Grande harpe arquée à dix cordes des populations ngbaka-ma’bo. Une sculpture anthropomorphe orne le sommet de la caisse de résonance qui présente un piètement à son autre extrémité. Les Ngbaka-ma’bo entretiennent une relation très forte à la nature et nombre de pièces de leur répertoire sont dédiées aux génies de la forêt.
Le musicien assis sur le sol ou sur une chaise tient cette harpe verticalement entre ses jambes. Il interprète le plus souvent un répertoire intimiste, composé de mythes chantés, de contes ou de complaintes associées au culte des ancêtres. Il chante en s’accompagnant de la harpe et son auditoire lui répond dans un chœur alterné.