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BALI. Notation concentrique de la
musique du Baris, pour gamelan Gong, échelle pentatonique pélog.
La notation des parties mélodiques a produit une géométrie sur
plan en croix, (comme celle du Gangsaran javanais non représentée ici),
semblable à l'architecture balinaise en brique, ou à l'architecture
hindou-bouddhique de Java en pierre (temples-montagne, temples-mandala) |
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La différence avec l'aspect
étoilé des notations de musique javanaise vient du fait que la musique
balinaise est plus homorythmique et homophonique que la musique javanaise, qu'elle
utilise moins de motifs des crapauds et que les intercalations y sont limitées
aux hoquets des parties aiguës.
Ci-dessous, seuls les carillons jouent en hoquet, mais dans la version d'Andy Chaning
(Londres) dans le gamelan mécanique, les claviers aigus jouent eux-aussi en
hoquet à deux voix. Dans la notation ci-dessous, les parties de carillons
forment des ailes régulières, car la formule de hoquet choisie est
le modèle archaïque, totalement régulier, et symétrique
autour de l'axe des gong, grâce à une permutation mélodique
: en hauteurs de sons, disons que le mouvement ascendant devient descendant. Dans
les versions du gamelan mécanique, l'axe de permutation mélodique du
hoquet est au contraire décalé après les gong, et le
hoquet moins régulier.
Par ailleurs, la partie de tambours d'Andy Chaning est relativement complexe, tandis
que le modèle archaïque totalement symétrique distribue un nombre
égal de frappe aux deux tambours (wadon femelle directeur et lanang
mâle), avec permutation sur l'axe des gong comme pour les carillons. |
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Musique d'une danse guerrière,
version simple.
Forme (colotomie) Gilak, 1er motif mélodique du Baris Tunggal.
Notation en forme d'architecture de pierre. |
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LEGENDES
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vers l'aigu. échelle pentatonique
pélog, aux intervalles inégaux.
4 notes seulement sont utilisées ici. |
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gong wadon (femelle) et lanang
(mâle) |
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strate du kempur, gong vertical |
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strate des jégog, clavier
grave |
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strate du kempli, gong horizontal |
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strate des calung, claviers
médium |
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strate de l'ugal, clavier directeur,
et des pemadé plus aigus |
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strate des kantilan, claviers
aigus |
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réong 2
réong 1 |
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Parties tuilées des carillons;
1 et 2 sont doublées à l'octave par deux autres joueurs de réong.
Le hoquet (kotekan) des carillons est ici dans une version simple, avec permutation
à chaque gong, qui permet d'obtenir une symétrie autour d'eux.
Les réalisations aux carillons peuvent varier, leurs conventions sont quasiment
indépendantes de la mélodie.
Les hasards de la notation ont produit un bouclier protégeant une porte du
type de celle des temples ou des palais. Or, à cause de son tuilage des parties,
ce kotekan nommé aling-aling porte justement le nom des murets
barrant ces portes, que les mauvais esprits ne savent pas contourner. |
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