musicale veut profiter de cet engouement pour se renouveler, et Elvis Presley enchaîne les films où il chante et danse énergiquement, sur des histoires souvent convenues.
Vingt ans plus tard, John Travolta est propulsé star du jour au lendemain à la sortie de La Fièvre du samedi soir, dans le rôle du danseur de disco Tony Manero. L’année suivante, il triomphe dans la transposition à l’écran d’un show de Broadway sur les années 1950, Grease.
Une chanson, une danse, une robe à plumes
Le Danseur du dessus (Top Hat), Mark Sandrich, 1935.
La Rose pourpre du Caire (The Purple Rose of Cairo), Woody Allen, 1985.
La Ligne verte (The Green Mile), Frank Darabont, 1999.
Chacun son cinéma, ou ce petit coup au cœur quand la lumière s’éteint et que le film commence, Claude Lelouch, 2007. Fred Astaire chante à Ginger Rogers la chanson d’Irving Berlin « Cheek to Cheek ». La danse de séduction qui suit est iconique, c’est une des scènes les plus souvent citées et reprises de l’histoire du cinéma.
Sauvée par la comédie musicale
It’s Oh So Quiet, Spike Jonze, 1995.
Dancer in the Dark, Lars von Trier, 2000.
Dans Dancer in the Dark, Lars von Trier raconte l’histoire tragique del’ouvrière Selma, immigrée en Amérique, qui surmonte les épreuves de son existence par un imaginaire rempli de comédies musicales.
Le cinéaste envisage d’abord de demander à la chanteuse Björk d’écrire les chansons. La vision du clip vidéo « It’s Oh So Quiet », hommage au musical hollywoodien, réalisé par Spike Jonze, lui donne l’idée de proposer à Björk le rôle principal. Le film remporte au festival de Cannes 2000 la Palme d’or et le prix d’interprétation féminine.
C’est le seul long métrage de Björk à ce jour.
Itinérance des expositions
Le Musée de la musique propose des expositions multimédias, à partir de projets réalisés à Paris, qui peuvent être présentées dans des lieux non-muséaux (médiathèques, centre culturels, salles de concert…) en France comme à l’étranger.
Librairie
Collections : Catalogue d’exposition
La comédie musicale connaît un formidable regain de popularité, toutes générations confondues. De Chantons sous la pluie à La La Land, de West Side Story aux Demoiselles de Rochefort, jusqu’à la scène finale de The Artist, que provoquent en nous ces personnages qui se mettent soudain à chanter et danser à l’écran ?